La troisième édition du ‘’Bike For Africa 2016’’, une activité cyclisme démarrée mercredi, devrait contribuer au retour des touristes au Sénégal en diffusant "une bonne image" du pays, a soutenu, jeudi, à Dakar, la ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maimouna Ndoye Seck.
"Cet événement sportif (…) aura un fort impact touristique sur la destination Sénégal, parce que contribuant à diffuser une bonne image de notre pays", a-t-elle dit, lors de la cérémonie de lancement de "Bike For Africa".
Cette activité cycliste, qui se déroulera pendant six jours, réunit 70 cyclistes dont 45 employés de Brussels Airlines, qui vont traverser à vélo le Sénégal et la Gambie (400 Kilomètres), pour soutenir des projets humanitaires africaines et belges.
L’objectif de cette édition est de récolter 150000 euros (98 393 550 FCFA) et d’attirer l’attention sur le potentiel du continent africain au lendemain de la crise Ebola, lit-on dans un document remis aux journalistes.
Cet événement est une initiative de la Fondation Brussels Airlines. Les précédentes éditions se sont déroulées en Afrique du Sud et dans la région des Grands Lacs.
La ministre du Tourisme a félicité les organisateurs qui effectuent, à travers cette initiative, "un travail remarquable et montre (…) un Sénégal moderne, porteur d’espoir et ouvert au monde".
"Notre pays recèle d’importantes ressources aux plans culturel, naturel, historique et environnemental, qui permettent de proposer des offres touristiques à même de satisfaire les motivations de la demande touristique belge", a-t-elle dit.
Outre les actions caritatives au menu de cet évènement, a-t-elle fait valoir, les participants découvriront, en sillonnant la Petite-Côte et le Delta du Saloum, "nos terroirs, nos paysages, nos chatoyantes couleurs locales, notre légendaire hospitalité".
Selon Maimouna Ndoye Seck, "la Belgique se classe à la quatrième position des arrivants européens au Sénégal", ce qui "montre que nous avons encore des marges de progression vis-à-vis du marché belge".
"Nous avons des projets caritifs au Sénégal’’, a de son côté relevé le président-directeur général de Brussels Airlines, Bernard Gustin, soulignant que sa compagnie est "la seule compagnie qui a continué à rallier les trois pays touchés par Ebola", au plus fort de cette crise sanitaire qui avait touché principalement la Guinée, la Sierra-Leone et le Libéria.
Selon M. Gustin, la presse avait alors "montré tous les aspects de la crise", mais n’avait "pas, à la fin de l’épidémie, mis en valeur les endroits splendides de l’Afrique."Les pays comme le Sénégal qui n’est pas touché ont souffert de cette crise", a-t-il dit.
Bernard Gustin dit espérer voir cette édition de "Bike For Africa" contribuer à faire connaitre aux touristes belges, "la beauté du Sénégal et favoriser" ainsi leur retour.
10 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (03:40 AM)Elle ne peut pas relancer ce secteur strategique
Rêve
En Janvier, 2016 (04:01 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (04:01 AM)Beuz
En Janvier, 2016 (04:09 AM)Foulbés,
En Janvier, 2016 (07:27 AM)Foulbés.
Deugue Dji
En Janvier, 2016 (09:06 AM)Comment voulez vous que les touristes reviennent?
Lorsque des gens qui défèquent ou urinent sur la place publique ou jettent des saletés dans des caniveaux ne se reprochent rien du tout en vous répondant même hautainement qu'il s'agit de la rue de l'Etat (mbédou bour). Des gens qui ont fini de rendre les villes sales où les ordures se confondent aux décors qui jonchent les rues, les grands boulevards, les marchés et autres places publiques.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que perdure le phénomène de la mendicité qui frappe durement le visiteur étranger dès qu’il met le pied en ville. Des mendiants innombrables, de tous sexes et de tous âges. Des vieux lépreux aux pauvres enfants exploités par des marabouts sans foi ni loi.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Aucune activité ludique, un service médiocre, des nuitées trop élevées. L'intérieur de certains hôtels est sale et négligé. La ventilation dans les chambres est très bruyante et le client a de la difficulté à dormir. Il n'y a rien à faire aux alentours. Il est très prétentieux de dire que les hôtels sont luxueux car tout y est défraichi et mal entretenu.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que les jeunes (des talibés) exploités, contraints de mendier dans les rues afin de subvenir à leurs besoins et aux besoins de leur maitre et de leur famille forment le décor de vos villes. Des talibés vivant dans des conditions très précaires, logés en surnombre dans des maisons délabrées où l’accès à l’eau, l’électricité, la santé et la nourriture est souvent difficile, des enfants victimes de sévices corporels.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que le touriste est pris pour un « pigeon » de son arrivée à l’aéroport jusqu’à son départ! Un « pigeon » à qui on présente un lézard pour un petit crocodile, un chevreau pour une petite antilope. Un « pigeon » à qui le taximan fait payer la course à 15000 francs, là où le sénégalais bon teint paie 1000 francs.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que nos villes restent de grands bazars où l’on aménage des souks, des tables, des charriots sur les trottoirs, des villes où se déplacer devient de plus en plus difficile du fait de l’occupation des rues par des marchands ambulants qui n’hésitent pas à vous agresser avec leur pacotille à la chinoise.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que perdurent les aménagements sans précaution du littoral sénégalais par des promoteurs peu scrupuleux, le laisser-faire des aménageurs de la petite côte en l'occurrence la Sapco, l'insouciance des décideurs politiques locaux, l'inertie du gouvernement qui n'a pas su anticiper à temps, en un mot, tous ces organismes responsables et même coupables de la disparition des plages de la côte sénégalaise.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que se déplacer devient presque impossible avec la présence massive de tous ces individus sur les axes routiers à la faveur des embouteillages et qui slaloment entre les véhicules pour vendre journaux, fruits, cartes de crédits téléphoniques ou autres sans se soucier du danger qu'ils courent par eux-mêmes et qu'ils font courir aux autres, les hordes de mendiants tous âges et tous sexes confondus qui essaiment la même voie publique avec malheureusement une majorité d'enfants dont les conditions d'existence sont plus que déplorables.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Ils préfèrent aller passer leurs vacances ailleurs, dans des endroits plus propres où règnent l’ordre et la discipline, des endroits où ils ne sont pas vus comme de simples vulgaires « pigeons » à déplumer, des endroits où tout le monde ou presque leur souhaite la bienvenue, des endroits financièrement plus attractifs avec des offres de services bien meilleures, des endroits où la mendicité n’est pas vue comme un sport national, des endroits où les enfants sont protégés et non jetés dans la rue.
