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Economie

Noix de cajou : 95% de la production africaine sont exportés (DG ACA)

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Noix de cajou : 95% de la production africaine sont exportés (DG ACA)

Sur le 1,4 million de tonnes d’anacarde produites chaque année en Afrique, 1,2 million tonnes sont exportées vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil, a déploré, vendredi à Ziguinchor (Sud), le directeur général de l’Alliance africaine pour le cajou (ACA), Roger Brou.


‘’L’Afrique assure 45% de la production mondiale qui tourne autour de 2,5 millions de tonnes. L’Afrique produit à elle seule 1,4 million de tonnes par an. Malheureusement, elle ne transforme que 5% de ce qu’elle produit’’ a-t-il dit.


Le directeur général de l’ACA s'exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les membres du Cadre de concertation des acteurs de la filière anacarde (COFAC) à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor.


M. Brou, de nationalité ivoirienne, a entamé par le Sénégal une tourné qui doit le conduire en Gambie et en Guinée-Bissau, l’un des plus grands producteurs de noix de cajou en Afrique de l’Ouest.


D’après le directeur de l’ACA, 95% de la production d’anacarde africaine est exportée chaque année vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil où ''les noix sont transformées en amande par d’autres industries qui vont se charger de la transformation finale du produit''.


Roger Brou a plaidé pour la création d’une valeur ajoutée en Afrique, en allant vers une politique d’industrialisation de la filière anacarde.


Il estime que la création d’une industrie de transformation des noix de cajou permettra de résoudre le problème du chômage des jeunes et d’assurer des revenus plus importants aux pays producteurs.


Le directeur de l’ACA a encouragé les autres pays producteurs à ''s’inspirer'' de la Côte d’Ivoire qui a élaboré une stratégie d’industrialisation très avancée devant lui permettre de transformer surplace, 50% de sa production estimée à 500.000 tonnes par an.


A ce titre, il a invité le Sénégal, considéré comme un pays à fort potentiel, à ''travailler sur la production et la politique de transformation à moyen et long termes pour créer de la valeur ajoutée dans la filière anacarde''.


''Au total 90.000 tonnes ont été exportées en 2013 par le Sénégal, soit 

une valeur marchande de 37 milliards de francs'', a indiqué Lamine Séne, le président de l’Inter-profession de la filière anacarde en Casamance.


Roger Brou a souligné que sa visite porte aussi sur la tenue du Festival mondial du cajou prévu du 11 au 14 novembre à Accra, la capitale ghanéenne qui abrite le siège de l’ACA.



6 Commentaires

  1. Auteur

    Malinke Warrior

    En Juillet, 2014 (08:38 AM)
    Pfff on peut même pas vivre de notre production
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  2. Auteur

    Colonisé

    En Juillet, 2014 (11:10 AM)
    C'est tout le temps la meme chose. Et avec les APE la situation ne va jamais changer ... Les africains sont toujours esclaves. Et c'est pas Macky qui vas nous aider à nous liberer
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    Auteur

    Itally

    En Juillet, 2014 (11:57 AM)
    il dit vrai, on ne profite pas de cette filière. ici en italy ca marche tres bien et coute chère alors que sur place, ils ne font que cuire et emballler.par contre ce travail pouvait se faire sur place au sn
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    Auteur

    Mop

    En Juillet, 2014 (13:31 PM)
    very useful. Thanks

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    Auteur

    Anacardophage

    En Juillet, 2014 (19:55 PM)
    Le plus cocasse en est que l'on ignore d'une part la quantité provenant de la Guinée-Bissau, et que d'autre part la Gambie importe du cajou du Sénégal pour l'exporter… Comme dans un lambi golo. Non, il faut être sérieux avec les statistiques commerciales, surtout en matières agricoles. Vous rappelez-vous des quotas de harpon attribués à la région de Kolda ?
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    Auteur

    Serigne Bi

    En Juillet, 2014 (07:24 AM)
    c'est vraiment dommage que l'on se limite uniquement à la production. certes c'est bien de produire( en quantité et qualité) mais malheureusement ça ne créée pas assez de valeur ajoutée. il faudrait développer les différentes sections de la chaine de valeur a savoir approvisionnement, la production, transformation, conservation... pour finir par la commercialisation( consommation).
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