-GENEVE- Les économistes de l'OMC (Organisation mondiale
du commerce) ont révisé à 3,1% (contre 4,6% en avril) leur prévision de
croissance du commerce mondial pour 2014, selon un communiqué publié mardi à
Genève.
Dans la foulée, la prévision de croissance de
2015 a également été abaissée à 4,0%, contre 5,3% précédemment.
Cette révision à la baisse s'explique par la
croissance du commerce mondial plus faible que prévue au premier semestre,
notamment dans des régions exportatrices de ressources naturelles telles que
l'Amérique centrale et du Sud. En outre,
l'OMC relève que les tensions géopolitiques se sont aggravées.
Les institutions internationales ont déjà
fortement révisé à la baisse leurs prévisions de croissance économique, a
déclaré le directeur général de l'OMC, Roberto Azevedo.
Dans ce contexte, les prévisions de l'OMC pour
le commerce mondial pour 2014 et 2015 ont également été abaissées, a-t-il
ajouté. Selon lui, réduire les coûts du
commerce et élargir les possibilités commerciales seraient de bons moyens pour
renverser cette tendance. Parmi les
nouveaux risques survenus depuis le début de l'année, figure l'épidémie Ebola,
indique l'OMC. Au cours des 20 dernières
années, entre 1993 et 2013, le commerce mondial a progressé en moyenne tous les
ans de 5,2%.
La croissance du commerce mondial avait déjà été
modeste en 2012 et 2013, avec un taux de 2,2%. Au premier semestre 2014, la croissance du commerce mondial n'a atteint
que 1,8%.
-DAKAR-Les importations de pétrole brut du Sénégal durant les
sept premiers mois de l’année 2014 ont connu une forte baisse de 44,7% comparé
à la même période de l’année 2013, a indiqué mardi une note de la Direction de
la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.
Ces
importations se sont élevées à 261.300 tonnes contre 473.300 tonnes durant les
sept premiers mois de l'année 2013, soit un important repli de 212.000 tonnes
en valeur absolue. Concernant les hydrocarbures raffinés, la DPEE relève par
contre une progression de 39,1% avec 592.000 tonnes importées contre 425.600
tonnes en 2013.
Quant au riz, les importations enregistrées durant la période sous revue ont
connu un léger repli de 1,5% à 538.200 tonnes contre 546.400 tonnes durant les
sept premiers mois de 2013. Une tendance
haussière caractérise le blé avec 9,5% à 302.200 tonnes contre 276.000 tonnes
en 2013.
-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en nette baisse
en raison de mauvais indicateurs européens ainsi que des frappes américaines en
Syrie. Les marchés s'inquiétaient
également des retombées de mesures annoncées par les Etats-Unis visant à lutter
contre l'exil fiscal des multinationales. Dans
la zone euro, l'activité tant dans les services que dans l'industrie a ralenti.
Selon une première estimation publiée par le
cabinet Markit, le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,3 points
contre 52,5 points en août. Il est désormais à son plus bas depuis décembre
2013."De mauvais indicateurs dans la zone euro ont déclenché une cascade
d'ordres de vente sur le marché", a commenté David White, courtier chez
Spreadex.
L'Eurostoxx 50 a reculé de 1,58%. La Bourse de Paris a fini en forte baisse (-1,87%). L'indice CAC 40 a perdu 83,20
points à 4359,35 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,5 milliards
d'euros. Lundi, il avait reculé de 0,42%.
Parmi les valeurs, l'industrie automobile,
particulièrement sensible à la conjoncture, a tiré la cote vers le bas, avec
Valeo (-4,23% à 89,01euros), plus forte baisse du CAC 40, Renault (-1,81% à
58,06 euros) et Faurecia (-2,53% à 25,96 euros).
Le secteur a aussi été affecté par la chute de
3,57% de Michelin à 75,06 euros. Air
France-KLM s'est replié de 1,62% à 7,52 euros. Arkema a perdu 2,32% à 53,82 euros. Total
a lui-même reculé de 1,53% à 48,76 euros.
GTT a reculé de 5,91% à 47,15 euros, soit le
plus fort déclin du SBF 120.