Non, les touristes ne reviendront pas de sitôt.
Anonyme
En Janvier, 2016 (09:21 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (09:30 AM)Comment voulez vous que les touristes reviennent?
Lorsque des gens qui défèquent ou urinent sur la place publique ou jettent des saletés dans des caniveaux ne se reprochent rien du tout en vous répondant même hautainement qu'il s'agit de la rue de l'Etat (mbédou bour). Des gens qui ont fini de rendre les villes sales où les ordures se confondent aux décors qui jonchent les rues, les grands boulevards, les marchés et autres places publiques.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que perdure le phénomène de la mendicité qui frappe durement le visiteur étranger dès qu’il met le pied en ville. Des mendiants innombrables, de tous sexes et de tous âges. Des vieux lépreux aux pauvres enfants exploités par des marabouts sans foi ni loi.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Aucune activité ludique, un service médiocre, des nuitées trop élevées. L'intérieur de certains hôtels est sale et négligé. La ventilation dans les chambres est très bruyante et le client a de la difficulté à dormir. Il n'y a rien à faire aux alentours. Il est très prétentieux de dire que les hôtels sont luxueux car tout y est défraichi et mal entretenu.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que les jeunes (des talibés) exploités, contraints de mendier dans les rues afin de subvenir à leurs besoins et aux besoins de leur maitre et de leur famille forment le décor de vos villes. Des talibés vivant dans des conditions très précaires, logés en surnombre dans des maisons délabrées où l’accès à l’eau, l’électricité, la santé et la nourriture est souvent difficile, des enfants victimes de sévices corporels.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que le touriste est pris pour un « pigeon » de son arrivée à l’aéroport jusqu’à son départ! Un « pigeon » à qui on présente un lézard pour un petit crocodile, un chevreau pour une petite antilope. Un « pigeon » à qui le taximan fait payer la course à 15000 francs, là où le sénégalais bon teint paie 1000 francs.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que nos villes restent de grands bazars où l’on aménage des souks, des tables, des charriots sur les trottoirs, des villes où se déplacer devient de plus en plus difficile du fait de l’occupation des rues par des marchands ambulants qui n’hésitent pas à vous agresser avec leur pacotille à la chinoise.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que perdurent les aménagements sans précaution du littoral sénégalais par des promoteurs peu scrupuleux, le laisser-faire des aménageurs de la petite côte en l'occurrence la Sapco, l'insouciance des décideurs politiques locaux, l'inertie du gouvernement qui n'a pas su anticiper à temps, en un mot, tous ces organismes responsables et même coupables de la disparition des plages de la côte sénégalaise.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Tant que se déplacer devient presque impossible avec la présence massive de tous ces individus sur les axes routiers à la faveur des embouteillages et qui slaloment entre les véhicules pour vendre journaux, fruits, cartes de crédits téléphoniques ou autres sans se soucier du danger qu'ils courent par eux-mêmes et qu'ils font courir aux autres, les hordes de mendiants tous âges et tous sexes confondus qui essaiment la même voie publique avec malheureusement une majorité d'enfants dont les conditions d'existence sont plus que déplorables.
Non, les touristes ne reviendront pas,
Ils préfèrent aller passer leurs vacances ailleurs, dans des endroits plus propres où règnent l’ordre et la discipline, des endroits où ils ne sont pas vus comme de simples vulgaires « pigeons » à déplumer, des endroits où tout le monde ou presque leur souhaite la bienvenue, des endroits financièrement plus attractifs avec des offres de services bien meilleures, des endroits où la mendicité n’est pas vue comme un sport national, des endroits où les enfants sont protégés et non jetés dans la rue.
Non, les touristes ne reviendront pas de sitôt.
Anonyme
En Janvier, 2016 (09:39 AM)Certes le tourisme thématique avec la mise en valeur de nos cultures est une excellente idée mais le chemin reste long avant d'atteindre les objectifs du PSE. AU BOULOT
Anonyme
En Janvier, 2016 (11:21 AM)Participer à la Discussion