Le Haut Conseil du dialogue social (HCDS) a ouvert, mardi, sa sixième assemblée plénière dans le but, selon sa présidente Innocence Ntap Ndiaye, de former et sensibiliser les acteurs dans leur transition vers l’économie formelle.
‘’Nous entamons cette assemblée dans l’espoir de voir les acteurs de l’économie bénéficier d’une formation sur les avantages d’adhérer aux PME mais aussi les accompagner dans leur transition vers l’économie formelle’’, a-t-elle dit.
Cette 6ème assemblée plénière du HCDS, d ’une durée de quatre jours est axée autour du thème ‘’ Le dialogue social : un levier de formalisation et de développement des PME.’’ Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs du Plan d’action triennal 2015-2018 du HCDS en direction des acteurs de l’économie Ainformelle.
Il s’agit, d’une part, de les sensibiliser et les former dans la perspective de les accompagner dans leur transition vers l’économie formelle, et d’autre part, de créer les conditions pour qu’ils bénéficient d’une protection sociale adéquate et adaptée aux caractéristiques du secteur au sein duquel ils évoluent.
‘’Le temps est en effet plus que jamais à l’action (…) mais cette action doit aussi se déployer dans une dynamique participative pour capitaliser les apports de tous’’, a soutenu Innocence Ntap Ndiaye.
Selon elle, "c’est seulement de cette manière que nous pourrons permettre à notre pays de relever les nombreux défis liés à la réalisation des projets phares et pouvant être suscités par les réformes prioritaire du PSE".
Ce cadre de référence des politiques publiques prévoit au moins que cinq projets phares auront des impacts directs sur les PME et les unités de l’économie informelle.
Il s’agit du projet de développement intégré de l’agriculture familiale, de trois autres devant promouvoir la modernisation de l’économie sociale et solidaire et du projet d’encadrement et de promotion des mines artisanales.
SDI/ASG
5 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (18:15 PM)On disait que l'argent est disponible et que les jeunes se devaient de présenter des dossiers pour acquérir des financements , çà c'est pour quand? Des jeunes ayant subi des formations depuis 2015 et jusqu'ici , ils ne voient Rien .C'est vraiment regrettable malheureux pour notre pays.
Anonyme
En Octobre, 2016 (20:34 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (07:33 AM)Alors ,il faut créer des Fonds de garantie d'un montant de UN MILLIARD de nos francs dans dans une banque de chaque région de ce pays qui travaillera en collaboration avec la chambre de Commerce locale afin de permettre aux Opérateurs locaux d'y accéder en respectant les critères plus souples . Ce sera une enveloppe de 14 milliards de Francs CFA .
TRES TRES REALISABLE ,ET FAISABLE .
Anonyme
En Octobre, 2016 (08:51 AM)Un Fond de garantie existe déjà au senegal, mais son budget ne lui permet pas de répondre à la forte demande et certaines banques sont plus intéressées par leur responsabilité commerciale.
La BNDE comme banque de développement reste une banque classique et ses critères ne sont pas des plus souples.
Anonyme
En Octobre, 2016 (10:12 AM)Participer à la Discussion