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Economie

Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 6 août 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 6 août 2014

-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont poursuivi leur recul mercredi et sont tombés à leur plus bas niveau en six mois malgré l'annonce d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 46 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 96,92 dollars, un cours de clôture plus atteint depuis le 3 février. Cette baisse des prix étonnait plusieurs observateurs à l'instar de Tim Evans de Citi, pour qui il s'agit juste d'investisseurs qui ont décidé de vendre, sans qu'aucune raison fondamentale ne les y pousse. Selon le rapport hebdomadaire publié mercredi par le département américain de l'Energie, les stocks de brut ont reculé de 1,8 million de barils la semaine dernière, une baisse conforme aux attentes et s'ajoutant à la diminution de 20 millions de barils enregistrée au cours des cinq semaines précédentes. Alors que les investisseurs s'inquiétaient depuis plusieurs séances de signes reflétant une faible demande en essence, les réserves de ce produit raffiné ont elles diminué de 4,4 millions de barils.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 6 août 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 253,96 à 255,20 points, soit une progression de 0,49%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,33% à 241,09 points contre 240,29 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 379,73 millions de FCFA contre 3,88 milliards de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 853,65 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 267,70 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 199 432 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 147,59 millions de FCFA de transactions.

 

-MOSCOU- Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi d'interdire ou de limiter pendant un an les importations de produits agroalimentaires en provenance des pays ayant adopté des sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le Kremlin dans un communiqué. J'ordonne d'interdire ou de limiter pendant un an les importations sur le territoire russe de certains types de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires en provenance de pays qui ont décidé la mise en place de sanctions économiques contre la Russie, a déclaré M. Poutine, cité dans le communiqué. Cette décision a été prise afin de protéger les intérêts nationaux de la Fédération de Russie, a précisé le président. L'Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont décidé une série de sanctions économiques contre la Russie sans précédent depuis la guerre froide, accusant Moscou de soutenir militairement les insurgés séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, ce que le pouvoir russe dément. Mardi, Vladimir Poutine avait déjà annoncé avoir ordonné au gouvernement russe d'élaborer des mesures de représailles à ces sanctions, dont les plus sévères ont été introduites la semaine dernière. Ces sanctions interdisent notamment l'accès des principales banques publiques russes au marché occidental des capitaux, et les exportations d'armes et de certains équipements pétroliers vers la Russie.

 

-LONDRES - Les cours du pétrole cherchaient une direction mercredi en fin d'échanges européens, attentifs à un regain de tensions autour de l'Ukraine et lestés par un dollar renforcé après des plus bas en plusieurs mois enregistrés la veille. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 104,94 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de mardi. Le Brent est tombé mardi en séance européenne à 104,07 USD le baril, un nouveau plus bas en quatre mois. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 6 cents, à 97,32 USD. Mardi en cours d'échanges américains, le WTI était tombé à 97,00 USD, son niveau le plus faible depuis le 5 février. Les investisseurs effectuaient quelques achats à bon compte mais le marché restait toujours sous pression. Les cours du brut avaient nettement reculé mardi, plombés par les effets couplés d'un renforcement du dollar - rendant plus onéreux les achats d'or noir (libellé dans la monnaie américaine) pour les investisseurs munis d'autres devises. Le billet vert a atteint mercredi un nouveau plus haut depuis début novembre 2013 face à l'euro, à 1,3333 USD pour un euro.

 

-LONDRES- L'euro accentuait sa baisse face au dollar mercredi, dans un marché fébrile à la veille de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) sur fond d'inquiétudes liées à un regain de tension autour de l'Ukraine. Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,3355 USD, contre 1,3375 USD mardi vers 21H00 GMT. Vers 10H30 GMT mercredi, l'euro est tombé à 1,3333 USD, son niveau le plus faible en neuf mois. L'euro baissait également face au yen, à 136,66 JPY contre 137,21 JPY mardi. Le dollar aussi perdait du terrain face à la devise japonaise, à 102,33 JPY contre 102,59 JPY la veille. Les cambistes maintenaient dans l'ensemble des positions prudentes et attentistes avant la décision de politique monétaire de la BCE jeudi. Malgré le ralentissement de l'inflation enregistré en juillet en zone euro, la plupart des analystes pensent que l'institution monétaire optera pour le statu quo après sa série d'annonces début juin destinées à soutenir l'investissement et la croissance.