La Bourse
de Londres a terminé en forte baisse de 1,44%.
L'indice FTSE-100 des principales valeurs a
perdu 97,55 points par rapport à la clôture de lundi, à 6676,08 points.
Le PMI composite de la zone euro s'est établi à
52,3 points contre 52,5 points en août, selon une première estimation publiée
mardi par Markit. Sainsbury a chuté de
5,38% à 263,8 pence et Tesco de 4,19% à 194,5 pence. Les groupe pharmaceutiques étaient à la baisse.
AstraZeneca a perdu 3,57% à 4414 pence et Shire 2,49% à 5100 pence.
La Bourse
de Francfort a de nouveau terminé en repli.
L'indice Dax des trente valeurs vedettes a
baissé de 1,58% à 9595,03 points. Sur le
Dax, l'équipementier automobile allemand Continental a enregistré la plus forte
baisse: -3,79% à 153,65 euros. Les
bancaires aussi ont chuté: Deutsche Bank a baissé de 1,87% à 27,56 euros,
Commerzbank de 1,61% à 12,23 euros. Seule
une valeur a terminé en hausse, le laboratoire Merck KGaA qui a pris 0,81% à
73,22 euros.
Le groupe d'énergie RWE a fini quasi stable
(-0,08% à 31,355 euros). La bourse suisse
a de nouveau terminé dans le rouge, l'indice SMI clôturant en baisse de 0,61% à
8763,80 points.
Le laboratoire Actelion a cédé 2,59% 109,20
francs.
Seules deux valeurs du SMI ont fini en terrain
positif, ABB s'appréciant de 0,09% à 21,60 francs tandis le cimentier Holcim a
gagné 0,07% à 69,15 francs.
La bourse
de Milan a terminé en baisse, l'indice FTSE Mib perdant 1,56% à 20'351 points.
Yoox enregistre la plus forte hausse de la
séance avec +3,39% à 17,99 euros, suivi de Moncler, +1,73% à 11,76 euros et
Autogrill, +1,67% à 6,41 euros. La plus
forte baisse a été enregistrée par Banca Popolare Milano qui perd 3,36% à 0,618
euro, suivie de Prysmian, -3,04% à 14,37 euros et de Pirelli, -2,88% à 11,11
euros. L'indice AEX des principales
valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en baisse de 0,76% à 418,83 points.
La baisse la plus importante a été enregistrée
par le fabricant d'engrais OCI, qui a cédé 3,27% à 25,87 euros. A la hausse, le géant Philips a gagné 3,45% à 24,31
euros.
La Bourse
de Bruxelles a nettement reculé, perdant 0,96% à 3189,41 points. Elle a été entraînée à la baisse par GDF Suez, qui a
abandonné 2,51% à 19,22 euros. Parmi les
autres baisses notables, l'opérateur téléphonique Belgacom a cédé 1,44% à 27,08
euros, et le bancassureur KBC 1,41% à 42,95 euros. Seules trois valeurs du Bel 20 ont enregistré des
hausses, d'ailleurs très modestes: l'assureur Ageas (+0,18% à 25,55 euros), le
laboratoire pharmaceutique UCB (+0,16% à 69,05 euros) et le groupe de services
automobiles D'Ieteren (+0,06% à 31,70 euros).
La Bourse
de Madrid a poursuivi sa baisse, l'Ibex-35 abandonnant 1,33% à 10'801,8 points.
Les valeurs bancaires marquaient la tendance,
comme Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation boursière, qui a
perdu 1,18% à 7,625 euros ou BBVA qui a reculé de 1,39% à 9,508 euros.
CaixaBank terminait également dans le rouge, abandonnant 1,54% à 4,783 euros.
Bankia, quatrième banque espagnole cotée, qui
annoncé mardi avoir vendu les 2,99% qu'elle détenait encore au capital de
l'assureur espagnol Mapfre pour 276,8 millions d'euros, a perdu 1,45% à 1,5
euros.
