Ce seront près de 460 milliards de F Cfa que la Banque mondiale va injecter dans une vingtaine de projets au Sénégal, a annoncé Juan José Daboub, Directeur exécutif de l’institution des Bretton Woods, qui a invité les autorités à plus lutter contre les malversations et la corruption. Source : Le Populaire - Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la Banque mondiale va injecter 900 millions de dollars (463,574 milliards de F Cfa) à travers une vingtaine de projets. C’est ce qu’a annoncé, hier, Juan José Daboub, Directeur exécutif de l’institution des Bretton Woods.
Ces projets concerneront les infrastructures et le volet social, notamment l’éducation, la santé, l’environnement. « Dans le cadre de ces projets, nous nous efforcerons à responsabiliser les populations », a précisé le Directeur exécutif de la Banque mondiale, à la fin de sa tournée de deux jours au Sénégal. Se félicitant de l’esprit de solidarité qu’il a eu à remarquer au Sénégal, le N°2 de la Banque mondiale a affirmé qu’il rentre avec une vision claire de l’effort que le Sénégal fournit dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, il est d’avis qu’il reste beaucoup à faire dans le combat contre les malversations financières. D’ailleurs, s’agissant de la corruption, M. Daboub a invité les autorités étatiques à promulguer la législation sur le Code des marchés publics et de passer à son application. En outre, a révélé M. Daboub, la Banque mondiale, à travers la Société financière internationale (Sfi), dispose d’un portefeuille de 50 millions de dollars concernant plusieurs domaines en appui au développement du secteur privé. En effet, a-t-il souligné, « c’est seul le secteur privé qui peut créer des emplois permanents. Dans un pays, la seule constante, c’est le secteur privé, la Société civile, les médias. Raison pour laquelle on doit travailler avec eux pour avoir une vision commune ». A cet effet, la Banque s’est engagée à continuer à soutenir le secteur privé pour la création d’emplois. Abordant le phénomène de l’émigration clandestine, José Daboub a estimé que la seule façon de traiter cette question, c’est de créer des opportunités dans les pays d’origine et d’avoir un environnement idoine pour l’épanouissement des entreprises. Car, a-t-il expliqué, un développement a besoin d‘une stabilité macroéconomique
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Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:37 PM)Participer à la Discussion