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Résumé de l'actualité économique internationale du mardi 7 octobre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du mardi 7 octobre 2014

-NEW YORK-La Bourse de New York s'est nettement repliée mardi face à la multiplication des sources d'inquiétudes, notamment sur la croissance mondiale, juste avant le lancement de la saison des résultats d'entreprises: le Dow Jones a perdu 1,60% et le Nasdaq 1,56%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a cédé 272,52 points, à 16.719,39 points, et le Nasdaq 69,60 points, à 4.385,20 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,51%, ou 29,72 points, à 1.935,10 points.

Le marché se retrouve à la croisée de multiples vents contraires affectant le moral des investisseurs, a commenté Brent Schutte de BMO Capital Markets. Outre la persistance de risques géopolitiques en Ukraine et au Moyen-Orient ou l'incertitude sur les intentions de la banque centrale américaine, les courtiers de Wall Street ont dû digérer mardi plusieurs indicateurs alarmants sur la croissance mondiale, en particulier en Europe. Ils ont notamment été échaudés par l'annonce d'un recul bien plus fort que prévu de la production de l'industrie allemande en août (-4%), publié au lendemain de la diffusion d'une contraction de 5,7% des commandes industrielles. Des chiffres de mauvais augure pour la croissance de la première économie de la zone euro au troisième trimestre.

Le Fonds monétaire international (FMI) a par ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l'union monétaire européenne cette année et l'an prochain, ne prévoyant plus que 0,8% de croissance du PIB en 2014 contre 1,1% en juillet, et 1,3% en 2015, contre 1,5%. Evoquant des risques de stagnation dans les pays riches et l'aggravation des tensions géopolitiques en Ukraine ou au Moyen-Orient, l'organisme a également abaissé ses prévisions de croissance mondiale: le PIB ne devrait plus progresser que de 3,3% en 2014 dans le monde, marquant un repli de 0,1 point par rapport aux projections de juillet, avant de rebondir moins nettement que prévu en 2015 (-0,2 point, à 3,8%). Signe positif toutefois: le FMI a aussi légèrement relevé sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en 2014, saluant l'amélioration du marché du travail et l'assainissement de la santé financière des ménages. C'est une période très confuse pour le marché, qui marche sur une corde raide a commenté Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management.

 

-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du mardi 7 octobre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 273,98 à 273,10 points, soit un repli de 0,32%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,25% à 257,38 points contre 258,02 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 94,97 millions de FCFA contre 695,62 millions de FCFA, lundi.

Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 255,65 milliards de FCFA et 3,75 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 201,31 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 59 581 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SITAB CI avec 46,37 millions de FCFA de transactions.

 

-DAKAR-L’activité économique hors agriculture et sylviculture, mesurée par l’Indice général d’activité (IGA) a connu une baisse de 7,9%, en rythme mensuel au Sénégal en août 2014, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

« Cette contreperformance est expliquée par les faibles résultats du tertiaire (moins 7,7%) et du primaire (moins 6,8%) », avance la DPEE. Comparativement à la même période en 2013, une progression de 2,2% de l'activité est notée, en août 2014, imputable aux secteurs secondaires (plus 7,9%) et tertiaires (plus 1,2%). En revanche, note la DPEE, des contreperformances sont enregistrées au niveau du secteur primaire (moins 10%).

 

-WASHINGTON- Des membres du personnel de la Banque mondiale se sont de nouveau mobilisés mardi pour protester contre un plan d'économies interne et réclamer des explications sur le versement de bonus à certains dirigeants, a appris l'AFP de sources concordantes. Après une précédente action jeudi, quelque 200 salariés se sont brièvement rassemblés dans la matinée au quartier général de l'institution de lutte contre la pauvreté à Washington, répondant à l'appel d'un tract anonyme, a indiqué un témoin. Ce n'est pas seulement à propos de nos emplois et de nos salaires, souligne ce tract obtenu par l'AFP et distribué en interne alors que l'institution accueille cette semaine ses 188 Etats-membres pour son assemblée générale et celle du Fonds monétaire international (FMI).

En réponse aux nombreux salariés qui ont participé à cette mobilisation, le président de l'institution, l'Américano-coréen Jim Yong Kim, a convoqué une réunion publique avec le personnel mardi en fin d'après-midi pour écouter (leurs) inquiétudes, selon un mémo interne obtenu par l'AFP.

Parlons-en, a ajouté M. Kim dans ce document. Déjà latent, le malaise a grandi depuis la récente révélation que le directeur financier de la BM, le Français Bertrand Badré, s'est vu accorder 94.000 dollars de bonus alors que la Banque est engagée dans un vaste plan d'économies qui pourrait passer par des licenciements. Lundi, une réunion entre l'association du personnel et le président de la BM n'avait pas permis de dissiper tous les différends.

Les membres du personnel sont inquiets de la direction prise par l'institution et de la transparence des prises de décision au plus haut niveau, a écrit l'association dans un mémo interne publié à l'issue de la rencontre et obtenu par l'AFP.

Evoquant une direction enfermée dans une tour d'ivoire, l'association a également répété qu'elle se creusait la tête pour comprendre comment des bonus ont pu être accordés alors que les salariés sont sommés de se serrer la ceinture.

