Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 24 septembre 2014

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mercredi 24 septembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente.

L’indice BRVM 10 est passé de 275,86 à 275,03 points, soit un repli de 0,30%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,07% à 258,26 points contre 258,44 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 491,30 millions de FCFA contre 1,80 milliard de FCFA,  mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6276,91 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 212,09 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 1 321 191 actions

échangées. Le titre le plus actif en valeur est TPCI 7% 2010-2017 avec 210 millions de FCFA de transactions.

-NEW YORK-La Bourse de New York s'est nettement appréciée mercredi, dopée par un bon indicateur immobilier américain qui a stimulé l'appétit des investisseurs après deux séances consécutives de baisse. Le Dow Jones s'est adjugé 0,90% et le Nasdaq 1,03%.Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a grimpé de 154,19 points à 17'210,06 points et le Nasdaq 46,53 points à 4555,22 points.

L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,78%, soit 15,53 points, à 1998,30 points. Après un début hésitant et une brève incursion de l'ensemble du marché en territoire négatif, les indices se sont fermement installés dans le vert avant d'accentuer leur hausse. Le marché obligataire a reculé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,569%, contre 2,535% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,283%, contre 3,252% à la précédente clôture.

-ABIDJAN-La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a décidé, mardi, à Lomé de prendre une participation de 2 milliards de FCFA dans le capital social de Air Côte d’Ivoire, la compagnie aérienne nationale ivoirienne.

Dans un communiqué, mercredi, la banque a indiqué que cette décision qui s'inscrit dans le cadre d'une augmentation du capital social d'Air Côte d'Ivoire, a été prise par le Conseil d'administration lors de sa 94è session ordinaire tenue, mardi, à Lomé, sous la présidence de Christian Adovelande, Président de la Banque. En effet, le capital social de Air Côte d'Ivoire passe de 25 milliards de FCFA à 65 milliards de FCFA. Des sources proches de cette compagnie annoncent également l'entrée de la Société financière internationale (SFI), et d'un groupe français dans le capital de Air Côte d'Ivoire.
En novembre 2013, le capital a été porté de 2,5 à 25 milliards de FCFA. A la faveur de cette opération, le groupe AKFED s'est retiré du capital. Un nouveau groupe privé ivoirien, Goldenrod a décidé d'y entrer à hauteur de 15% soit près de 3,7 milliards de FCFA. L'Etat de Côte d'Ivoire, reste toujours majoritaire avec 65% et Air France, le partenaire technique, avec 20%.
S'agissant de la compagnie aérienne régionale ASKY,basée au Togo, « la BOAD augmentera sa part, pour un montant de 3 milliards de FCFA, dans le cadre de l'augmentation à 25 milliards de FCFA du capital social de la compagnie ».

-PARIS- Les Bourses européennes ont rebondi mercredi, tirées notamment par un bon indice américain et après une forte baisse la veille due à de mauvais indicateurs européens.
Selon les spécialistes les investisseurs ont accueilli favorablement un bond des ventes de maisons neuves aux États-Unis en août, à leur plus haut niveau en six ans.
Le mauvais résultat du baromètre Ifo de la confiance des entrepreneurs allemands n'a pas empêché une reprise de la Bourse de Francfort.
L'Eurostoxx a avancé de 1,19 %.

La Bourse de Paris a fini en hausse mercredi (+1,25%) et a récupéré une bonne partie du terrain perdu la veille, repassant au dessus de la barre des 4400 points.
L'indice CAC 40 a gagné 54,37 points à 4413,72 points, dans un volume d'échanges modéré de trois milliards d'euros. Mardi, il avait reculé de 1,87%, après la publication d'indicateurs décevants en France et dans la zone euro.
"La séance d'aujourd'hui a été plutôt mitigée avec une réaction essentiellement technique" à la baisse de la veille, a estimé Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.
Total a pris +2,89% à 50,17 euros, Technip +2,79% à 65,68 euros et Sanofi +1,73% à 88,92 euros. ArcelorMittal a perdu 0,49% à 11,19 euros et Bouygues 0,33% à 26 euros.
Cap Gemini a baissé de 1,33% à 55,43 euros, soit le plus fort recul du CAC 40.
Air France-KLM a progressé de 1,05% à 7,60 euros.

