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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 21 août 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 21 août 2014


-PARIS- Les dettes des pays d'Europe du Sud ont été recherchées jeudi sur le marché obligataire, poussant à la baisse les rendements, qui ont même atteint un nouveau plus bas historique en ce qui concerne l'Espagne. Les investisseurs ont délaissé les obligations allemandes et françaises, dont le coût est devenu trop élevé à leur goût, avec pour corolaire des rendements très bas. Pour l'Allemagne et la France, "le marché pense qu'on ne peut pas descendre à des taux plus bas, sauf à avoir une nouvelle majeure, comme une action plus importante de la Banque centrale européenne", explique Nordine Naam, stratégiste pour Natixis. "Ce contexte profite aux pays périphériques, où l'on peut rechercher un rendement", commente-t-il. A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne - qui évolue en sens inverse de la demande - s'établissait à 2,401%. Il était de 2,402% mercredi à la clôture sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise. Jeudi, en séance, il est même tombé brièvement à 2,371%. Le taux de l'Italie a également baissé à 2,594% (contre 2,599% la veille), après avoir battu un plus bas historique mercredi à 2,561%. A l'inverse, les taux d'emprunt de l'Allemagne et de la France ont légèrement augmenté, comme c'est régulièrement le cas depuis le début de la semaine. A 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne progressait à 0,993% contre 0,990% la veille. Le taux de la France s'est également relevé, à 1,386% (contre 1,380%). Sur le marché obligataire, les investisseurs semblaient relativement peu réagir aux indicateurs du jour. Selon le cabinet Markit, qui publie l'indice PMI, la reprise de l'activité privée se poursuit dans la zone euro, malgré un repli en août par rapport à juillet, avec notamment une stabilisation de l'économie française. Les marchés restent attentifs à d'éventuels signaux d'une hausse des taux d'intérêt par la banque centrale américaine. Le compte rendu de la dernière réunion de la Fed, publié mercredi, a en effet montré que les responsables de l'institution sont divisés sur les progrès de l'économie des Etats-Unis et sur le rythme d'un retour à une politique monétaire "normale". L'événement le plus attendu de la semaine sera d'ailleurs le discours de la présidente de la Fed, Janet Yellen, vendredi, au symposium de Jackson Hole, la grand-messe annuelle des banquiers centraux. "Elle pourrait déterminer le calendrier probable du retrait progressif des mesures non-conventionnelles de politique monétaire" mises en place par la Fed après la crise, remarquent les économistes d'Aurel BGC.


-PARIS- Les Bourses européennes ont nettement rebondi jeudi grâce à des indicateurs rassurants en zone euro, en particulier sur l'économie allemande, ainsi qu'à de bonnes statistiques américaines. "Des indices PMI meilleurs que prévu en Allemagne ainsi qu'une tendance positive en provenance des Etats-Unis ont aidé les actions européennes", souligne Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Le marché a progressé après des indicateurs européens considérés comme rassurants au vu de la situation économique de la zone euro. La reprise de l'activité privée s'est poursuivie dans la région, même si elle reste fragile, selon l'indice PMI. Aux Etats-Unis, une série d'indicateurs sont ressortis de bonne tenue, notamment concernant les reventes de logements et l'activité manufacturière. L'Eurostoxx a pris 1,33%.
La Bourse de Paris a terminé en nette hausse (+1,23%), reprenant des couleurs par rapport à mercredi. L'indice CAC 40 a pris 52,14 points à 4292,93 points. La bonne tenue de l'indice PMI en Allemagne a rassuré le marché parisien, ébranlé après plusieurs chiffres décevants concernant le moteur de l'économie de la zone euro. Mais la hausse, en période de vacances, peut être relativisée. "On est vraiment dans des volumes (de transactions) anecdotiques" et le moindre "mouvement d'achat ou de vente se répercute de façon amplifiée", explique Mikaël Jacoby, responsable du trading Europe continentale de Oddo Securities.