 

-PARIS- La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-0,61%), rattrapée par les tensions géopolitiques en Ukraine qui avaient déjà lourdement pesé sur les marchés la semaine dernière. L'indice CAC 40 a perdu 25,74 points à 4.207,14 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,5 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,37%. Le marché parisien a été incapable de poursuivre son rebond entamé ces deux derniers jours, passant l'essentiel de la séance en baisse. Il a perdu un temps jusqu'à 1,5% et atteint un plus bas en séance depuis début février, avant de nettement limiter la casse en fin de journée grâce à la hausse de Wall Street. "La géopolitique est clairement la principale explication à la baisse du marché. Les investisseurs doutent de la solidité de la croissance dans ce contexte tendu", explique Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée.

 

-NEW YORK- La Bourse de New York reprenait un peu d'élan mercredi à la mi-séance, les indices profitant d'un léger rebond dans un marché restant nerveux face à la crise ukrainienne et à des signes négatifs en provenance d'Europe: le Dow Jones gagnait 0,13% et le Nasdaq 0,33%. Vers 16H15 GMT, le Dow Jones s'appréciait de 21,64 points à 16'451,11 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 14,30 points à 4367,13 points. L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,14%, soit 2,74 points, à 1922,95 points. "Les inquiétudes concernant la croissance mondiale restent fondamentalement les mêmes, qu'il s'agisse des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, des tensions croissantes en Ukraine, du retour de l'Italie en récession ou du recul net des commandes industrielles en Allemagne" en juin, a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities. Les investisseurs sont en particulier fébriles face à la concentration de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine, éventuel prélude à une invasion, et aux menaces de ripostes du président Vladimir Poutine aux sanctions européennes et américaines. Cette surenchère pourrait affecter significativement les économies russe et européenne. "Mais tout cela n'est pas vraiment nouveau" et hante le marché depuis plusieurs jours déjà, a souligné Art Hogan.

 

-LONDRES - La Bourse de Londres a terminé en nette baisse de 0,69% mercredi, pâtissant de la poursuite des tensions avec la Russie et de mauvais indicateurs au Royaume-Uni comme dans la zone euro voisine. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 46,32 points par rapport à la clôture de mardi, à 6636,16 points. "Le Royaume-Uni a annoncé des chiffres décevants pour la production industrielle et sa composante manufacturière en juin", a souligné Daniel Sugarman chez ETX Capital. "Une augmentation des tensions avec la Russie peut également être à blâmer pour les hésitations du marché", a-t-il ajouté. Parmi les mauvaises nouvelles figure également le retour de l'Italie en récession.

 

-PARIS- Les Bourses européennes ont toutes terminé en baisse mercredi sur fond de tensions en Ukraine, d'un mauvais indicateur économique en Italie et du repli de Wall Street déçue par un apparent échec de fusions-acquisitions. "Les tensions politiques restent actuellement le principal catalyseur sur les marchés et, au regard de l'escalade de ces dernières heures, nous préférons ne pas prendre de nouvelles positions", ont souligné les gérants chez Barclays Bourse. Par ailleurs, le Produit intérieur brut de l'Italie a baissé de 0,2% au deuxième trimestre 2014 par rapport au précédent, selon une première estimation publiée mercredi par l'institut de statistiques Istat, ce qui la renvoie en récession. L'Eurostoxx 50 s'est replié de 0,71%. Paris a clôturé en baisse de 0,61%, le CAC 40 perdant 25,74 points à 4207,14 points, limitant la casse en fin de séance, dans un volume d'échanges modéré de 3,5 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,37%.

 

-GENEVE - Le trafic passager a continué à ralentir en juin, avec un taux annuel de progression de 4,7%, en repli par rapport à mai (+6,2%), a annoncé mercredi à Genève l'Association internationale du transport aérien (Iata) qui regroupe l'ensemble des compagnies aériennes. En juin, le trafic passagers sur les lignes internationales a augmenté de 5,5% et celui sur les lignes domestiques de 3,4%. En mai, le trafic passagers avait déjà ralenti par rapport à avril, avec un taux de 6,2% en rythme annuel, contre 7,6% en avril. "La croissance enregistrée en juin est encourageante, même s'il s'agit d'une performance un peu plus faible qu'en mai", a déclaré Tony Tyler, directeur général de l'IATA. Des signes annonçant une baisse de la demande "se sont dissipés, ce qui est une bonne nouvelle", a ajouté le directeur général tout en soulignant les "nombreux risques liés à l'environnement politico-économique". Par régions, en juin, les compagnies européennes ont vu leur trafic passager augmenter de 5,6%. Les transporteurs de la région Asie-Pacifique ont de leur côté déclaré une hausse de 4,9%, et ceux d'Amérique du Nord de 3,1%. Les compagnies du Moyen-Orient affichent une hausse de 10,8, et celles d'Amérique Latine de 7,1%. En revanche, les compagnies d'Afrique sont en recul de -2,7%.

