-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont poursuivi leur recul mercredi et sont tombés à leur plus bas niveau en six mois malgré l'annonce d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 46 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 96,92 dollars, un cours de clôture plus atteint depuis le 3 février. Cette baisse des prix étonnait plusieurs observateurs à l'instar de Tim Evans de Citi, pour qui il s'agit juste d'investisseurs qui ont décidé de vendre, sans qu'aucune raison fondamentale ne les y pousse. Selon le rapport hebdomadaire publié mercredi par le département américain de l'Energie, les stocks de brut ont reculé de 1,8 million de barils la semaine dernière, une baisse conforme aux attentes et s'ajoutant à la diminution de 20 millions de barils enregistrée au cours des cinq semaines précédentes. Alors que les investisseurs s'inquiétaient depuis plusieurs séances de signes reflétant une faible demande en essence, les réserves de ce produit raffiné ont elles diminué de 4,4 millions de barils.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi
6 août 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est
passé de 253,96 à 255,20 points, soit une progression de 0,49%. L’indice BRVM
Composite, pour sa part, a gagné 0,33% à 241,09 points contre 240,29
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 379,73 millions de
FCFA contre 3,88 milliards de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du
marché des actions se chiffre à 5 853,65 milliards de FCFA. Celle du marché
obligataire s’élève à 1 267,70 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en
volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 199 432 actions
échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 147,59 millions
de FCFA de transactions.
-MOSCOU- Le
président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi d'interdire ou de limiter
pendant un an les importations de produits agroalimentaires en provenance des
pays ayant adopté des sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le
Kremlin dans un communiqué. J'ordonne d'interdire ou de limiter pendant un an
les importations sur le territoire russe de certains types de produits
agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires en provenance de
pays qui ont décidé la mise en place de sanctions économiques contre la Russie,
a déclaré M. Poutine, cité dans le communiqué. Cette décision a été prise afin
de protéger les intérêts nationaux de la Fédération de Russie, a précisé le
président. L'Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont décidé une
série de sanctions économiques contre la Russie sans précédent depuis la guerre
froide, accusant Moscou de soutenir militairement les insurgés séparatistes
prorusses dans l'est de l'Ukraine, ce que le pouvoir russe dément. Mardi,
Vladimir Poutine avait déjà annoncé avoir ordonné au gouvernement russe
d'élaborer des mesures de représailles à ces sanctions, dont les plus sévères
ont été introduites la semaine dernière. Ces sanctions interdisent notamment
l'accès des principales banques publiques russes au marché occidental des
capitaux, et les exportations d'armes et de certains équipements pétroliers
vers la Russie.
-LONDRES - Les
cours du pétrole cherchaient une direction mercredi en fin d'échanges européens,
attentifs à un regain de tensions autour de l'Ukraine et lestés par un dollar
renforcé après des plus bas en plusieurs mois enregistrés la veille. Vers 16H00
GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait
104,94 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33
cents par rapport à la clôture de mardi. Le Brent est tombé mardi en séance
européenne à 104,07 USD le baril, un nouveau plus bas en quatre mois. Sur le
New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude"
(WTI) pour la même échéance perdait 6 cents, à 97,32 USD. Mardi en cours
d'échanges américains, le WTI était tombé à 97,00 USD, son niveau le plus
faible depuis le 5 février. Les investisseurs effectuaient quelques achats à
bon compte mais le marché restait toujours sous pression. Les cours du brut
avaient nettement reculé mardi, plombés par les effets couplés d'un
renforcement du dollar - rendant plus onéreux les achats d'or noir (libellé
dans la monnaie américaine) pour les investisseurs munis d'autres devises. Le
billet vert a atteint mercredi un nouveau plus haut depuis début novembre 2013
face à l'euro, à 1,3333 USD pour un euro.
-LONDRES- L'euro
accentuait sa baisse face au dollar mercredi, dans un marché fébrile à la
veille de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne
(BCE) sur fond d'inquiétudes liées à un regain de tension autour de l'Ukraine.
Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,3355 USD, contre 1,3375
USD mardi vers 21H00 GMT. Vers 10H30 GMT mercredi, l'euro est tombé à 1,3333
USD, son niveau le plus faible en neuf mois. L'euro baissait également face au
yen, à 136,66 JPY contre 137,21 JPY mardi. Le dollar aussi perdait du terrain
face à la devise japonaise, à 102,33 JPY contre 102,59 JPY la veille. Les
cambistes maintenaient dans l'ensemble des positions prudentes et attentistes
avant la décision de politique monétaire de la BCE jeudi. Malgré le
ralentissement de l'inflation enregistré en juillet en zone euro, la plupart
des analystes pensent que l'institution monétaire optera pour le statu quo
après sa série d'annonces début juin destinées à soutenir l'investissement et
la croissance.
