Le marché du tourisme connaît "une petite reprise" au Sénégal, dynamique que certaines mesures pourraient aider à consolider, a plaidé jeudi le secrétaire permanent du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière au Sénégal (SPIHS), Moustapha Kane.
"Il y a une petite reprise dans le secteur du tourisme qu’il faut accompagner par des mesures", a dit M. Kane, s’entretenant avec l’APS, dans le cadre de la 39ème édition du Salon du tourisme, IFTM Top Resa, qui se poursuit à Paris, au Parc des expositions, Porte de Versailles, jusqu’à vendredi.
Plus de 80 structures évoluant dans le secteur du tourisme ou en relation avec le secteur participent à cet évènement qui a démarré mardi.
La Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristique du Sénégal.SAPCO, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) ainsi que le SPIHS font partie des structures sénégalaises participant à ce salon.
De même que le FONSIS (Fonds souverain d’investissements stratégiques) l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux, (APIX), les Aéroports du Sénégal (ADS), entre autres.
Dans le domaine du tourisme, le Sénégal a pendant longtemps misé sur le balnéaire à travers les stations de Saly, du Cap-Skiring, Saint-Louis, a rappelé Moustapha Kane, soulignant que le marché français représente une grande part de la destination Sénégal pour le tourisme de loisirs.
Le responsable du SPIHS a fait état d’un "désengagement des Tours opérateurs" actuellement, à cause de l’avancée de la mer à Saly-Portudal, la station balnéaire de la Petite-Côte sénégalaise, dans le département de Mbour (ouest).
Outre ce phénomène entraînant la disparition des plages, l’instauration du visa d’entrée (supprimé par la suite), l’épidémie Ebola, qui avait longuement sévit en Afrique de l’Ouest, ont également contribué à ce désengagement des TO.
Moustapha Kane dit cependant constater "une petite reprise", certes "aléatoire", car la plupart des Tours opérateurs qui arrivaient n’ont pas encore repris leurs activités sur le Sénégal, le balnéaire étant "un tourisme de masse".
Pour consolider la petite embellie désormais observée, il faut, selon lui, des mesures d’accompagnement incluant la réfection des plages, la mise à niveau du parc hôtelier, améliorer la qualité du service.
De même, il faut insister sur les questions sécuritaires, "car les clients ont besoin d’être rassurés (…)", a ajouté M. Kane, soulignant la nécessité d’une communication plus soutenue sur la promotion de la destination Sénégal.
Ces actions, ajoutées à la maîtrise des besoins de la clientèle, devraient rendre la destination Sénégal plus compétitive, sans compter que l’Etat doit selon lui parallèlement régler "le problème de l’accessibilité de certaines zones".
Le secrétaire permanent du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal (SPIHS) souligne que le touriste doit pouvoir aller jusqu’à Saint-Louis, au Cap-Skiring, Tambacounda, etc.
A propos, il a salué le programme de modernisation des aéroports mis en œuvre par l’Etat, compte tenu des liens entre tourisme et le transport aérien.
A ses yeux, les autorités "ont commis l’erreur de séparer"’ les ministères du Tourisme et des Transports aériens lors de la composition de l’actuel gouvernement.
Pour Moustapha Kane, l’Etat doit être conscient des enjeux du tourisme dans le développement, le Sénégal disposant de "nombreux atouts" dans ce domaine.
La 39ème édition, IFTM Top Resa rassemble pendant 4 jours, du 26 au 29 septembre, l’ensemble des acteurs du tourisme à Paris.
Ce salon, lancé en 1978 et dénommé "Top Resa", se tenait à Deauville et était spécialisé dans la cible loisirs, avant de changer légèrement de nom en 2008 pour s’appeler "IFTM Top Resa’".
La manifestation déménage dans ce cadre à Paris et devient un salon multi-cibles couvrant tous les motifs de déplacements : loisirs, affaires, événementiels.
Economie
7 Commentaires
Kutana
En Septembre, 2017 (17:02 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:12 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:16 PM)Doff Niit
En Septembre, 2017 (22:04 PM)Je me demande comment nous sommes arrivés à ce stade de désintéressement de nos dirigeants à la bonne formation de l’avenir de notre pays. Que nous apporte la Turquie de Erdogan jusqu’à ce que le Président Macky Sall, le Premier ministre B A Dionne et le Ministre de l’éducation nationale Sérigne Mbaye Thiam veulent sacrifier l’avenir de milliers d’enfant sénégalais innocents. Pourtant les services politico-stratégiques sénégalais doivent savoir que la Turquie de Erdogan n’est pas viable, car la Turquie de Erdogan risque de finir comme la syrie. Déjà sur le plan économique, ce pays est en chute libre. La turquie est de plus en plus isolée sur la scène internationale. D’ici quelques mois la guerre contre les kurdes va reprendre de plus belle, car les kurdes (irakiens, turques et syriens) vont accélérer la création de leur état.
Nos dirigeants ont-ils oublié cette règle élémentaire qui veut qu’un pays n’ait pas d’amis et n’a que des intérêts. L’intérêt immédiat que peut tirer nos dirigeants sur cette affaire vaut-il l’anéantissement de l’excellent cursus scolaire qu’aurait pu avoir ces milliers d’enfant sénégalais ? Je ne le crois pas, car la vraie richesse du Sénégal réside dans la qualité de ses ressources humaines.
Chers dirigeants, (Président Macky Sall, Premier ministre B A Dionne, et Ministre de l’éducation nationale Sérigne Mbaye Thiam), on vous a confié notre Sénégal pour que vous défendiez nos intérêts, nous sénégalais, et pas vos intérêts, ni ceux d’un fou dictateur sanguinaire turc.
Anonyme
En Septembre, 2017 (08:46 AM)Court terme:
1> Reduire les prix
2> Nettoyer le pays
3> mettre en place des campings
Moyen terme:
Augmenter les sites touristes, parks, monuments,
infrastructures,
contruire des dispensaires, hopitaux....
Anonyme
En Septembre, 2017 (09:45 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (10:06 AM)Participer à la Discussion