Le Sénégal qui escompte atteindre un taux de croissance moyen de 7 à 8 pour cent en 2023 , devra identifier de nouveaux moteurs de croissance, recommande la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA) qui a procédé ce dimanche à Addis Abeba, au lancement des profils complets et analytiques de 20 pays africains, dont celui du Sénégal.
Outre le défi de la transformation de l'agriculture, le Sénégal devra également diversifier son offre d'exportations, restée concentrée principalement autour des produits traditionnels de la pêche, des produits pétroliers raffinés, de l'acide phosphorique et du ciment, selon la CEA.
Seul l'or non monétaire, un produit non transformé, s'est hissé dans la liste des principales exportations du pays sur les cinq dernières années en liaison avec le début de son exploitation, précise- t-on.
Au niveau du développement du capital humain et de la promotion de l'emploi, la CEA invite le Sénégal a engager des politiques plus adéquates entre l'emploi et la formation, afin de faire face aux mutations de la structure de la population étant entendu que la moitié de la population est âgée de 18 ans et que 86,59 pour cent de cette population dont l'âge varie entre 15 et 59 ans n'a reçu aucune formation professionnelle.
Afin de soutenir la dynamique de la croissance – estimée à 4,7 pour cent en 2014 et projetée à 5,4 pour cent en 2015 - à la faveur du Plan Sénégal Emergent (PSE), l'organisation onusienne demande au Sénégal d'amplifier les investissements dans les infrastructures économiques et sociales de qualité, et de mettre en œuvre des actions pour un développement industriel, en vue d'inverser le processus de tertiairisation croissante de l'économie.
Lancé en février 2014, le PSE ambitionne d'accélérer la transformation structurelle du pays et d'assurer l'émergence à l'horizon 2035.
Outre le Sénégal, les profils pays lancés par la CEA portent sur le Botswana, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, la Guinée, le Lesotho, le Kenya, le Maroc, la Namibie, le Niger, le Rwanda, São Tomé, le Soudan, l'Ouganda, la Tanzanie, la Zambie et Zimbabwe.
En 2017, l'ensemble du continent sera concerné par cet exercice, a annoncé la Vice-Secrétaire exécutif de la CEA, Giovanie Biha qui présidait la cérémonie de lancement.
Elle a noté que 14 pays sur les 20 évalués ont enregistré des taux de croissance au-delà de la moyenne africaine de 3,9%.
Les profils pays fourniront des évaluations économiques et sociales périodiques aux Etats membres, en vue de formuler des recommandations pertinentes et stratégiques pour les gouvernements et les organisations régionales sur la transformation structurelle.
A long terme, a ajouté Mme Biha, les profils pays seront utilisés comme un outil à travers lequel la CEA suivra le rythme de la transformation structurelle sur le continent.
Le lancement des profils pays de la CEA a eu lieu dans le cadre de la Semaine du développement africain co-organisée par la CEA et l'Union africaine.
Entamée mercredi, la rencontre a pour thème : ‘'Vers une approche intégrée et cohérente de mise en œuvre, de suivi, et d'évaluation de l'Agenda 2063, du programme de développement durable à l'horizon 2030 et des objectifs de développement durable''.
5 Commentaires
Un Seul Perdant ?
En Avril, 2016 (16:38 PM)--C'est plutôt les signaux de la RTS qui devraient être coupé depuis belles lurettes! Avant, pendant et après les élections, l'ARTP NI LA CNRA N'ONT AGI
-- RTS télévision du parti APR. Pour un DG de la RTS neutre sans parti...
--Sidiki kaba, ministre qui encourage la dépravation...
--Laïcité= je tolère les religions mais je ne leur invite pas dans les affaires des hommes qui sont pourtant créés uniquement pour adorer ce même Dieu...
--L'Islam, la religion mal-aimée , mal-comprise et bannie dans la constitution
Xalass
En Avril, 2016 (18:50 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:58 PM)E
En Décembre, 2019 (17:13 PM)E
En Décembre, 2019 (17:13 PM)Participer à la Discussion