-NEW YORK- Le cours du pétrole coté à New York a terminé en hausse jeudi, soutenu par des indicateurs américains de bon augure pour la demande en énergie aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, dont c'était le premier jour de cotation comme contrat de référence, s'est apprécié de 51 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 93,96 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 102,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi. La tendance était pourtant plutôt morose à l'ouverture à New York, les acteurs du marché du pétrole encaissant des statistiques économiques très mitigées en provenance d'Asie et d'Europe. La publication de plusieurs chiffres positifs sur l'économie américaine a rasséréné les investisseurs au fur et à mesure de la séance. Côté emploi, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé davantage que prévu la semaine dernière, le département du Travail recensant 298.000 demandes d'allocations chômage, soit 14.000 de moins que la semaine précédente. L'indice composite des indicateurs économiques américains a de son côté progressé plus qu'escompté par les analystes en juillet, selon le Conference Board.

-NEW YORK- Wall Street progressait timidement à la mi-séance jeudi, soutenue par des indicateurs américains positifs dans un marché bruissant de spéculations sur la politique monétaire américaine: le Dow Jones s'adjugeait 0,44%, le Nasdaq 0,01% et le S&P 500 semblait parti pour un nouveau record. Vers 16H20 GMT/18h20 HEC, le Dow Jones gagnait 74,18 points à 17'053,31 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, grignotait 0,52 points à 4527,00 points. L'indice élargi S&P 500, le plus regardé par les investisseurs, s'appréciait de 0,26% ou 5,25 points à 1991,76 points, s'affichant ainsi au-dessus de son record actuel en clôture (1987,98 points). "Le marché semble s'être donné comme mission de faire passer le S&P 500 au-dessus de la barre symbolique des 2000 points", a remarqué Sam Stovall de S&P Capital IQ. Au-delà de ce défi, les investisseurs sont surtout dans l'attente d'une intervention de la présidente de la Fed, Janet Yellen vendredi à Jackson Hole, symposium organisé chaque année dans le Wyoming, où se presse le gotha des banquiers centraux. L'une des principales interrogations du marché est en effet en ce moment de savoir quand l'institution va commencer à relever ses taux d'intérêt, actuellement à des niveaux très bas pour stimuler le crédit. Or, le compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), diffusé mercredi, a montré que les responsables de l'institution sont divisés sur les progrès de l'économie américaine. Certains estiment que le marché de l'emploi s'est suffisamment amélioré pour envisager un retour, plus tôt que prévu, à une politique moins accommodante. Les courtiers "espèrent avoir plus d'indices dans le discours de Yellen", a estimé Sam Stovall. Dans l'ensemble, "l'idée prévaut que la reprise économique reste encore un peu fragile et qu'il faudra encore plusieurs signes positifs avant un relèvement des taux".
Les statistiques économiques diffusées jeudi en début de séance étaient en tout cas encourageantes. Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé davantage que prévu la semaine dernière, le département du Travail recensant 298.000 demandes d'allocations chômage, soit 14.000 de moins que la semaine précédente. L'indice composite des indicateurs économiques américains a de son côté progressé plus que prévu par les analystes en juillet, selon le Conference Board.


-LONDRES-La Bourse de Londres a terminé la séance de jeudi en hausse de 0,33%, encouragée par de bonnes statistiques américaines. A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a grimpé de 22,18 points à 6777,66 points. Plusieurs statistiques publiées aux Etats-Unis ont réjoui les investisseurs en fin de séance à Londres. L'indice composite des indicateurs économiques américains a progressé plus que prévu en juillet et l'activité manufacturière de la région de Philadelphie a accéléré de façon inattendue en août. Eu zone euro en outre, l'indice PMI du cabinet Markit a fait état d'une reprise de l'activité privée en août, bien qu'elle reste fragile. Les opérateurs ont profité de ces statistiques plutôt encourageantes pour ignorer les nombreux conflits géopolitiques du moment, d'autant qu'aucun développement dramatique n'est intervenu du côté de l'Ukraine. "Le FTSE-100 a accru ses maigres gains de la journée en l'absence de mauvaises nouvelles d'Europe de l'Est et avec la publication d'une série de données aux Etats-Unis qui ont embelli l'atmosphère", a résumé David Madden, analyste chez IG. Le marché londonien a in fine peu ou prou ignoré la faible progression des ventes au détail au mois de juillet au Royaume-Uni, publiée en début de journée. La progression la plus forte de la séance a été à l'actif du groupe pharmaceutique AstraZeneca, qui a bondi de 2,95% à 4411,5 pence après avoir annoncé un partenariat avec Illumina dans le séquençage du génome.


