L’actualité est dominée par le débat sur le Plan Sénégal Emergent qui vise un taux de croissance de 7% à 8%. Un plan directeur qui a été conçu en prenant en compte les attentes des Sénégalais, via plus de 160 entretiens menés partout dans le pays et portant sur une vingtaine de secteurs.
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) s’est inspiré des différentes recommandations de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) dont l’objectif est de porter le taux de croissance annuelle à 7 à 8%, afin de faire du Sénégal, un pays émergent à l’horizon 2017.
Après l’assainissement des finances publiques, le Chef de l’Etat a fait de la croissance économique, une priorité de son programme de gouvernance. Pour ce faire, le PSE ambitionne de faire de l’Energie, un levier fort de croissance, en diversifiant les sources d’énergie pour avoir une autonomie suffisante d’ici à l’horizon 2017. Ensuite, le PSE compte développer un capital humain à forte potentialité de valeur ajoutée, couvrir les besoins des populations en santé, participer activement à l’habitat social, moderniser l’administration, développer les routes et chemin de fer…
«Le financement de tous ces projets majeurs se fera d’abord par un appel à l’investissement national (Secteur privé) et par la suite, par un appel à investissement étranger (IDE)», a rappelé Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances.
Il faut dire que le développement d’un pays passe, entre autres, par la qualité de ses infrastructures et la fluidité de ses voies de transport. La voie de l’émergence sera bâtie sur un maillage plus dense de routes, d’autoroutes, de pistes rurales et la redynamisation du chemin de fer. Tout ceci, dans l’optique de faciliter les échanges commerciaux entre les pays et le désenclavement de certaines zones du territoire. Des projets d’envergure ont été bâtis autour de cet axe stratégique.</p>
Le Programme Triennal d’investissement Publics (PTIP 2014 – 2016)
Le Programme Triennal d’Investissement Publics (PTIP 2014 – 2016) d’un coût de 3 467 milliards FCFA a été adopté et passera dans sa phase de réalisation à partir de 2014. C’est un programme qui a été conçu afin d’engager les réformes institutionnelles et réglementaires nécessaires pour atteindre une certaine efficience et il fait intervenir les Partenariats Publics Privés (PPP) dans son mode de financement. Les PPP permettent d’alléger le poids de l’infrastructure sur les budgets des Etats et de compléter les financements publics insuffisants. Plus de la moitié du financement provient des ressources internes, chiffrées à plus de 1800 milliards de nos francs. Le reste des ressources sera supporté par des investisseurs extérieurs.
Les chantiers engagés concernent des domaines stratégiques importants que sont, entre autres, la construction de l’autoroute AIBD-Thiès-Touba, long de 120 km pour un coût de 400 milliards de FCFA. La construction du port sec de Kaolack pour un coût de global de 30 milliards de FCFA. Le fumeux projet de tramway de Dakar, qui suscite pas mal d’interrogations, lorsqu’on sait que sa faisabilité reste douteuse du fait du déficit énergétique notoire au Sénégal. D’ailleurs, les infrastructures énergétiques ne sont pas en reste dans ce vaste programme avec 9,8% du budget alloué à ce secteur. En perspective de 2017, il faut trouver le financement des investissements pour une puissance installée de 1 095,5 Mégawat et pour un montant de 1 982 milliards de FCFA dont 25% en Partenariat Public Privé
15 Commentaires
Kadiatou Diongoma Bà
En Janvier, 2014 (18:51 PM)Watehever
En Janvier, 2014 (18:53 PM)Du grand n'importequoi politique comme d'habitude .
Un Passant
En Janvier, 2014 (18:56 PM)Tarkhiss
En Janvier, 2014 (19:03 PM)Pour avoir 800milliards,il suffit de croire au secteur privé du senegal.A lui seul il peut degager les investissements sans pour autant qu'on soit endetté.
Croyons en nous memes.Les Serigne mboup et autres patrons du senegal peuvent mobiliser les sommes pour le developpement du pays.
De grace monsieur sall laisse les blancs et croit aux possibilités des fils du pays.
"koula abal beut foumoula khol lo ngay khol"
Les français défendront toujours leurs intérêts.De grace ne contractez pas cette dette
Sebi
En Janvier, 2014 (19:17 PM)Que les pilleurs de notre cher Senegal rambourgent jusqu au drrnier centime et passent le restant de leure vie en prison .
