Les jeunes et la “ruée vers le e-commerce” : arnaque ou avenir ?
Au Sénégal, comme dans de nombreux pays africains, le e-commerce séduit une jeunesse ambitieuse, avide d’indépendance financière et de nouvelles opportunités. Des plateformes comme Facebook Marketplace, Instagram, ainsi que des sites de dropshipping et autres boutiques en ligne, voient un afflux croissant de jeunes entrepreneurs. Cette tendance, amplifiée par l’essor du numérique et la pénétration des smartphones, est perçue à la fois comme un levier d’émancipation économique et un terrain propice aux arnaques et échecs.Cependant, le taux d’échec dans ces entreprises en ligne reste élevé, avec près de 70 % des jeunes e-commerçants qui abandonnent leur projet dans les deux premières années. Ce phénomène s’explique par plusieurs facteurs : manque de formation en gestion, difficulté à accéder à un capital de départ, absence de cadre réglementaire clair et surtout, la multiplication des escroqueries liées aux fausses promesses de gains rapides et aux fournisseurs peu fiables. De nombreuses jeunes victimes tombent dans des pièges de pseudo-formations payantes, de fausses plateformes ou d’arnaques aux investissements.Pour accompagner cette dynamique, certaines initiatives publiques et privées ont émergé, proposant des formations, un accompagnement technique et parfois un accès à des microcrédits. Toutefois, ces dispositifs restent insuffisants face à l’ampleur du phénomène. La question de la régulation du e-commerce, la sensibilisation aux risques et la mise en place d’un environnement sécurisé pour les jeunes entrepreneurs sont des défis majeurs à relever pour transformer cette “ruée vers le e-commerce” en un véritable moteur de développement économique durable.
ça ne doit pas surprendre ce que vous venez de nous dire.
Le E -commerce nécessite de la compétence, la maîtrise de l'outil informatique et des applications. alors où vont - ils monnayer ces compétences dans un pays où les 3/4 des dépenses sont à des fins de prestiges.
Avant de payer des voitures pour les députés, avant d'aller à la Mecque, il faut payer les vacataires des centres de formations, des universités qui n'ont que ça comme travail. Plus de 8 mois les HS des vacataires ne sont pas payées
Répondre à Boukouh
Patriote forever il y a 2 mois
E commerce au Sénégal c'est pas fiable.Produits non conformes et surtout de qualité douteuse Les retours sont parfois compliqués Je préfère aller en magasin avec adresse physique et voir de près la marchandise.Meme en magasin on te sort le fameux mensonge amna mingui dépôt.....
Commentaires (3)
amna mingui dépôt.....
ça ne doit pas surprendre ce que vous venez de nous dire.
Le E -commerce nécessite de la compétence, la maîtrise de l'outil informatique et des applications. alors où vont - ils monnayer ces compétences dans un pays où les 3/4 des dépenses sont à des fins de prestiges.
Avant de payer des voitures pour les députés, avant d'aller à la Mecque, il faut payer les vacataires des centres de formations, des universités qui n'ont que ça comme travail. Plus de 8 mois les HS des vacataires ne sont pas payées
E commerce au Sénégal c'est pas fiable.Produits non conformes et surtout de qualité douteuse Les retours sont parfois compliqués Je préfère aller en magasin avec adresse physique et voir de près la marchandise.Meme en magasin on te sort le fameux mensonge amna mingui dépôt.....
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