La loi sur le Partenariat public privé votée hier à l’Assemblée nationale suscite beaucoup d’espoir du côté du gouvernement. Tout porte à croire que le Ppp sera le principal levier d’investissements privés au Sénégal. D’ailleurs, Dakar a déjà listé plusieurs projets ainsi que les fonds nécessaires pour la réalisation.
« Le PAP 2A a identifié un certain nombre de projets réalisables en PPP pour un montant de 2113 milliards et qui sont en lien notamment avec les secteurs des infrastructures routières et maritimes, de l’eau, de l’économie numérique, de la santé, de l’habitat social », révèle le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans un document de presse.
Mais il faudra beaucoup plus pour que le PPP réponde aux attentes des autorités en matière de participation à la croissance du pays. En effet, rien que les 6 secteurs prioritaires du Pap 2a demandent près de 7 000 milliards.
Il s’agit des infrastructures et services énergétiques pour 1 698, 8 milliards FCFA ; de l’agriculture, élevage, pêche nécessitant 1 195,2 milliards de FCFA ; des infrastructures et services de transports routiers estimés à 1 068,8 milliards de FCFA ; de l’industrie avec 1 066,7 milliards de FCFA ; de la santé et nutrition pour 1 023,7 milliards de FCFA et de l’urbanisme et Habitat à hauteur de 935, 3 milliards de FCFA.
Le gouvernement veut ainsi remplacer l’investissement public ayant porté la croissance durant la première phase du Pse par un investissement privé. Mais au vu des conséquences dans certains pays, des questions se posent sur les conséquences sur la dette du Sénégal déjà jugée trop élevée (64% du Pib).
« La maîtrise de la dette publique est l’un des motifs principaux ayant justifié la nouvelle loi PPP. L’objectif du Gouvernement est de mettre en place un cadre juridique flexible, sécurisant et susceptible de mobiliser les moyens financiers du secteur privé pour financer les projets PPP. Cette réforme devrait donc soulager la dette publique », répond le département dirigé par Amadou Hott.
L’on assure que les garde-fous sont déjà mis en place. Ainsi, on va toujours se référer au ministre des Finances qui donne d’abord le quitus quant à la soutenabilité budgétaire avant que le projet ne soit inscrit dans le cycle budgétaire de la dépense publique.
De même, le Conseil national de la dette publique (CNDP) va également s’assurer, au préalable, que les orientations et objectifs du pays en matière de soutenabilité des finances publiques et de viabilité de la dette publique sont respectées.
11 Commentaires
Qui va rembourser ?
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endettement rek en facilité de politiques économiques non essentielles. l'exemple du ter gare' à colobane. plus de 1000 milliards gaspillés pour 34 kms de trajet peinard en peage existant. pauvres futures générations de petits enfants qui vont rembourser la folie dépensière inutile de leurs aïeuls de gouvernants.
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{comment_ads}Kouy Faye ?
il y a 1 semaine (22:47 PM)Sandjoxo
il y a 1 semaine (17:55 PM)Les PPP (Partenariat Public Privé) sont un cauchemar. Tous les pays occidentaux (Allemagne, France, etc...) qui avaient installé ce système commencent à reculer. Selon certains auteurs, "ces mécanismes seraient nuisibles à la démocratie et n'apporteraient pas de réel bénéfice en matière de coût ou d'efficacité de gestion. Il ne serait selon eux qu'un moyen d'imposer une idéologie et de camoufler la dette publique" (Tapez PPP dans Wikipédia). En tout cas, tous ces PPP sont devenus des gouffres financiers pour les citoyens et un pactole énorme pour les investisseurs privés.
Le principe de base du PPP est simple sur le papier : L'investisseur privé finance le projet, le réalise et entretient l'équipement pendant une durée déterminée pendant laquelle l'Etat lui verse un loyer jusqu'au terme du contrat. Le principal danger avec le PPP, c'est qu'à la signature du contrat, Les investisseurs débarquent avec des armées d'avocats aguerris alors que l'Etat se fait représenter par quelques fonctionnaires non formés à ce type de négociation. Et c'est le début du hold up...