La Bourse
de Lisbonne a terminé en net recul de 1,54% à 5798,68 points, plombée surtout
par ses valeurs énergétiques. Le
groupe pétrolier et gazier Galp Energia a perdu 1,70% à 13,27 euros. Autre poids lourd de la place portugaise,
l'électricien EDP a cédé 1,31% à 3,39 euros et sa filiale pour les énergies
renouvelables, EDP Renovaveis, a reculé de 1,71% à 5,47 euros.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM,
basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mardi 23 septembre 2014 en baisse par
rapport à la séance précédente.
L’indice
BRVM 10 est passé de 276,33 à 275,86 points, soit un repli de 0,17%. L’indice
BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,04% à 258,44 points contre 258,54
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 1,80 milliard de FCFA
contre 1,32 milliard de FCFA, lundi. La capitalisation boursière du marché des
actions se chiffre à 6281,35milliards de FCFA. Celle du marché obligataire
s’élevant à 1 211,60 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est
Ecobank Transnational Incorporated TG avec 724 250 actions échangées. Le titre
le plus actif en valeur est TPCI 6,50% 2011-2016 avec 1,46 milliard de FCFA de
transactions.
-NEW YORK- Wall Street hésitait mardi à la mi-séance,
s'inquiétant des retombées de mesures annoncées par les Etats-Unis visant à
lutter contre l'exil fiscal des multinationales et de raids aériens américains
notamment contre la Syrie: le Dow Jones cédait 0,19% mais le Nasdaq prenait
0,10%. Vers
16H00 GMT, le Dow Jones cédait 32,81 points à 17'139,87 points tandis que le
Nasdaq avançait de 4,33 points à 4532,02 points.
L'indice élargi S&P 500 se repliait de
0,09%, soit 1,75 point, à 1992,54 points. "Le
marché digère un ensemble de nouvelles relativement inquiétantes qu'il absorbe
toutefois sans s'effondrer", a souligné Mace Blicksilver, de Marblehead
Asset Management.
Dans le sillage des Bourses européennes, les
indices étaient notamment fragilisés par l'annonce "de nouvelles mesures
visant à lutter contre l'exil fiscal", a noté Patrick O'Hare, de
Briefing.com.
Face à la récente multiplication des opérations
menées par des multinationales américaines qui consistent à se domicilier
artificiellement à l'étranger pour échapper à l'impôt américain,
l'administration Obama a décidé de sévir. Une série de mesures ont été
annoncées lundi visant à rendre plus difficile ces démarches, notamment dans le
secteur de l'industrie pharmaceutique qui évoluait en grande partie dans le
rouge mardi.
"Cela pourrait mettre en péril des accords
entre Medtronic et Covidien ou entre AbbVie et Shire, parmi beaucoup
d'autres", a relevé M. O'Hare.
Afin de réduire son ardoise fiscale, le
fabricant américain d'appareils médicaux Medtronic avait annoncé en juin le
rachat de son concurrent Covidien, basé en Irlande, où le taux d'imposition sur
les bénéfices est bien plus faible qu'aux Etats-Unis. (12,5% contre 35%). Le
premier se repliait de 3,08% à 63,95 dollars et le second de 2,63% à 88,02
dollars.
Le laboratoire pharmaceutique américain AbbVie
(-1,65% à 57,74 dollars) avait conclu quant à lui un accord en juillet avec le
britannique Shire, coté à Londres mais également basé en Irlande, pour le
racheter. De même, le géant du secteur
Pfizer, qui avait tenté cette année -- sans succès -- de mettre la main sur le
britannique AstraZeneca cédait 0,41% à 30,05 dollars.
Dans l'agroalimentaire, le marché sanctionnait
aussi des groupes comme la chaîne américaine de hamburgers Burger King (-0,95%
à 30,77 dollars), dont la volonté d'acquérir les cafés canadiens Tim Hortons
(-0,40% à 79,82 dollars) pour créer une holding basée dans l'Ontario, au
Canada, avait fait polémique fin août. Le taux d'imposition des entreprises y
est de 27,5%. La Chambre de commerce
américaine a dénoncé mardi des tentatives jugées "vaines" pour
freiner l'exil fiscal.
D'autres opérations de fusions-acquisitions
étaient toutefois potentiellement en vue.
