L’Etat du Sénégal arrivera-t-il à caser les 269 mille jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail ? Selon Ibrahima Hathie, directeur de recherche de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), cela est loin d’être réalisable. Ce dernier, qui a fait une communication, hier, sur : ‘défis démographiques, emplois, pauvreté rurale’, à l’occasion d’un séminaire sur le renforcement de capacités des journalistes sur la Loi d’orientation agro sylvo pastorale et les nouvelles orientations du secteur agricole sénégalais, étaye son propos par l’annonce de l’Etat de recruter 100 mille jeunes par année. Il n’a pas manqué, d’ailleurs, de qualifier ces chiffres de l’Etat comme ‘une goutte d’eau dans la mer’.
Ce nombre de jeunes demandeurs d’emplois ira crescendo pour atteindre 376 mille en 2025 et 411 mille en 2030. Toutefois, il reste convaincu que ‘ce n’est pas avec la Fonction publique que la question de l’emploi sera réglée mais plutôt en développant l’agriculture’, dit-il. Non sans soutenir que ‘l’essentiel de l’emploi et de l’auto emploi est généré par l’agriculture et l’informel’.
Evoquant la pauvreté rurale, Ibrahima Hathie décèle les contrastes existants entre certaines zones et d’autres comme Kolda, qui ont d’énormes potentialités mais où la pauvreté est très accentuée. Cela, dit-il, est dû à son éloignement des marchés et au manque d’investissements publics.
5 Commentaires
Wgh
En Décembre, 2011 (04:12 AM)Makox(le Sage)
En Décembre, 2011 (07:02 AM)Leila
En Décembre, 2011 (11:06 AM)Non. mille ne prends pas "s"
Y6
En Décembre, 2011 (11:46 AM)Lui
En Décembre, 2011 (12:17 PM)Participer à la Discussion