-FRANCFORT-La Bourse de Francfort a nettement rebondi jeudi, rassurée par l'activité industrielle de la zone euro, qui n'a pas réservé de mauvaise surprise pour le mois d'août.
Le Dax a clôturé sur une hausse de 0,93% à 9401,53 points, après avoir balbutié à l'ouverture. La veille, l'indice des trente valeurs phares avait cédé 0,21%. Le MDax a lui progressé de manière plus modérée (+0,57% à 15'998,36 points). La publication de l'activité industrielle en zone euro (indice PMI) a donné un petit coup de fouet à un Dax hésitant en milieu de matinée. Elle s'est repliée en août mais dans les proportions prévues, rassurant les investisseurs qui craignaient une mauvaise surprise au moment où la zone euro est en plein ralentissement. Le PMI de l'Allemagne a notamment été source d'optimisme, après le sous-régime adopté par le moteur économique de la zone euro au deuxième trimestre. Il accuse un recul limité à 54,9 points contre 55,7 en juillet. Les statistiques américaines ont elles eu peu d'impact sur la tendance. L'activité manufacturière de Philadelphie a progressé en août, ainsi que les reventes de logements en juillet. Quant aux inscriptions hebdomadaires au chômage, elles ont diminué plus que prévu. Les marchés sont désormais suspendus aux lèvres des banquiers centraux, qui se réuniront vendredi à Jackson Hole (Wyoming), comme chaque année. La patronne de la Réserve fédérale américaine (Fed), Janet Yellen, et son homologue de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, doivent notamment s'exprimer.


-NEW YORK-16,65 milliards de dollars: Bank of America (BofA) a accepté jeudi de payer un montant historique pour mettre fin à des poursuites aux Etats-Unis liées aux "subprime", les crédits immobiliers à risque à l'origine de la crise financière. L'accord amiable passé entre la banque américaine et le département de la Justice, des Etats américains et plusieurs régulateurs est "le plus gros accord civil de l'histoire avec une entreprise individuelle" et couvre "des conduites mises au jour dans plus d'une dizaine d'affaires et d'enquêtes", a souligné le ministre de la Justice, Eric Holder. Lors d'une conférence de presse à Washington, il a évoqué "une avancée historique dans nos efforts pour protéger le peuple américain de la fraude financière, et pour tenir responsables ceux dont les actions ont menacé l'intégrité de nos marchés financiers et sapé la stabilité de notre économie". Les autorités américaines reprochaient à Bank of America la commercialisation avant la crise financière de 2008 de placements complexes, adossés à des crédits immobiliers toxiques mais présentés comme des investissements sûrs. Ils ont au final généré des milliards de dollars de pertes pour ceux qui les ont achetés. "C'est un peu comme aller à l'épicerie du quartier pour acheter du lait frais, et découvrir que les employés du magasins savaient qu'il avait été laissé dehors sur une plateforme de chargement, non réfrigéré, pendant toute la journée de la veille, mais ne vous l'ont jamais dit", a commenté un autre responsable du DoJ, Tony West.
Bank of America a fait valoir que les faits reprochés avaient essentiellement eu lieu au sein de ses filiales Countrywide et Merrill Lynch, avant qu'elle ne les rachète. L'accord amiable, qui met fin à d'importantes incertitudes liées aux crédits immobiliers, "est dans le meilleur intérêt de nos actionnaires, et nous permet de continuer à nous concentrer sur l'avenir", a toutefois estimé son directeur général, Brian Moynihan.
Cette analyse semblait partagée à la Bourse de New York où l'action BofA prenait 1,64% à 15,77 dollars vers 15H00 GMT.




2 Commentaires

  1. Auteur

    Arnaques

    En Août, 2014 (07:54 AM)
    L'Agence Immobilière du Rivage à Ngaparou Route de Ngary S/C Concept Alu, de vrais arnaqueurs ne leur confiez ni l'achat d'un terrain ni la construction de votre maison.
  2. Auteur

    Mercato

    En Août, 2014 (08:15 AM)
    N'a-t-on pas une situation économique ou de places financière en Afrique ? Somme nous pas capables d'analyser et d'interpréter nos données économiques?

    Pauvre Afrique, pauvre Sénégal !
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