Les hostilités ont ainsi repris entre le groupe
pharmaceutique américain Allergan (+2,63% à 170,49 dollars) et son premier
actionnaire William Ackman, qui pousse vers une fusion entre le fabricant du
produit antirides Botox et le laboratoire canadien Valeant(+0,51% à 116,87
dollars). Le fabricant américain CF
Industries gagnait 5,06% à 268,73 dollars, dans le sillage de l'annonce de
discussions avec le norvégien Yara International en vue d'une "potentielle
fusion".
-PARIS- Les taux d'emprunt sont restés relativement stables mardi
sur le marché obligataire en zone euro, réagissant peu à un nouveau
ralentissement de l'activité en septembre dans l'Union monétaire. La croissance a ralenti en
septembre dans la zone euro pour le deuxième mois consécutif. En France,
l'activité économique est restée déprimée, avec une activité du secteur privée
en baisse pour le cinquième mois consécutif et une poursuite de la dégradation
du climat des affaires.
Les indicateurs étaient "quasiment en ligne
avec les attentes" mais ils sont "encore en baisse", souligne
Nordine Naam, un stratégiste obligataire de Natixis. Cependant, ils n'étaient pas "de nature à
influencer le marché" affirme M. Naam. Selon lui, il s'agit "plutôt
d'un marché en attente de nouveaux éléments". Dans ce contexte, à 18H00, le rendement français a dix
ans s'est inscrit à 1,350%. Il s'était établi à 1,347% lundi à la clôture sur
le marché obligataire secondaire où s'échange la dette déjà émise.
Le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a
terminé à 1,013% contre 1,010% lundi.
Le taux d'emprunt à 10 ans de l'Italie a clôturé
à 2,400% (contre 2,376%), tandis que celui de l'Espagne s'est inscrit à 2,201%
(contre 2,210%).
"Après avoir digéré les derniers événements
clés", comme la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed) et
une opération de prêts ciblés de la Banque centrale européenne (BCE), "les
dettes souveraines sont maintenant dans une période de transition",
affirment dans une note les stratégistes de BNP Paribas.
La Fed a récemment annoncé qu'elle continuait à
réduire son soutien à l'économie américaine tout en maintenant qu'elle ne
relèverait pas ses taux avant une période de temps "considérable".
De son côté, la BCE avait essuyé une déconvenue
lors du lancement d'un nouveau programme de prêts géants destinés aux banques
européennes, qui pourrait prochainement la contraindre à tirer sa dernière
cartouche: l'achat d'obligations souveraines, selon des analystes.
Hors zone euro, le taux britannique a reculé à
2,485% contre 2,494% lundi. Aux
États-Unis, le taux à 10 ans reculait à 2,548% contre 2,563% la veille, tout
comme celui à 30 ans, à 3,267% contre 3,289%. Le taux à trois mois reculait à
0,00% contre 0,01% la veille.
-ABIDJAN-Le Groupe de la Banque africaine de développement
(BAD) a approuvé, un don en appui budgétaire de 29,36 millions de dollars, soit
plus de 14 milliards de FCFA pour financer la première phase d’un programme de
croissance inclusive et de la gouvernance économique (EGIGP) au Mozambique.
Selon un communiqué de la Banque, cette décision a été prise vendredi par le Conseil d'administration.
EGIGP est la première d'une série de trois opérations consécutives d'appui
budgétaire général programmatique qui couvriront les exercices 2014, 2015 et
2016, avec une enveloppe de financement indicatif de 59,73 millions de
dollars. Le programme vise à promouvoir
une croissance inclusive et durable par la consolidation de cadres de gestion
transparente et responsable des finances publiques et des ressources naturelles
et l'amélioration de l'environnement favorable au développement du secteur
privé dans le pays.
Les résultats attendus sont, entre autres, l'amélioration de l'efficacité et de
la transparence dans la gestion des ressources publiques et naturelles
(notamment l'amélioration de la gouvernance et des dépenses plus efficaces dans
les secteurs prioritaires), et davantage d'opportunités pour la création
d'entreprises, la croissance et l'emploi. L'accent mis sur la croissance inclusive
se reflète dans le choix de la demande, la transparence et la gestion
participative des ressources naturelles ainsi que la création d'emplois, en
particulier par le biais de micro, petites et moyennes entreprises (MPME).
