Dans le cadre du « Programme ministériel » du Salon mondial de la téléphonie mobile, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Abdou Karim Sall, a co-animé une table ronde, hier, sur le thème : ‘’Le chemin vers la 5G : un parcours sans obstacle vers 2020 et au-delà commence avec du spectre harmonisé’’.
Le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) participe au Congrès Mondial de la Téléphonie Mobile / GSMA 2018 à Barcelone, en Espagne. Mais, cette fois-ci, il y est en tant que panéliste. Dans le cadre du « Programme ministériel » de ce salon mondial, M. Abdou Karim Sall a co-animé une table ronde, ce mardi 27 février 2018, sur le thème suivant : ‘’Le chemin vers la 5G : un parcours sans obstacle vers 2020 et au-delà commence avec du spectre harmonisé’’.
Sur la base d’exemples de services mobiles 5G, le panel en question a permis de définir quelques orientations essentielles qui sont nécessaires au lancement futur de cette haute technologie. En attendant, tous ou presque s’accordent sur un fait : « La vitesse, l’étendue et la qualité des services 5G dépendront du soutien des gouvernements et des organismes de régulation pour la mise à disposition à temps de la bonne quantité et du bon type de ressources spectrales, le tout dans les bonnes conditions ». Cet accès au spectre sera donc une composante critique dans la mise sur le marché de technologies 5G.
Les débats ont été très intéressants et d’un niveau très élevé avec notamment la participation d’éminentes personnalités du secteur. Les participants ont échangé sur des sujets importants relatifs au thème du jour. Pour les différents intervenants, le plus urgent aujourd’hui est de voir comment trouver et libérer les fréquences 5G dans chaque pays. Il y avait autour de la table des ministres africains des Télécommunications et de l’Économie Numérique à savoir Aurélie Adam Soule Zoumarou du Bénin ou encore Hadja Fatoumata Ouattara Sanou du Burkina Faso et Emery Okundji Ndjovu de la RDC. Le ministre sénégalais, lui, s’est fait représenter par son Directeur des Télécommunications, Monsieur Modou Mamoune NGOM.
Devant un parterre d’experts en la matière, le Directeur général de l’Autorité de régulation du Sénégal s’est montré convaincant dans ses interventions puisque, rapporte une note de l’Artp, les organisateurs de GSMA et tous ses pairs lui ont décerné une motion de félicitations après son exposé.
En effet, pour les inconditionnels de la haute technologie, le « Mobile World Congress » est, sans nul doute, l’un des événements majeurs de l’année. Avec plusieurs centaines de milliers d’exposants, de participants et de visiteurs, le MWC est l’occasion, chaque année, pour tous les géants mondiaux des TIC et surtout les marques de smartphones de présenter au public leurs derniers produits.
La présente édition du Congrès Mondial de la Téléphonie Mobile s’est ouverte ce lundi 26 février 2018. Elle va prendre fin jeudi prochain.
7 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (18:08 PM)Julio_75
En Février, 2018 (19:58 PM)Au Sénégal, nos opérateurs ont déjà du mal à nous assurer une technologie 3G convenable, correcte, alors franchement c'est de la foutaise que de nous parler de la 5G.
Même la 4G dont on parle partout n'existe pas encore au Sénégal. Oui, certes nos portables affichent un réseau 4G ou LTE mais la réalité est que les débits et services proposés sont trop faibles et sont surtout ceux de la 2,5 G voir de la 3G.
Et s"agissant du MWC, c'est surtout un RV pour les professionnels du secteur des Telecom (Opérateurs, Constructeurs et autres créateurs de services ). C'est un événement ou les professionnels exposent leurs créations, leurs idées et leurs avancements sur les projets, signent des contrats, des partenariats pour travailler ensemble sur des problématiques complexes. Oui et bien sûr ils vont parler de la techno 5G qui n'est toujours pas encore standardisée c a d il y'a plein d'acteurs qui se regroupent entre eux et qui travaillent sur le sujet mais rien n'est encore définit de manière concertée sur cette technologie.
Bref, les politiques et leurs opinions ou idées n'ont aucune valeur sur ce sujet d'autant plus que nous sommes dans un domaine qui évoluent très rapidement.
Les abonnés sénégalais se plaignent tous les jours de la mauvaise qualité offerte par les piétres opérateurs. Alors l'ARTP ferait mieux d'exiger aux opérateurs de respecter les cahiers de charges et d'améliorer la qualité de service médiocre de leur réseau.
Anonyme
En Février, 2018 (20:30 PM)Khatior-bi
En Février, 2018 (21:02 PM)Du moment qu'un service de qualite qui couvre l'ensemble du territoire. La presence et la disponibilite de la 4G est une vraie blague.
Anonyme
En Février, 2018 (23:02 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (08:20 AM)Plus sérieusement parler de 5G alors qu'elle n'est déployée que pour des tests dans des pays développés et que l'on sait qu'il faut en général autour de 3ans pour que cela soit d'actualité en Afrique. Posez vous la question combien de pays ont la 4G en Afrique et vous comprendrez que ceci est une communication uniquement politique.
ARTP a trop de directeurs politiques qui ne font de la régulation des Télécoms mais servent des intérêts politiques.
Wareg
En Mars, 2018 (09:42 AM)Vive le Sénégal !
cordialement.
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