-PARIS- La
Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-0,61%), rattrapée par les
tensions géopolitiques en Ukraine qui avaient déjà lourdement pesé sur les
marchés la semaine dernière. L'indice CAC 40 a perdu 25,74 points à 4.207,14
points, dans un volume d'échanges modéré de 3,5 milliards d'euros. La veille,
il avait gagné 0,37%. Le marché parisien a été incapable de poursuivre son
rebond entamé ces deux derniers jours, passant l'essentiel de la séance en
baisse. Il a perdu un temps jusqu'à 1,5% et atteint un plus bas en séance
depuis début février, avant de nettement limiter la casse en fin de journée
grâce à la hausse de Wall Street. "La géopolitique est clairement la
principale explication à la baisse du marché. Les investisseurs doutent de la
solidité de la croissance dans ce contexte tendu", explique Frédéric
Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée.
-NEW YORK- La
Bourse de New York reprenait un peu d'élan mercredi à la mi-séance, les indices
profitant d'un léger rebond dans un marché restant nerveux face à la crise
ukrainienne et à des signes négatifs en provenance d'Europe: le Dow Jones
gagnait 0,13% et le Nasdaq 0,33%. Vers 16H15 GMT, le Dow Jones s'appréciait de
21,64 points à 16'451,11 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de
14,30 points à 4367,13 points. L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,14%,
soit 2,74 points, à 1922,95 points. "Les inquiétudes concernant la
croissance mondiale restent fondamentalement les mêmes, qu'il s'agisse des
conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, des tensions croissantes en
Ukraine, du retour de l'Italie en récession ou du recul net des commandes
industrielles en Allemagne" en juin, a commenté Art Hogan de Wunderlich
Securities. Les investisseurs sont en particulier fébriles face à la
concentration de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine, éventuel prélude
à une invasion, et aux menaces de ripostes du président Vladimir Poutine aux
sanctions européennes et américaines. Cette surenchère pourrait affecter
significativement les économies russe et européenne. "Mais tout cela n'est
pas vraiment nouveau" et hante le marché depuis plusieurs jours déjà, a
souligné Art Hogan.
-LONDRES - La
Bourse de Londres a terminé en nette baisse de 0,69% mercredi, pâtissant de la
poursuite des tensions avec la Russie et de mauvais indicateurs au Royaume-Uni
comme dans la zone euro voisine. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a
perdu 46,32 points par rapport à la clôture de mardi, à 6636,16 points.
"Le Royaume-Uni a annoncé des chiffres décevants pour la production
industrielle et sa composante manufacturière en juin", a souligné Daniel
Sugarman chez ETX Capital. "Une augmentation des tensions avec la Russie
peut également être à blâmer pour les hésitations du marché", a-t-il ajouté.
Parmi les mauvaises nouvelles figure également le retour de l'Italie en
récession.
-PARIS- Les
Bourses européennes ont toutes terminé en baisse mercredi sur fond de tensions
en Ukraine, d'un mauvais indicateur économique en Italie et du repli de Wall
Street déçue par un apparent échec de fusions-acquisitions. "Les tensions
politiques restent actuellement le principal catalyseur sur les marchés et, au
regard de l'escalade de ces dernières heures, nous préférons ne pas prendre de
nouvelles positions", ont souligné les gérants chez Barclays Bourse. Par
ailleurs, le Produit intérieur brut de l'Italie a baissé de 0,2% au deuxième
trimestre 2014 par rapport au précédent, selon une première estimation publiée
mercredi par l'institut de statistiques Istat, ce qui la renvoie en récession.
L'Eurostoxx 50 s'est replié de 0,71%. Paris a clôturé en baisse de 0,61%, le
CAC 40 perdant 25,74 points à 4207,14 points, limitant la casse en fin de
séance, dans un volume d'échanges modéré de 3,5 milliards d'euros. La veille,
il avait gagné 0,37%.
