Environ la moitié des entreprises’’ restent muettes ou se gardent d’encourager la publication des contrats, selon un nouveau rapport d’Oxfam, publié ce jeudi à Dakar et fruit d’une enquête ayant porté sur 40 entreprises.
ONG Oxfam a rendu public dans la capitale sénégalaise le rapport de son enquête internationale sur la publication des contrats, offrant des résultats sur le panorama des politiques de publication des contrats de 40 entreprises minières, pétrolières et gazières.
"Environ la moitié des entreprises sont silencieuses ou ne soutiennent pas publiquement la publication des contrats parce que sur les 40 entreprises étudiées, 22 ne disposaient d’aucune déclaration de principe sur la publication des contrats ou de déclaration contre la publication", constate l’enquête.
Elle relève qu’un "un petit nombre d’entreprises ont manifesté leur engagement pour la transparence des contrats par des déclaration publiques, l’adoption de politiques publiques concrètes, dans certains cas, la publication proactive des contrats".
Le rapport évoque "88% de taux d’entreprises soutenant l’ITIE, [...] un faible appui à la publication des contrats, avec conditions et limites évaluées à 5% et un taux élevé d’absence de déclaration de soutien ou de silence des partisans de la publication des contrats estimés à 55%".
"Deux membres du Conseil de l’ITIE […] s’opposent à la transparence des contrats, en défendant publiquement la confidentialité des contrats", révèle le rapport d’enquête.
Selon la co-auteure de cette enquête, Isabel Munilla," la majorité des entreprises évaluées soutiennent publiquement la transparence ou sont des entreprises soutenant l’ITIE, mais beaucoup n’élargissement pas ce soutien à la transparence des contrats".
"Vingt-neuf des 40 entreprises évaluées doivent soutenir et accepter de promouvoir la norme ITIE, car elles sont des entreprises soutenant l’ITIE", a-t-elle notamment indiqué.
Elle a par ailleurs souligné que "les membres du Conseil d’administration de l’ITIE ont réalisé de bonnes performances dans l’enquête’’, mais qu’"il reste beaucoup à faire".
Après le lancement de l’enquête internationale sur la publication des contrats de quarante entreprises minières, pétrolières et gazières à Nairobi en mai 2018, la version française a été publiée ce jeudi au Sénégal.
2 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2018 (18:54 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (18:59 PM)Je vous appellent aujourd'hui a ouvrir les yeux et a vous poser une question, une seule question: A QUI APPARTIENT LE SENEGAL?
La reponse a cette question determinera notre facon de pense, d'agir et ... de reagir notamment sur les reseaux sociaux.
Chers compatriotes, il est possible d'avoir un pays avec des opportunites de reussites pour tous car le Senegal, jadis, fut prospere. Aujourd'hui le Senegal vit par sa capitale Dakar, et de ce fait etouffe. Les autres regions vivottent et se meurent.
Pourtant le pays regorge de ressources halieutiques, minerales, humaines etc... La france et les autres pays qui font business avec nous, cherchent a nourrir leurs ressortissants.
Avec toutes les ressources disponibles, si elles sont bien gerees, aucun jeune ou adulte ne s'exilerait pour aller galerer dans les pays ou ils sont sous estimes et maltraites.
Pour finir: Les politiques se battent-ils pour le senegal ou pour leurs poches?
Les citoyens connaissent-ils leurs droits?
Pourquoi le senegalais accepte-t-il que les gouvernants dilapident leurs ressources sans intervenir?
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