Les sanctions infligées (fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes) par la CEDEAO au Mali risquent d’avoir de fâcheuses conséquences sur l’économie sénégalaise. En effet, le corridor Dakar - Bamako joue un rôle vital dans les échanges commerciaux entre le Mali et le Sénégal. Ce, avec un trafic d’un million de camions par jour qui rapporte 253 milliards de F CFA à notre économie. En outre, indique l’économiste Ndongo Samba Sylla «comme destination à l’exportation, le Mali (474 milliards de F CFA en 2020) est plus important que tous les pays de l’UE réunis (264 M ; France 44M)». Selon le panafricaniste, «en acceptant les sanctions de la CEDEAO contre le Mali, le Sénégal se tire une balle au ventre». Pour rappel, de manière officielle, le gouvernement malien a pris la décision d’appliquer le principe de réciprocité, en fermant ses frontières aux pays membres de la CEDEAO.
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