Economie
La CEDEAO favorable à la limitation des importations pour augmenter la production agricole en Afrique de l’Ouest
La limitation des importations de produits agricoles en Afrique de l’Ouest va favoriser une production suffisante au niveau de cette zone, a soutenu Salifou Ousseini, Commissaire chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, lors d’une conférence de presse.
S’exprimant vendredi à Dakar à l’issue de la réunion conjointe CEDEAO/FAO sur la volatité et la flambée des prix agricoles en Afrique de l’Ouest, M.Ousseini a affirmé que beaucoup de pays ont fortement fait évoluer leur production agricole.
Donnant à ce sujet le cas du Sénégal qui ‘’n’importe plus de céréales en dehors du blé et du riz’’, il a souligné qu’il faut produire suffisamment et échanger entre les pays ouest africains, en vue de limiter la flambée des prix agricoles.
Pour sa part, Musa Saihou Mbenga coordonnateur du bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, estime que la solution à moyen et long terme est d’augmenter le taux d’investissement dans le secteur agricole.
Il soutient en outre que la question de la réglementation des marchés est importante sans compter la transparence. ‘’Si l’info circule, le marché va être beaucoup plus transparent ‘’, a-t-il indiqué.
Les participants à la rencontre de Dakar ont émis plusieurs recommandations à l’issue de leurs assises. Ils estiment ainsi que toutes les mesures qui vont dans le sens d’une fluidification des marchés nationaux et régionaux jouent un rôle décisif dans leur stabilisation.
‘’Les obstacles internes et les interdictions au sein de la région enfreignent les règles communautaires et nuisent tant au producteurs qu’aux consommateurs’’, notent les participants, soulignant toutefois qu’un contrôle excessif des prix peut aussi conduire à décourager la production.
3 Commentaires
Cool Cat
En Octobre, 2011 (21:48 PM)N'goné Latyr
En Octobre, 2011 (07:51 AM)Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur de cet article.
Si on prend le cas du Sénégal où la majorité de nos produits sont exportés vers l'Europe pour des liquidités au détriment des pays de la sous-région.
Par exemple la filière poisson, la majorité des sénégalais ont du mal à trouver du mérou ou autres espèces de poissons à Dakar, hormis la sur pêche due au pillage de nos ressources halieutiques par les grandes puissance.
Je pense qu'on devrait d'abord satisfaire la demande intérieure et la sous-région, avant de penser à l'exportation par une politique cohérente de notre agriculture (mécanisation, infrastructures des routes, transports etc...).
Il faut d'abord nourrir son peuple avant d'aller nourrir les autres !
Merci,
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Astousall
En Octobre, 2011 (12:40 PM)L' Afrique Sub-Saharienne et plus particulierement l'Afrique de l'Ouest peut et doit produire pour une population qui augmente grace aux soins medicaux et sanitaires. Les communautes de la CEDEAO ont les capacites physique, intellectuelles, technologiques , industrielles et financieres pour produire suffisamenent pour la consommation regionale et meme l'exportation.
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