La Bourse de Francfort a repris des forces, le mauvais baromètre du moral des chefs d'entreprises allemands soutenant les espoirs d'un rachat d'obligations souveraines par la Banque centrale européenne (BCE). L'indice Dax est en hausse de 0,70% à 9661,97 points tandis que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,04% à 15'973,95 points.
Le baromètre Ifo de la confiance des entrepreneurs allemands, publié mercredi a de nouveau décroché en septembre, et ce pour le cinquième mois d'affilée, nouvelle preuve que la première économie européenne se prépare à un automne poussif.
Cet indicateur est descendu à 104,7 points, contre 106,3 points en août, soit en dessous des attentes des analystes. Certains investisseurs y voient un argument supplémentaire pour que la BCE se lance dans un programme de rachat d'actifs à l'américaine, une action qui serait applaudie par les marchés. BMW a fini en tête du Dax avec un gain de 2,23% à 86,79 euros. Deutsche Telekom a pris 2,01% à 12,16 euros. Telefonica Deutschland a gagné 1,73% à 4,11 euros. EON a gagné +1,82% à 14,58 euros. BASF a grignoté 0,27% à 75,66 euros.

La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,45% rebondissant après son fort recul de la veille, les investisseurs cherchant les actions bon marché notamment dans le secteur minier. L'indice FTSE-100 a gagné 30,19 points par rapport à la clôture de mardi, à 6706,27 points. "Le plongeon du FTSE-100 hier semble avoir trouvé un plancher aux environs des 6650 points, indiquant que les vendeurs ont terminé leur travail pour l'instant", a commenté Brenda Kelly, analyste chez IG. "Les minières ont profité d'une chasse aux bonnes affaires", après leur recul récent, a-t-elle ajouté. BHP Billiton a pris 3,22% à 1797,5 pence après avoir annoncé envisager une cotation secondaire à Londres pour sa nouvelle entité scindée, NewCo. Fresnillo a pris 2,17% à 775,5 pence. Rio Tinto a pris+2,40% à 3182,5 pence et Anglo American +2,28% à 1461 pence. Royal Mail a perdu 2,29% à 414,4 pence. Tesco s'est stabilisé, prenant 0,21% à 194,9 pence.


La Bourse de Bruxelles a gagné 0,58% à 3207,75 points, emmenée par les assureurs Delta Lloyd (+2,47% à 18,84 euros) et Ageas (+1,64% à 25,97 euros). Belgacom (+1,39% à 27,45 euros) et le groupe de métallurgie Bekaert (+1,29% à 27,50 euros) font aussi partie des principales hausses. La poste belge bpost a cédé 2,37% à 19,15 euros.

La Bourse suisse a légèrement rebondi, l'indice SMI clôturant sur une progression de 0,38% à 8797,17 points. Les grandes banques ont affiché les plus fortes hausses de la journée. UBS a grimpé de 1,72% à 16,60 francs tandis que le titre Credit Suisse s'est apprécié de 1,16% à 26,10 francs. Swatch Group s'est également adjugé 0,77% à 469,50 francs. Transocean a reculé de 2,23% à 30,70 francs. Adecco, le spécialiste du travail temporaire, a terminé en repli de 0,75% à 65,90 francs.

L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,62% à 421,42 points. A la hausse, le géant de l'électronique Philips a gagné 3,08% à 25,06 euros. A la baisse, le groupe de courrier express TNT Express a dévissé de 9,57% à 5,08 euros après avoir annoncé une provision de 50 millions d'euros pour payer une amende en France et averti sur ses résultats, abandonnant l'objectif d'une marge opérationnelle de 8% pour les zones Europe et Amériques.

La Bourse de Milan a clôturé en hausse, l'indice FTSE MIB gagnant 1,67% à 20'691 points, après les déclarations rassurantes récentes du président de la BCE, Mario Draghi, selon qui "la reprise européenne est fragile". Parmi les valeurs en hausse de la séance, citons le secteur industriel, avec Cnh Industrial (véhicules commerciaux et utilitaires, matériel agricole, engins de chantier), qui a pris 3,62% à 6,15 euros après la signature d'un accord entre sa filiale Iveco Bus et la principale société allemande de transports pour la fourniture de bus urbains, et Luxottica (montures de lunettes), avec +2,92% à 40,89 euros.
La société de vente de prêt-à-porter en ligne Yoox qui, la veille, s'était adjugé +3,39% à 17,99 euros, a cette fois-ci perdu -2,95% à 17,46 euros.

