Augmentation du nombre d’autorisations d’exploration, prochaine révision du Code pétrolier, nouvelles techniques de forage pour exploiter le pétrole lourd de Casamance… Le Sénégal, frappé de plein fouet par la flambée du prix du pétrole, intensifie les recherches d’ « or noir » dans son sous-sol et de son plateau maritime.
« En 2002, une seule compagnie américaine possédait un contrat de recherches pétrolières. Actuellement, ce sont neuf compagnies qui effectuent des recherches », selon le ministère sénégalais de l’Energie et des Biocarburants.
Ces neuf compagnies sont notamment américaine (Fortesa), irlandaise (Tullow Oil), australienne (First australian resources), brésilienne (Petrobas) et italienne (Edison), indique le directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Elles opèrent au nord, au sud et dans l’ouest du pays. La hausse vertigineuse du prix du baril et la découverte récente du pétrole en Mauritanie voisine ont notamment contribué à « booster la recherche pétrolière » au Sénégal, précise-t-on au ministère.
Les réserves de Casamance (sud du pays), site de pétrole lourd découvert en 1967, sont officiellement estimées à près d’un milliard de barils. Ce pétrole jugé jusqu’ici non rentable, à cause des coûts d’exploitation élevés, a trouvé dans la conjoncture et les nouvelles technologies un regain d’intérêt.
Le Sénégal mise aussi sur l’exploitation du gaz naturel. Avec de récentes découvertes dans l’ouest, la production de gaz naturel va passer de 30 000 tonnes/jour à 300 000 tonnes/jour dans les prochains mois, selon la direction de Petrosen.
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