Encore quelques chiffres de l’Ansd, l’agence nationale de la statistique et de la démographie qui publie la phase 2 de son enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal (Esps) réalisée en 2011. En effet plus de la moitié du budget (52%) des ménages sénégalais est consacrée aux dépenses de nourriture, note le quotidien Le Soleil, au sujet des ménages sénégalais qui ont dépensé 3880 milliards de FCfa, dont 43,0% par les Dakarois, 21,7 % par les citadins des autres villes et 35,3 % par les ruraux, au cours des douze mois ayant précédé la seconde Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal (Esps 2) de 2011.
Cela correspond, selon l’Ansd, à une dépense annuelle moyenne de 2.586.818 de FCfa par ménage et de 284.615 FCfa par personne. La population urbaine couvre 64,7 % de cette dépense totale annuelle contre 35,3 % pour la population rurale. Cette répartition cache une disparité énorme entre Dakar, qui abrite 23,6 % de la population totale en 2011, et le reste du pays, qui concentre 73,4 % des Sénégalais en 2011.
La dépense quotidienne par personne ou dépense moyenne par tête et par jour est estimée, pour un Sénégalais, à 780 FCfa par jour. Là également, se cachent de fortes inégalités entre les citadins de Dakar et ceux des autres villes d’une part, et entre les citadins et les ruraux d’autre part. En effet, la dépense moyenne d’un Dakarois est de 1442 FCfa par jour contre 841 FCfa seulement pour le citadin d’une autre ville.
A l’opposé, le villageois moyen se contente de 486 FCfa pour ses besoins quotidiens. D’après cette enquête, ces dissimilitudes sont révélatrices de la différence de pouvoir d’achat entre les Dakarois et les autres Sénégalais. En effet, les Dakarois dépensent presque deux fois plus que les autres citadins et trois fois plus que les ruraux.
2 Commentaires
Zwe
En Juillet, 2013 (09:44 AM)Yaakar
En Juillet, 2013 (15:12 PM)Pour parler de la pauvreté, il faut l'analyser à plusieurs niveaux. D'abord les politiciens ont des idées très médiocres dans l'élaboration des politiques et leur application. Les entreprises privées n'enrichissent que leur dirigeants et les populations africaines se perdent dans la singerie du blanc dans l'espoir de lui ressembler.
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