Dih
En Janvier, 2014 (19:48 PM)Marie Fall
En Janvier, 2014 (19:48 PM)Des pays avancent quotidiennement sans tambour ni trompette. Il y a trop de folklore dans ce pays.
Il faut rompre avec cette culture de la parole et du griotisme pour adopter celle de l'action et du travail bien fait.
Pharoah
En Janvier, 2014 (19:54 PM)Pour répondre à Sebi que peut -on piller dans ce pays ou il n'y a rien sauf des mosquées et de grands voleurs
Macky La Poisse
En Janvier, 2014 (20:07 PM)Lose
En Janvier, 2014 (20:43 PM)De DG de petrosene a 1ere ministre en passant par president de l' assemblee Nationale ,ce monsieur n'a jusqu'a present aucune vision pour gouverner le pays. Mais ca serait un miracle qu'il en soit capable car son plus grand ambition selon Jules Diop ,serait d'etre chef agende a tambacouda.
Le Claire
En Janvier, 2014 (20:57 PM)Tout comme l'adage le dit souvent "ceux qui reussissent sont ceux qui savent rever" de par ces dires, il apparait clairement que si tu veux reussir, il faut rever, c'est-a-dire voir grand et te donner les moyens concraits afin d'atteiendre ce grands destin qu'on s'est fixe. Si le president s'est fixe pour objectif de faire du Senegal un pays emergent, doit on l'aider oui ou non? Que le Senegal le reussisse ou non Maki Sall lui est deja emergent. L'emergence concerne plutot le pauvre citoyen que nous sommes. Je disais ici tantot que le domaine de la politique n'est pas mon fort; et cela pour la simple raison que c'est le domaine ou le citoyen perd toute raison pour se maudire lui-meme. Exemple Wade etait president pendant 12 ans, et pendant ces annnes des senegalais , le maudissaient, priaient pourqu'il echoue dans la mise en execution de son programme de gouvernement. De meme Maki Sall est president, aujourd'hui il est maudit par certain senegalais qui prient chaque jour pourqu'il echoue, oubliant que le programme de gouvernement n'est que programme de sortir le pays, les populations de la souffrance. Le president veut lutter pou que tu aies a t'en sotir, toi tu lutes pourqu'il dans cette tache. Ici maudire le president revient a se maudire soi-meme. Moi je n'attaque un president qu'a leur du bilan; qu'a-t-il dire dans son programme quand on votait? L' a-t-il fait? Si oui il merite un autre mandait. Si non, il ne le merite plus car c'est un menteur. Je ne maudait jamais un president car pour moi, le faire c'est compliquer moi meme ma vie. Mon energie, mes prieres, je les gardes pour ameliorer ma vie. Si le president reve grand, on doit l'amener a realizer cela et non le decourager. C'est ainsi que nous pourrons nous en sortir. Je crois que Mahatma Gandhi a dit" Rever seul c'est de l'utopie mais rever ensemble c'est de la realite" Revons donc ensemble pour faire de cette emergence une realite.
Rahne
En Janvier, 2014 (21:20 PM)N'goné Latyr
En Janvier, 2014 (22:00 PM)Comment peut-on parler d'mergence si certains paramètres ne sont pas au rendez-vous ?
Voici ma feuille de route :
1°) - Une reconversion totale des mentalités par l'éducation (formation des jeunes, centres techniques, etc...)
2°) - Une maîtrise parfaite des volets énergétiques et de l'eau (forages, canaux d'irrigation, mix-énergétique).
3°) - Développer et moderniser l'agriculture, l'élevage et la pêche (mécanisation,semences de qualité, etc...).
4°) - Créer des infrastructures (routes ou pistes de production, stockage, etc...).
5°) - Développer le secteur du tourisme (nettoyage des plages, écoles hôtelières, formation des jeunes).
6°) - Nettoyer la saleté et la pagaille qui règnent dans ce pays.
Merci,
Pharoah
En Janvier, 2014 (22:51 PM)Tant que la population Sénégalaise aura le cerveau anesthésié par la religion , les marabouts et les coutumes d'un autre age comment croire à une quelconque émergence ????
Oupane
En Janvier, 2014 (23:13 PM)Participer à la Discussion