Après l’euphorie de la prise de possession, à hauteur de 34%, des actions de la Société africaine de raffinage (Sar), la firme saoudienne Bin Laden fait face à la fronde des travailleurs de cette société. Ces derniers réclament les 250 millions de francs Cfa qu’elle leur avait promis et menacent de se faire entendre dans les prochains jours. Cheikh Tidiane Sy, le Pca de la boîte, a prévu de les rencontrer aujourd’hui, pour désamorcer la crise.
La rencontre prévue aujourd’hui entre Cheikh Tidiane Sy, président du conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar), et les travailleurs de cette entreprise est très attendue. Car de son issue dépendra, en partie, l’attitude des agents de ladite boîte. Ces derniers ont, en effet, menacé de se faire entendre dans les prochains jours, s’ils ne parviennent pas à rentrer dans leurs fonds qui s’élèvent à 250 millions de francs. Cette somme correspond au bonus que le groupe Bin Laden avait promis de leur verser, après avoir pris possession de 34% du capital de la Sar, il y a une dizaine de jours. C’est Cheikh Saad Bin Mouhameb Bin Laden, vice-président du groupe, qui avait d’ailleurs tenu la promesse ferme d’attribuer un million de francs à chaque agent de la Sar…
Mais outre cette affaire, Cheikh Tidiane Sy devra également rassurer les travailleurs sur le scandale des primes de retraite qui s’élèvent à un milliard de francs et qui éclaboussent toujours l’entreprise de raffinage de pétrole. Sur cette affaire, des sources proches des délégués de la Sar affirment que le retour au Sénégal du courtier Chérif Sène (il séjourne actuellement en France), qui était au cœur des transactions douteuses, sera exigé. Les travailleurs ont également prévu de réclamer la tête de tous les autres directeurs qui sont de connivence avec lui et qui sont toujours à leur poste, malgré un avis défavorable de la justice.
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