Si l'élection de M. Alassane Robert Diallo au poste du Directeur Général de l'Ipres ne fait plus l’ombre d’un doute, le président du syndicat des travailleurs hésite néanmoins entre la poursuite des négociations de leur plate-forme revendicative et la trêve, avec a priori une préférence pour la première. Joint au téléphone Thierno Guèye estime «qu'il faut nécessairement solder le problème des travailleurs ».
"Nous remercions Dieu pour la nomination de M. Diallo comme Dg de l’Institution de Prévoyance de Retraite du Sénégal (Ipres). Elle est l'une de nos revendications. C'est un choix raisonnable que le Conseil d'Administration a effectué". C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre M. Guèye avant de s’appesantir sur les aspects qui doivent être des priorités pour le nouveau Dg. "Aujourd'hui, il faut nécessairement solder le problème des travailleurs.
Et aussi améliorer les pensions des retraités, mettre en place une politique hardie de recouvrements, et surtout instaurer la stabilité au niveau de l'Ipres", a affirmé M.Guèye au nom des travailleurs de l’Institution. Les faits lui donnent raison puisque l'Ipres a connu des moments difficiles ces derniers temps avec des limogeages et des nominations de Dg. "Il nous faut rapidement des réformes qui limitent le champ d'action du directeur général et du conseil d'Administration", souhaite M. Guèye qui sur la même lancée nous confie que malgré cette élection, ils (Ndlr : la direction générale et lui) poursuivent toujours les négociations sur leur plate-forme revendicative qui tourne d’ailleurs autour de l’âge de la retraite à 60 ans, le rapatriement de pré-logement, la promotion interne, le renouvellement de la grille salariale. Les travailleurs de l'Ipres avaient toujours prôné la promotion interne. Aussi, avaient-ils dénoncé avec vigueur l’attitude fractionnelle d’un certain lobbying mû uniquement par des intérêts matériels et dont la démarche est aux antipodes des réelles préoccupations et aspirations du personnel qui souhaite une vie décente.
Le combat pour la nomination de Alassane Robert Diallo au poste de directeur général de l’Ipres a été difficile. Les travailleurs ont aujourd’hui réussi à décrocher la promotion interne. Il n’y a plus qu’à espérer que ce nouveau directeur général sera capable de gérer cette structure qui depuis longtemps vit dans l’instabilité avec le passage de plusieurs directeurs généraux. Mais également qu’il ait une oreille attentive aux multiples revendications des travailleurs.
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