-LONDRES- Les cours du pétrole hésitaient mardi en fin
d'échanges européens, tiraillés entre un indicateur chinois encourageant et des
fondamentaux toujours baissiers affectant le marché mondial du pétrole. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent
de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 96,87 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport
à la clôture de lundi. Sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI)
pour la même échéance gagnait 89 cents, à 91,76 dollars.
Le rebond de la production manufacturière
chinoise en septembre avait revigoré les cours du brut pendant les échanges
asiatiques et en début d'échanges européens.
En effet, l'indice PMI des directeurs d'achat
--encore provisoire, le mois n'étant pas achevé-- calculé par HSBC pour le pays
s'est établi à 50,5 pour le mois courant, contre 50,2 en août.
Les investisseurs du marché pétrolier
surveillent attentivement l'évolution de la deuxième économie mondiale, la
Chine étant le deuxième consommateur mondial de brut et l'un des principaux
facteurs de croissance de la demande d'or noir dans le monde.
Mais le Brent repartait en baisse mardi en fin
d'échanges européens, toujours pénalisé par des fondamentaux baissiers sur le
marché pétrolier.
Ainsi, selon les analystes de Commerzbank, le
rebond de la production manufacturière chinoise ne sera probablement pas
suffisant pour calmer les inquiétudes sur la demande, qui font partie des
facteurs ayant plombé les prix du brut ces derniers mois (baisse de 15% depuis
la mi-juin). "Pour que les prix du
pétrole se redressent, il faudrait une amélioration des perspectives de demande
ou d'importantes interruptions d'offre", prévenaient-ils.
Les membres de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep) pourraient notamment décider de réduire leur
production lors de leur prochaine réunion ordinaire, le 27 novembre à Vienne.
Toutefois, "en dépit de préoccupations de
certains pays pétroliers, principalement l'Algérie, le niveau actuel du baril de
pétrole reste encore parfaitement gérable pour l'Opep", estimait
Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
"La zone de sensibilité pour les économies
du cartel se situant autour des 80-85 dollars le baril, on peut aisément
anticiper une poursuite de la baisse des prix dans les prochains mois",
jugeait-il.
-DAKAR-La Banque mondiale a accordé au gouvernement
sénégalais un crédit additionnel de 15 milliards FCFA (environ 30 millions de
dollars) destiné au projet d’assistance technique pour le renforcement de la
gestion des finances publiques.
« Ces fonds
additionnels entrent dans le cadre de la restructuration du projet et
permettront la réalisation des activités modifiées qui ne pouvaient être prises
en charge par l'enveloppe initiale allouée au projet », a dit mardi le ministre
sénégalais de l'économie, des finances et du plan, Amadou Bâ. Le financement de
la Banque mondiale permettra aussi de reporter la date de clôture du projet du
30 juin 2015 au 30 juin 2019, a ajouté Bâ.
-LIBREVILLE-Quelque quatre-vingt-cinq (85) hommes d’affaires
marocains opérant dans le secteur de l’électricité et des énergies
renouvelables sont attendus mercredi à Libreville pour une opération de
conquête du marché gabonais de l’énergie en pleine expansion. Cette caravane
dénommée « Action lumière » est organisée conjointement par Maroc export et la
Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables
(FENELEC).
La mission chapeautée par le ministre marocain délégué au commerce extérieur,
Mohamed Abdou, tiendra un grand forum jeudi à l'Okoumé Palace avec des
entreprises et autres acteurs du secteur électrique gabonais suivi d'une
conférence de presse.
A travers cette action le royaume du Maroc ambitionne de devenir la tête de
proue de la coopération sud-sud.
Rabat a su développer une expertise en matière d'électricité et des énergies
renouvelables.
Avant le Gabon, les hommes d'affaires marocains étaient à Burkina Faso.
L'opération « Action lumière » prendra fin au Congo Brazzaville du 26 au 27
septembre prochain.
Le Maroc est électrifié à 98,5%. Ceci grâce à savant dosage d'énergies fossiles
et énergies renouvelables, vante Maroc export.
