Le Sénégal consacre près de 64% de ses ressources intérieures au renforcement de ses infrastructures socio-économiques afin de favoriser sa transformation économique a dit, mardi à Dakar, le chef de l’Etat, Macky Sall qui invite les autres pays africains à en faire de même.
"Je voudrais souligner que le Sénégal consacre près de 64% de ressources prévues dans le programme triennal d’investissement, soit plus de 3021 milliards de FCFA sur la période 2017-2019 au renforcement des infrastructures socio-économiques", a-t-il dit.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition de l’Assemblée des actionnaires d’Africa50 initiée par la Banque africaine de développement (BAD), Macky Sall a précisé que ces efforts visent à "favoriser la transformation économique conformément aux orientations stratégiques du PSE", le Plan Sénégal émergent.
Selon le président de la République, "cet effort doit être fait par l’ensemble des pays africains qui doivent accompagner et soutenir Africa50".
"Nous allons demander au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de libérer la moitié du capital et non pas le quart et nous autoriserons la Sénélec à vous accompagner dans le projet de la centrale solaire de Malicounda (Mbour) comme partenaire à 10 ou 15%", a-t-il dit.
"Nous avons un fonds souverain, même s’il est encore balbutiant. Avec la Sénélec, ils pourraient être des coactionnaires pour booster ce projet", a expliqué Macky Sall.
Pour le Président Sall, "la création du fonds d’investissement en infrastructures Africa 50 traduit l’ambition du continent de se doter d’un instrument approprié pour une mobilisation optimale de financements privés dans les infrastructures".
Il a appelé les pays africains "à adhérer à ce fonds qui permettra de résorber ce déficit en matière d’infrastructures".
"Voila pourquoi nous devons poursuivre les réformes institutionnelles destinées à améliorer le climat des affaires et à assurer le développement des marchés des capitaux et à mettre en place des instruments adaptés aux financements de projets ciblés", a-t-il insisté.
D’après le chef de l’Etat sénégalais, "le défi est immense mais l’espérance est permis car l’Afrique est aujourd’hui un pôle de croissance où l’on peut investir, sécuriser son investissement et le rentabiliser".
Economie
4 Commentaires
Ddiop
En Septembre, 2017 (18:57 PM)Qu'attende le Senegal pour lancer "mobil banking"? l'exemple du Kenya et d'autres...
Anonyme
En Septembre, 2017 (19:02 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (19:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (19:40 PM)Pouvez-vous aussi nous lister quelques réalisations dans ce sens?
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