Le Sénégal doit œuvrer à promouvoir la labellisation des pêcheries et développer une marque "made in Sénégal’’ dans l’optique d’accroître la valeur ajoutée de ses produits halieutiques a estimé, jeudi à Dakar, le directeur des Industries de pêche, Diène Ndiaye.
Une telle approche sera bénéfique à l’économie et conforme aux principes du commerce équitable, a dit M. Ndiaye qui présidait un atelier de formation sur les bonnes pratiques de laboratoire.
D’après lui, pour sauvegarder l’agrément national à l’exportation, "il faut mettre en place des programmes d’investissement structurants, la professionnalisation des métiers de la transformation et du mareyage et un renforcement des capacités".
La labellisation ou l’éco-certification des pêcheries est une étape ultime d’achèvement des processus d’assurance qualité, a indiqué Diène Ndiaye.
A cet égard, a-t-il retenu, il faut garantir le contrôle qualité, les conditions de production, de manutention, la dotation de camion frigorifique, le renforcement des bonnes pratiques, la mise à niveau des entreprises mais également, engager des processus d’aménagement de pêcheries.
L’ensemble de ces atouts devrait être mis à profit pour au moins accompagner les produits sur les marchés de consommation pour que le "made in Sénégal" permette d’accroître la valeur ajoutée du secteur ainsi garantir, de meilleurs revenus pour les acteurs de la pêche a estimé Diène Ndiaye.
Cela nécessite "nécessairement" une réorganisation et un renforcent de la gouvernance locale à travers les comités locaux de la pêche artisanale (CLPA).
"La cogestion est le principe qui vaille pour accompagner le processus de développement des pêches" selon le directeur des Industries de pêche.
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