1. Libye (79 milliards de dollars)
2. Afrique du Sud (51.988 milliards de dollars)
3. Algérie (46.869 milliards de dollars)
4. Égypte (40.063 milliards de dollars)
5. Nigeria (36.4 milliards de dollars)
6. Maroc (36.071 milliards de dollars)
7. Angola (8.721 milliards de dollars).
Ils vont tous simplement faire ce qu'ils savent faire le plus :
emprunter des sous au nom du pauvre Sénégal, empocher le pactole, et nous envoyer leur putains de gendarmes et policiers corrompus jusqu'aux couilles.
Ndamli
il y a 1 semaine (19:43 PM)Vous vous rendez compte le SN a emprunte en 5 ans quatre fois plus que ce qu'on a emprunte entre 195inches
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vous vous rendez compte le sn a emprunte en 5 ans quatre fois plus que le cumul de la dette publique entre 1960 et 2013. escomptant les revenus du petrole et du gaz en 2021 pour soutenir ce rythme. pas de bol l'alouette n'a pas fait le printemps.
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{comment_ads}Ndamli
il y a 1 semaine (20:04 PM)les secteurs annonces pour ces ppp n'augurent rien de bon. toutes les formes de subventions regulations sont de fait annulees. on ne peut pas surtaxer car on va tuer la consommation. le seul remede qu'ils ont trouve c'est l'inflation, elle va etre galopante. senegalais accrochez vous tout va augmenter et les revenus ne vont pas suivre. les tensions sociales sont en vue. l'eau, le courant, le transport, l'alimentaire et tout ce qui sera importe avec les surtaxes pour capter des fonds, tout va augmenter en fleche.
ce qui pourront acheter acheterons, le reste debrouillez vous.
le reveil sera cauchemardesque.
pour les montants annonces ce n'est pas beaucoup, en fait l'etat n'a plus de budget c'est ce qu'il faut comprendre. on privilegie les prives pour executer les depenses. vous vous rendez compte ils annoncent un budget a 4000 milliards et un mois apres vous disent qu'il faut 2500 milliards du prive pour mener des depenses sous forme de projet pour des secteurs regaliens.
en fait tout ce que l'etat a actuellement va servir a payer les dettes. les retards d'echeances negocies en amont sont mal tombes. a partir de maintenant il faut payer au prix fort a echeance du avec les taux d'interet reel. gare a des impayes car le taux d'interet est multiplie de facto s'il y a risque sur le credit.
donc en resume l'etat veut faire du soul bouki souli bouki.
pour le reste esperont qu'ils pourront solder la dette inetrieure sinon beaucoup de boites vont fermer plus rapidement que prevu. car les banques vont considerer sur le bilan des entreprises ces creances comme irrecouvrables donc de la pure perte qui fera qu'ils ne rallongeront plus aucun credit. au contraire ils accelereront pour recouvrer leur du en premier. quitte a tuer apres la boite.
on va vers 4 tres difficiles annees ou les tensions sociales seront a leur paroxysme. tenir sera difficile.
Avertissement
il y a 1 semaine (19:45 PM)Les PPP peuvent se faire mais d’après nos infos il y aurait des lobbyistes qui veulent en profiter pour s’accaparer de tous les marchés en écartant toute entreprise qui ne ferait pas partie de leur organisation patronale.
Nous suivons avec attention et prendrons les dispositions nécessaires pour éviter cette sale besogne
Momar
il y a 1 semaine (20:42 PM)Le Sénégal est déjà surendetté.
STOP !
Tous les investissements publics devraient être réalisés dans la mise à niveau de l'administration, de la justice, et la lutte réelle contre la corruption.
En résumé, la création d'un environnement favorable au développement plutôt qu'hostile comme actuellement.
La création de richesses et d'emplois, c'est du ressort des artisans et entrepreneurs privés.
Qui ne demandent que cela.
Il a vendu son âme au diable
Il n'a plus de concience
Demain journée de deuil nationale
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