-GENEVE - Le
trafic passager a continué à ralentir en juin, avec un taux annuel de
progression de 4,7%, en repli par rapport à mai (+6,2%), a annoncé mercredi à
Genève l'Association internationale du transport aérien (Iata) qui regroupe
l'ensemble des compagnies aériennes. En juin, le trafic passagers sur les
lignes internationales a augmenté de 5,5% et celui sur les lignes domestiques
de 3,4%. En mai, le trafic passagers avait déjà ralenti par rapport à avril,
avec un taux de 6,2% en rythme annuel, contre 7,6% en avril. "La
croissance enregistrée en juin est encourageante, même s'il s'agit d'une
performance un peu plus faible qu'en mai", a déclaré Tony Tyler, directeur
général de l'IATA. Des signes annonçant une baisse de la demande "se sont
dissipés, ce qui est une bonne nouvelle", a ajouté le directeur général
tout en soulignant les "nombreux risques liés à l'environnement
politico-économique". Par régions, en juin, les compagnies européennes ont
vu leur trafic passager augmenter de 5,6%. Les transporteurs de la région
Asie-Pacifique ont de leur côté déclaré une hausse de 4,9%, et ceux d'Amérique
du Nord de 3,1%. Les compagnies du Moyen-Orient affichent une hausse de 10,8,
et celles d'Amérique Latine de 7,1%. En revanche, les compagnies d'Afrique sont
en recul de -2,7%.
-DAKAR- La
Commission européenne a lancé la première phase d’un nouveau programme qui
favorisera le processus d’intégration de l’Afrique au niveau continental pour
un montant de 415 millions d’euros (environ 272,222 milliards FCFA), annonce un
communiqué de l’Union européenne (UE). ''Il s'agit du tout premier programme de
l'UE en matière de développement et de coopération couvrant l'ensemble de
l'Afrique'', note le communiqué qui ajoute que le ‘'programme panafricain''
financera des activités dans toute une série de domaines. ‘'Il ouvre de
nouvelles perspectives de coopération entre l'UE et l'Afrique'', affirment les
responsables de l'UE. Selon eux, la décision prise ce mercredi permettra de
lancer des projets pour la période 2014-2017 avec un budget total de 415
millions d'euros. ‘Les défis auxquels nous sommes confrontés dépassent
aujourd'hui les frontières nationales. Cela est vrai autant en Europe qu'en
Afrique et partout ailleurs'', a déclaré le président de la Commission
européenne José Manuel Barrisso. Il a ajouté que c'est la raison pour
laquelle il a proposé de créer un programme panafricain afin de trouver des
solutions à l'échelle régionale et continentale et de soutenir le processus de
l'intégration africaine dans lequel l'Union africaine joue un rôle central.
-NAIROBI- La
Banque mondiale s’engage à attribuer cinq milliards de dollars pour soutenir
les projets énergétiques dans les six pays africains (Éthiopie, Ghana, Kenya,
Liberia, Nigéria et Tanzanie) qui ont établi un partenariat avec la Power
Afrique, une initiative du Président Obama, révèle un communiqué rendu public
mercredi à Nairobi. Selon le communiqué cette annonce a été faite à l'occasion
du 1er Sommet États-Unis - Afrique, par le président de la Banque mondiale, le
Dr Jim Yong Kim. Selon ce dernier quelque ‘'600 millions d'Africains n'ont pas
accès à l'électricité, en dépit du fait que l'Afrique possède certains des plus
grands potentiels hydroélectriques, géothermiques, éoliennes et solaire du
monde ainsi que d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel''. Il a
souligné que l'initiative américaine Africa Power jouera un rôle extrêmement
significatif dans l'augmentation de l'électricité en Afrique. ‘'Donc, je suis
aujourd'hui très heureux d'annoncer que la Banque mondiale, suivant le
président Obama dans son initiative, sera le partenaire de Power Africa et
s'engage à attribuer 5 milliards de dollars de financement direct, de garantie
d'investissement et de services de conseil pour l'élaboration des projets dans
six pays partenaires initiaux de Power Africa'', a déclaré le Dr Jim Yong Kimcité par le communiqué.
2 Commentaires
Dow Tiow
En Août, 2014 (21:31 PM)Zerohedge
En Août, 2014 (23:33 PM)Du cote de Wall Street les evenements geopolitiques continuent de peser sur la decision des gerants de portefeuilles et les "trading desk" avec la decision de Putin de mettre de freiner sur les importations de produits agricoles provenant des Etats-Unis et de la CEE. C'est ce qui est a l'origine de la hausse des cours de l'or (de $1290/once a $1306,90/once).
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