Le sous-secteur de la pêche au Sénégal a enregistré un bond d’activité de 20,3% au deuxième trimestre de l’année 2013 comparé au premier trimestre 2013, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.
Selon cette structure, ce bond est tiré à la fois par ‘'la pêche industrielle (plus 24,7%) et la pêche artisanale (plus 19,7%), grâce à l'amélioration des conditions météorologiques contrairement aux mois de février et mars 2013''.
Les prises de poissons, notamment la ceinture et les sardinelles (plate et ronde), ont fortement progressé respectivement à Kayar (58 km au Sud de Dakar) et à Mbour (90km au Sud de Dakar). Ainsi, selon toujours la DPEE, les débarquements de la pêche à Thiès (70km de Dakar) se sont améliorés de près de 16,4%.
Comparé au deuxième trimestre de 2012, un rebond de 11,2% a été enregistré, tiré principalement par la pêche industrielle (plus 12,4%). Quant aux débarquements de la pêche artisanale, ils se sont améliorés de 11%, du fait des performances des captures respectives de 20,1% et 12,9% enregistrées à Thiès et à Saint-Louis (Nord du pays).
‘'Cette amélioration, relevée dans la région de Thiès, résulterait de l'augmentation des prises enregistrées à Kayar, favorisée par l'implantation de quatre nouvelles usines dans cette localité'', note la DPEE.
Il faut noter toutefois que la situation prévalant durant le deuxième trimestre 2013 tranche avec celle correspondant à la saison hivernale actuelle où le poisson est presque absent des étals des marchés dakarois.
La plupart des ménagères sénégalaises se triturent les méninges pour dénicher un hypothétique poisson pour préparer le célèbre ‘'thiébou dieun'' (riz au poisson). L'explication donnée par Mme Sarr, une vendeuse de poisson trouvée au rond point de Thiaroye (banlieue dakaroise), est qu'en saison de pluie, la plupart des pêcheurs redoutent d'aller en mer à cause des intempéries.
Conséquence, le panier de sardinelles (poisson le plus accessible au Sénégalais moyen) se négocie sur les plages de débarquement à 25.000 FCFA contre 12.000 FCFA en temps normal. Au détail, une petite sardinelle s'échange à 200 FCFA au niveau du marché de Keur Massar (banlieue de Dakar), a constaté lundi APA.
A défaut de poissons frais, la plupart des femmes sénégalaises se rabattent sur le poisson séché qu'elles font accompagner de niébé et d'huître séchée (paagne, en wolof).
4 Commentaires
Deug
En Août, 2013 (20:10 PM)La peche a l explosif a failli tuer nos mers !
Vopêche
En Août, 2013 (09:31 AM)GSPR qu'en fin de mission on serait pas jeté en pâture et que nous aussi VOPECHES on aurait atteint notre objectifs: sauvegarder la ressource, développer le secteur et surtout NOTRE RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIC.En tout cas nous sommes entrain de remplir notre part du contrat.Nous espérons que le GOUVERNEMENT saura nous rendre l’ascenseur a bon entendeur salut!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Doudou555
En Août, 2013 (09:31 AM)Niabaly
En Août, 2013 (09:34 AM)c' est insensé on a des difficultés pour manger du poissons les bonnes dames ne diront pas le contraire
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