La Bourse de Madrid a fini en hausse de 0,51%, à 10'856,9 points. Santander a clôturé en hausse de 0,8%, à 7,686 euros après l'annonce faite par le groupe qu'il envisageait un rapprochement avec Pioneer Investments, filiale de gestion d'actifs du principal groupe bancaire italien UniCredit. BBVA a gagné 0,9%, à 9,594 euros et CaixaBank a grimpé de 1,13%, à 4,837 euros. L'indice PSI 20 de la Bourse de Lisbonne a cédé 0,77% à 5753,99 points, en raison notamment du net recul du titre de Portugal Telecom (-2,38% à 1,72 euro).
La banque BCP a également perdu 2,20% à 10,2 centimes d'euro, mais sa concurrente BPI a bondi de 1,98% à 1,65 euro.

-RABAT-Le premier forum Maroc-Gabon de l’emploi s’ouvre jeudi à Rabat à l’initiative de l’ambassade du Gabon au Maroc et de la Fondation Diplomatique.

Ouvert aux étudiants et jeunes lauréats des deux pays, ce forum se veut une tribune permettant d'échanger et de saisir les opportunités qui s'offrent, de part et d'autre, pour asseoir une coopération gagnant-gagnant dans les secteurs de l'éducation et de la formation.
Le Forum Maroc-Gabon de l'emploi sera présidé par le ministre marocain de l'Emploi et des Affaires Sociales, Abdeslam Seddiki et son homologue gabonais, Simon Ntoutoume Emane.
Le programme de ce forum prévoit des conférences sur l'emploi, des déjeuners networking, des entretiens d'embauche. Selon les organisateurs, plus de 200 étudiants gabonais auraient déjà confirmés leur participation. De grands groupes et multinationales marocaines actives au Maroc mais également en Afrique prendront part à cet événement.

-WASHINGTON- La banque centrale américaine devrait se montrer "exceptionnellement patiente" avant de procéder à une première hausse des taux quitte même à tolérer un peu d'inflation, a affirmé mercredi un responsable de la Réserve fédérale (Fed).
Charles Evans, président de l'antenne régionale de la Fed de Chicago, qui sera l'année prochaine un membre votant du Comité monétaire de la Fed (FOMC), a estimé dans un discours à Washington que "la décision de commencer à relever les taux ne devrait pas être faite de façon prématurée". "Je crois que le plus grand risque que nous courons aujourd'hui est de resserrer les conditions monétaires trop tôt", affirme-t-il alors que les taux d'intérêt au jour le jour, fixés par la Fed, sont maintenus proches de zéro depuis fin 2008.
"Si nous estimons prématurément que l'économie des Etats-Unis est revenue à la normale et que nous restreignons l'assouplissement monétaire trop vite, on pourrait se retrouver dans la position très inconfortable de devoir revenir à un environnement de taux zéro", a poursuivi M. Evans.

Il a cité l'exemple du Japon qui a connu "près de 20 ans de stagnation" et qui a dû "revenir à une politique monétaire à taux zéro en 2001" après avoir "prématurément" resserré le crédit au début des années 2000. Mais il a également mis en avant la zone euro comme "un autre exemple de resserrement prématuré" en 2011. "Ils ont dû rapidement reculer lorsque la production est retombée et que l'inflation a glissé sous l'objectif", a-t-il noté. "Aujourd'hui, la zone euro fait face à une constante faiblesse économique et à un taux d'inflation à peine au dessus d'un demi pour-cent", a-t-il conclu.
M. Evans, qui, au sein de la Fed, fait partie du camp des "colombes" plus préoccupées par la lutte contre le chômage que par les risques d'inflation, est même partisan de laisser la hausse des prix dépasser "légèrement pour quelque temps" l'objectif que s'est fixé la Fed de 2% d'inflation à moyen terme, selon l'indice PCE (actuellement de 1,6%). "Je crois que les coûts" d'un tel dépassement "sont bien moindres que ceux d'un retour à des taux zéro", affirme ce responsable.