 

-DAKAR- La Commission européenne a lancé la première phase d’un nouveau programme qui favorisera le processus d’intégration de l’Afrique au niveau continental pour un montant de 415 millions d’euros (environ 272,222 milliards FCFA), annonce un communiqué de l’Union européenne (UE). ''Il s'agit du tout premier programme de l'UE en matière de développement et de coopération couvrant l'ensemble de l'Afrique'', note le communiqué qui ajoute que le ‘'programme panafricain'' financera des activités dans toute une série de domaines.  ‘'Il ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre l'UE et l'Afrique'', affirment les responsables de l'UE. Selon eux, la décision prise ce mercredi permettra de lancer des projets pour la période 2014-2017 avec un budget total de 415 millions d'euros. ‘Les défis auxquels nous sommes confrontés dépassent aujourd'hui les frontières nationales. Cela est vrai autant en Europe qu'en Afrique et partout ailleurs'', a déclaré le président de la Commission européenne José Manuel Barrisso.  Il a ajouté que c'est la raison pour laquelle il a proposé de créer un programme panafricain afin de trouver des solutions à l'échelle régionale et continentale et de soutenir le processus de l'intégration africaine dans lequel l'Union africaine joue un rôle central.

 

-NAIROBI- La Banque mondiale s’engage à attribuer cinq milliards de dollars pour soutenir les projets énergétiques dans les six pays africains (Éthiopie, Ghana, Kenya, Liberia, Nigéria et Tanzanie) qui ont établi un partenariat avec la Power Afrique, une initiative du Président Obama, révèle un communiqué rendu public mercredi à Nairobi. Selon le communiqué cette annonce a été faite à l'occasion du 1er Sommet États-Unis - Afrique, par le président de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim. Selon ce dernier quelque ‘'600 millions d'Africains n'ont pas accès à l'électricité, en dépit du fait que l'Afrique possède certains des plus grands potentiels hydroélectriques, géothermiques, éoliennes et solaire du monde ainsi que d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel''. Il a souligné que l'initiative américaine Africa Power jouera un rôle extrêmement significatif dans l'augmentation de l'électricité en Afrique. ‘'Donc, je suis aujourd'hui très heureux d'annoncer que la Banque mondiale, suivant le président Obama dans son initiative, sera le partenaire de Power Africa et s'engage à attribuer 5 milliards de dollars de financement direct, de garantie d'investissement et de services de conseil pour l'élaboration des projets dans six pays partenaires initiaux de Power Africa'', a déclaré le Dr Jim Yong Kimcité par le communiqué.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Dow Tiow

    En Août, 2014 (21:31 PM)
    Activites eco au senegal c zero :hun:  :hun: 
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  2. Auteur

    Zerohedge

    En Août, 2014 (23:33 PM)
    Les cours du petrole ne suffisent pas pour justifier l'activite economique et l'environement sur les places financieres. En effet ce matin le minestere du commerce a publie le deficit de la balance commerciale qui s'eleve a $41,5 milliards en Juin soit une baisse $3,2 milliards par rapport au mois de Mai. Ses resultats sont dus a cause d'une chute des importations de 1,2% (notamment les produits petroliers) et une hausse des importations de 0,1%. C'est le plus faible deficit enregistre depuis le debut de l'annee. Et cela suggeste la possibilite d'une revision a la hausse de la croissance au deuxieme trimestre. Car le deficit actuel est monidre que les previsions ou hypotheses retenues par le gouvernement dans le calcul du taux de croissance. Ce gap est de 0.61% nonobstant la variation des effets saisonniers.

    Du cote de Wall Street les evenements geopolitiques continuent de peser sur la decision des gerants de portefeuilles et les "trading desk" avec la decision de Putin de mettre de freiner sur les importations de produits agricoles provenant des Etats-Unis et de la CEE. C'est ce qui est a l'origine de la hausse des cours de l'or (de $1290/once a $1306,90/once).

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