-LONDRES- L'euro se maintenait en hausse mardi face au
dollar, malgré la publication d'un indicateur décevant en zone euro, le dollar
étant victime de prises de bénéfices après plusieurs semaines de hausse et le
lancement des frappes américaines en Syrie.
Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne
valait 1,2864 dollar, contre 1,2849 dollar lundi vers 21H00 GMT. Lundi, l'euro
a marqué un nouveau plus bas depuis juillet 2013, à 1,2816 dollar. La monnaie unique européenne montait un peu face à la
monnaie nippone, à 139,95 yens contre 139,85 yens lundi soir.
Le dollar se stabilisait face à la devise
japonaise, à 108,81 yens contre 108,84 yens lundi soir. Les cambistes digéraient un nouveau ralentissement de
la croissance, tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services
en zone euro en septembre, l'indice PMI s'étant établi à 52,3 points contre
52,5 points en août selon une première estimation du cabinet Markit. "La légère baisse du PMI composite de la zone
euro en septembre est un signe de plus que l'économie de la région a très peu
progressé au troisième trimestre, après avoir stagné au deuxième
trimestre", indiquait Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics.
Malgré cette donnée décevante, l'euro se
maintenait en petite hausse face au dollar, la devise américaine marquant une
pause face à sa contrepartie européenne après des semaines de hausse (ayant
porté le dollar à des plus hauts depuis 14 mois face à l'euro).
"Le marché a besoin de reprendre son
souffle avant de tenter une nouvelle attaque du niveau des 1,28 dollar, qui
constitue l'objectif principal des cambistes", expliquait Christopher
Dembik, économiste chez Saxo Banque.
Le recul du dollar était aussi attribuable au
lancement des frappes américaines contre des positions du groupe État islamique
(EI) dans le nord et l'est de la Syrie, indiquait Jameel Ahmad, analyste pour
FXTM. "Nous avons pu observer des
prises de bénéfices sur le dollar" à cause de ces frappes, détaillait-il.
Toutefois, la tendance de fond du marché des
changes reste "l'appréciation quasi-généralisée du dollar américain, du
fait de l'anticipation par les investisseurs d'un redressement des taux de la
Fed (Réserve fédérale américaine) à l'horizon 2015", rappelait M. Dembik.
-WINDHOEK-La Namibie
et l'Angola ont signé un accord d’échange de devises en vue de réduire les
coûts des échanges et de stimuler le commerce transfrontalier entre ces deux
pays voisins d'Afrique australe. L'accord a été signé par le gouverneur de la
Banque de la Namibie Ipumbu Shiimi et son homologue José angolais Lima Massano
de la Banque centrale d'Angola au cours d'une cérémonie qui s'est tenue lundi
dans la ville frontalière angolaise de Santa Clara.
La Directrice par intérim de la communication stratégique de la Banque de la
Namibie, Emma Haiyambo a déclaré dans un communiqué, que l'accord d'échange de
devises sera d'abord applicable uniquement dans les villes frontalières
d'Oshikango au nord de la Namibie et à Helao Nafidi et Santa Clara deux
localités situées dans la partie sud de l'Angola.
L'accord permettra aux hommes d'affaires et commerçants d'échanger légalement
des monnaies locales entre les deux pays afin que les opérateurs économiques ne
soient plus contraints à convertir leurs monnaies en dollars américains avant
de pouvoir les échanger en kwanza angolais ou en dollar namibien. L'accord
prendra effet six mois à compter de la date de signature. Il fait suite à une
étude conjointe conduite par l'Angola et la Namibie qui avait révélé que le
commerce transfrontalier entre les deux pays est actuellement pénalisé par le
fait qu'elle ne se fait qu'en dollars américains.
« Une pénurie du dollar américain contribue forcément à la baisse du volume des
échanges commerciaux, » a fait remarquer Haiyambo.
3 Commentaires
Catholique
En Septembre, 2014 (23:43 PM)Calomnie!!!
En Septembre, 2014 (10:14 AM)Butane-2
En Septembre, 2014 (12:56 PM)Participer à la Discussion