-DAKAR-L’indice du chiffre d’affaires du commerce du Sénégal a connu une hausse de 12,2% durant les sept premiers mois de l’année 2014 comparé à la même période de l’année 2013, a indiqué mercredi la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), à travers son bulletin. Cet indice est passé de 109 points en 2013 à 122,3 points en 2014. L'indice a été porté essentiellement par le commerce de carburant (plus 26,2%) et le commerce de détail (plus 12,2%). Le commerce de machines et d'équipements électriques avec 8,2% de progression et celui des produits pharmaceutiques avec 5,6%, ont aussi participé à cette embellie.
Le commerce de pièces détachées a toutefois amoindri les performances de l'indice d'ensemble avec une baisse de 23,1%. D'autres secteurs comme celui du commerce de véhicules (moins 3,9%) ont, dans une moindre mesure affecté négativement l'indice d'ensemble.

-DOUALA-Les importations du riz au Cameroun en 2013 ont mobilisé plus de 212 milliards de francs CFA pour plus de 819 800 tonnes de riz, d’après les statistiques du Comité technique national de la balance des paiements. Ces importations de riz ont connu une explosion exponentielle par rapport à l'année précédente où 552 500 tonnes de riz avaient été importées, pour un montant de 156,6 milliards de francs CFA selon la même source.
Cela représente une hausse de 267 300 tonnes, démontrant ainsi la place importante qu'occupe le riz dans la vie des Camerounais. La consommation nationale de riz au Cameroun est estimée à environ 300 000 tonnes par an pour une production en deçà de 100 000 tonnes, assurée en grande partie par la Société d'expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY).

-NEW YORK-Les prix du pétrole coté à New York ont fini en nette hausse mercredi, dopés par le recul aussi net qu'inattendu du niveau des stocks pétroliers aux États-Unis, le premier consommateur de brut au monde, la semaine dernière. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a grimpé de 1,24 dollar, à 92,80 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les chiffres sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis sont ressortis plus positifs pour les prix qu'escompté par le marché, a relevé Oliver Sloup, de iiTrader.
Contre toute attente, le département de l'Energie américain (DoE) a fait part dans la matinée d'un recul de 4,3 millions de barils des stocks d'or noir aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 19 septembre, alors que les experts tablaient sur une augmentation de 500.000 barils. Une baisse de ces réserves est généralement perçue par les investisseurs comme un signe de vigueur de la demande énergétique aux États-Unis. En outre, les stocks d'essence ont reculé de 400.000 barils, un chiffre deux fois supérieur aux attentes des experts. Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont elles augmenté de 800.000 barils, soit plus de deux fois plus qu'attendu par les analystes (+300.000 barils).
L'offre reste cependant abondante dans le pays, les Etats-Unis ayant atteint cette semaine-là un nouveau record de production depuis mars 1986, avec quelque 8,867 millions de barils par jour (mbj).
Le niveau d'approvisionnement du marché américain est très sain en ce moment, a estimé M. Sloup. Dans ce contexte, les Etats-Unis ont importé la semaine dernière seulement 6,870 millions de barils par jour, contre 8,114 millions la semaine précédente, à leur plus bas niveau depuis la mi-mai (6,469 millions). 
Un tel recul des importations américaines faisait d'ailleurs pression sur les prix du Brent coté à Londres, augmentant d'autant l'offre énergétique sur le marché mondial.

-DAKAR-L'activité économique dans les principaux secteurs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a maintenu sa tendance haussière à l’issue du mois de juillet 2014, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Dakar.

‘'Comparé à la même période de l'année précédente, l'indice de la production industrielle a progressé de 7,1%, après 12,7% en juin 2014'', note la BCEAO.
Quant à l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail, il a augmenté de 4,3%, en glissement annuel, en juillet 2014, après 4,4% en juin 2014.
En variation mensuelle, signale l'institut d'émission, l'indice de la production industrielle est ressorti en baisse de 3,9% en juillet 2014 contre une hausse de 4% en juin 2014.
Concernant le commerce de détail, l'indice y relatif est en hausse de 1,9% contre un repli de 0,9% le mois précédent.