 

-NEW YORK-Les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont clôturé mardi à leur plus bas niveau depuis respectivement avril 2013 et juin 2012, pénalisés par les inquiétudes sur la croissance mondiale et l'anticipation d'une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a reculé de 1,49 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 88,85 dollars.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 92,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.

L'histoire aujourd'hui est la même que celle qui guide le marché depuis plusieurs semaines: une histoire d'offre abondante au moment où la croissance mondiale montre des signes de faiblesse et où la consommation d'énergie aux Etats-Unis est traditionnellement plus faible entre la fin de la période des grands déplacements en voiture et le début des températures hivernales, a souligné James Williams de WTRG Economics. Du côté de la demande, les acteurs du marché s'inquiétaient notamment de l'appétit énergétique de l'Europe alors que les chiffres publiés mardi sur la production industrielle allemande en août (-4%), diffusés au lendemain de l'annonce d'une contraction de 5,7% des commandes industrielles sur la même période, étaient décevants.

Le Fonds monétaire international (FMI) a d'ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro par rapport à juillet, à 0,8% cette année et 1,3% en 2015.

 

-SAO PAULO-Le Brésil, géant d'Amérique latine, ralentit et, avec lui, une partie du continent: le Fonds monétaire international (FMI) a fortement réduit mardi sa prévision de croissance 2014 du pays et prévoit que la région connaîtra sa plus faible progression en cinq ans. Pour le Brésil, septième économie mondiale, l'institution n'attend plus qu'une hausse du PIB de 0,3% en 2014, alors qu'il tablait encore sur 1,3% en juillet, après 2,5% en 2013.

Entre-temps, le pays, autrefois habitué à des taux de croissance confortables, avec 4,5% par an en moyenne entre 2005 et 2010, a reconnu officiellement qu'il était entré en récession au premier semestre.

Le chiffre publié mardi par le FMI coïncide avec les attentes du marché, qui table pour 2014 sur 0,29% selon les dernières prévisions des analystes concernant la première économie de la région. La Banque du Brésil prévoit elle 0,7%.

"La faible compétitivité, la maigre confiance des investisseurs et les conditions financières plus difficiles (avec une hausse des taux d'intérêt depuis avril 2014) ont réduit l'investissement, et le ralentissement actuel en termes d'emploi et de hausse du crédit pèse sur la consommation", observe le FMI. "Une reprise modérée de l'activité est attendue pour 2015, avec une croissance augmentant à 1,4% (contre 2% attendu avant, ndlr) alors que se dissipera l'incertitude politique entourant l'élection présidentielle de cette année", ajoute l'organisme international.

Ces nouvelles prévisions sont annoncées deux jours après le premier tour des élections générales au Brésil, qui ont vu se qualifier pour le second tour la présidente sortante Dilma Rousseff (41,59% des voix) et le social-libéral Aecio Neves (33,55%).

 

-PARIS-La France a emprunté au total 7,812 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux toujours négatifs, a précisé mardi l'Agence France Trésor (AFT).

Lors de cette émission, l'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés financiers, a enregistré 30 millions d'euros d'offres non compétitives à échéance 6 mois (23 semaines).

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).

Lors de cette émission, la France prévoyait d'emprunter entre 6,6 et 7,8 milliards d'euros.

Dans le détail, le pays a levé 3,998 milliards d'euros à échéance 3 mois (12 semaines) à un taux de -0,028%, identique à celui de la dernière opération similaire le 29 septembre.

Le Trésor a aussi emprunté au total 2,020 milliards d'euros à échéance 6 mois (23 semaines) à un taux de -0,033% contre -0,032% lors de la dernière opération comparable et 1,794 milliard d'euros à échéance un an (49 semaines) à un taux de -0,034% contre -0,032%. La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.

 

-ABIDJAN-Les économies africaines continuent de se développer à un rythme soutenu malgré une croissance mondiale plus faible que prévue et une stagnation, voire une baisse du prix des matières premières, a indiqué mardi une note de la Banque mondiale.

Cette note cite Africa's Pulse, une publication semestrielle de la Banque mondiale qui analysant les perspectives économiques du continent, prévoit une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 5,2% en 2015-2016 contre 4,6% en 2014. La forte hausse des investissements publics dans les infrastructures, l'augmentation de la production agricole ainsi que le développement des services dans les domaines du commerce, des télécommunications, des transports et de la finance devraient continuer de booster la croissance.

Cette reprise de la croissance est attendue en dépit d'une conjoncture marquée par la baisse du prix des matières premières et des investissements directs étrangers liée au ralentissement de l'économie mondiale.

Le rapport souligne que le prix des matières premières n'en demeure pas moins un facteur essentiel pour les perspectives économiques du continent.

“Les matières premières représentent toujours les trois quart des exportations totales de biens de l'Afrique subsaharienne et la part des cinq premiers exportateurs de la région dans le volume total des exportations a atteint 60% en 2013 contre 41% en 1995», ajoute la note.

« L'Afrique devrait rester, selon nos prévisions, l'une des trois régions du monde à la croissance la plus rapide et devrait poursuivre sur la lancée de ces 20 dernières années, marquées par une croissance ininterrompue », a indiqué Francisco Ferreira, économiste en chef pour la Région Afrique de la Banque mondiale.

 



1 Commentaires

  1. Auteur

    Mop

    En Octobre, 2014 (12:27 PM)
    Keep up the good work fam! Thanks
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