Le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, M. Amadou Kane, a suggéré mercredi à Dakar, la mise en place dans son pays, de mécanismes et d’outils devant permettre une meilleure évaluation de la dépense publique avant et après l’exécution du budget de l’Etat.
« J’invite mes services compétents à internaliser les techniques utilisées afin de pouvoir réaliser régulièrement, à une périodicité qui sera fixée, des revues de dépenses publiques dans les secteurs différents afin de permettre aux décideurs politiques de mieux apprécier l’efficacité et l’efficience de l’action publique », a déclaré M. Kane, à l’ouverture d’un atelier de revue des dépenses publiques du Sénégal organisé par la Banque mondiale.
Devant les participants qui sont des agents des ministères sénégalais, l’ensemble des partenaires au développement du Sénégal, la société civile ainsi que les collectivités locales, M. Kane a par ailleurs estimé que la revue des dépenses publiques est un exercice important pour un pays comme le Sénégal qui a un faible revenu et de surcroit dans un contexte de rareté des ressources.
« Nos procédures nationales doivent être plus attractives pour recevoir le flux d’aide extérieure que nous attendons de nos partenaires au développement », ajouté M. Kane.
Il a rappelé que lors de la décennie écoulée, les dépenses publiques au Sénégal sont passées de 19,8% à environ 30% du produit intérieur brut (PIB).
Il a toutefois reconnu que le niveau d’atteinte des objectifs de développement semble ne pas être en phase avec les performances que l’on pourrait attendre du niveau d’engagement financier de l’Etat.
« Une analyse liant l’indice de développement humain (IDH) des Nations Unies avec le niveau des dépenses publiques par habitant en termes de parité des pouvoirs d’achats a montré que la performance du Sénégal est de loin en-deçà de la moyenne des pays qui ont le même niveau de dépenses publiques par tête et que le gap se creuse au fil du temps »,a-t-il soutenu
2 Commentaires
Listo
En Juin, 2012 (10:27 AM)Au fait que devient l'ancien ministre des Finances, Ablaye Diop, le guignol présenté comme le meilleur ministre des finances Africain: il faut vraiment que les ministres des finances Africains soient tous des nuls pour que celui là soient leur champion!
Mais comme aujourd'hui, tout se paie et s'achète, il suffit de s'adreser à un bon cabinet de lobbying: son maitre Ablaye Wade , y excellait à un moment donné avec ses médailles, et diplomes de divers organismes américains payés en nombre couverts servis dans de prestigieux hotels aux Usa!
Ablaye Diop était le spécialiste du détricotage de la Loi des Finances votée par l'Assemblée nationale: les députés de Wade votaient le budget, et en cours d'exercice, Ablaye Wade tel un roi, et selon sa vision, l'urgence ou autre donnaient directement des instructions à Ablaye Wade qui tel un valet, s'exécutait et de nouvelles priorités se dessinent!
Comment donc a été financé le plan Takkal par exemple, pourquoi y avait il tant de greves et de frustrations sociales et que tel ou tel groupe de gens n'étaient pas payés pendant 3 ou 4 mois, que l'on devait jusqu'à 2 ans d'arriérés de paiement au secteur priveé etc etc!
On ne gére pas un Etat comme une épicerie et encore une épicerie a des normes !
Il est en effet temps de retourner à l'orthodoxie et avant les réformesnécessaires
Listo
En Juin, 2012 (11:02 AM)Comment a été financé le plan Takkal, pourquoi y avait il tant de greves et fronde sociale, pourquoi les entreprises Pme et le secteur privé pouvaient elles trainer des arriérés de paiement de la part de l'Etat allant jusqu'à 24 mois et plus pour certaines
A un moment donné le pays était géré par Wade, comme le ferait un informel avec sa boutique, ce qui sauvait était seulement que le Sénégal est imbriqué dans un espace communautaire ou iil y a des règles et des gard fous mais aussi et surtout il y a des gendarmes puissants qui régulièrement fouinent dans nos comptes car ils nous ont preté de l'argent!
Mais il est bientemps que l'on retourne à l'orthodoxie et bien avant les réformes nécessaires et pour cela nous faisons suffisamment confiance, au Premier Ministre choisi ,ainsi qu'au ministre des Finances, non pas parceque nous sommes partisans, nous sommes partisans de rien ni de personne, mais parce que nous savons qu'eux, ne sont pas des politiciens mais des professionnels qui ne trahiront, dans ce domaine, leur ethique!
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