Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, a déploré mercredi à Dakar, les faibles volumes d’investissements consacrés aux énergies renouvelables.
«Privilégier réellement le développement des énergies renouvelables, dans les pays du Sud, requiert des investissements conséquents. Or, le volume de ces investissements reste encore faible, même si l’on considère que, dans les pays en développement, compte non tenu de l’énergie hydroélectrique, la tendance est à la hausse», a dit Moustapha Niasse.
Il présidait l’ouverture d’une table ronde internationale sur les énergies renouvelables axée sur le thème : "Les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest : Nouveau contexte et nouvelles opportunités".
La table ronde est organisée par le Réseau "Actions parlementaires pour les énergies renouvelables", en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission européenne.
Prennent part à l’évènement, une trentaine de parlementaires venant du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, ainsi que plusieurs acteurs nationaux, régionaux et internationaux, travaillant dans le développement du secteur des énergies renouvelables au niveau de la région ouest africaine.
Elle est organisée par le Parlement du climat.
«Pour accompagner le développement des énergies renouvelables, tous les pays doivent nécessairement se doter d’un cadre juridique et règlementaire incitatif », a dit M. Niasse.
Il a ajouté que « La prise de conscience, par tous, d’une part, de la dimension planétaire de la responsabilité des pays, de chaque pays, voulons-nous dire, en ce qui concerne la conservation de la diversité biologique, et d’autre part, de l’obligation d’y prendre part – et activement -, les a conduits à s’engager dans l’application de ces Accords, Accords dont les objectifs et la vocation induisent des singularités qui sont les leviers des efforts attendus de tous et des moyens à mobiliser pour leur assurer un succès certain».
Selon lui, par-delà les questions de survie, le monde est trouve contraint par les exigences et les réalités de l’économie, à promouvoir les énergies renouvelables.
Ces énergies renouvelables, qui sont de cinq types - le solaire, l’éolien, l’hydraulique, la biomasse et la géothermie -, sont inépuisables, car elles se reconstituent, selon les scientifiques, dans des délais relativement courts.
Les énergies renouvelables représentent 13,5 % de la consommation totale d’énergie dans le monde d’aujourd’hui et 18 % de la production mondiale d’électricité.
« L’option de développer les énergies renouvelables, énergies propres et durables, doit, sous ce regard, être privilégiée», a encore dit le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
3 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (17:50 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (18:18 PM)Luc
En Juin, 2016 (18:24 PM)Participer à la Discussion