Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 22 août 2014

Single Post
Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 22 août 2014


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du vendredi 22 août 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 260,22 à 262,18 points, soit une progression de 0,75%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,61% à 247,21 points contre 245,71 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 193,81 millions de FCFA contre 194,60 millions de FCFA jeudi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 002,38 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 265,52 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 11 388 actions

échangées. Le titre le plus actif en valeur est BICI CI avec 75,29 millions de FCFA de transactions.


-NEW YORK- Les cours du coton échangé à New York se sont un peu repris cette semaine, profitant d'un mouvement technique de rebond et de légères inquiétudes sur la récolte aux Etats-Unis. Après une chute libre entre mai et fin juillet, les cours passant d'environ 90 à 60 cents la livre, le prix de la fibre blanche s'est stabilisé début août. "Après qu'il soit devenu évident que les investisseurs spéculatifs n'allaient plus forcer le marché à descendre encore plus et que les producteurs n'étaient pas prêts à se séparer de leur récolte pour une soixantaine de cents la livre, le renversement de tendance n'était plus qu'une question de temps", ont souligné les analystes de Plexus Cotton. Aussi "quand les cours ont dépassé mercredi la moyenne des prix sur les 21 jours précédents, cela a déclenché des achats", ont-ils noté. Le marché du coton américain a aussi profité, selon Sharon Johnson, agent de courtage pour KCG Futures, d'un petit regain d'inquiétudes sur la moisson aux Etats-Unis.


-PARIS-Les taux d'emprunt ont reculé vendredi sur le marché obligataire en zone euro, les dettes d'Etat faisant office de valeur refuge sur fond de regain de tensions sur le plan géopolitique. Les autorités ukrainiennes ont accusé vendredi la Russie d'"invasion directe" après la décision de Moscou de faire entrer son convoi humanitaire en Ukraine sans attendre son inspection complète. Le retour de la tension a fait reculer les taux des pays jugés les plus sûrs de la zone euro et qui font habituellement office de valeur refuge. A 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne - qui évolue en sens inverse de la demande - s'est replié à 0,982%, se rapprochant à nouveau de son plus bas historique atteint la semaine dernière. Il était de 0,993% jeudi à la clôture du marché secondaire où s'échange la dette déjà émise. De son côté, le taux de la France a suivi le mouvement, s'établissant à 1,369% contre 1,386% jeudi. Le retour des tensions géopolitiques, qui s'étaient un temps apaisées, "jouent à la marge", explique Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas. Selon lui, "les volumes sont extrêmement limités" et un certain attentisme domine à l'approche d'un long week-end marqué par la fermeture des marchés britanniques lundi. Les investisseurs sont également restés attentifs à la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole aux Etats-Unis, où Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed), a prononcé un discours attendu. Ce discours, globalement plutôt accommodant, a eu peu d'influence sur le marché obligataire. Janet Yellen a estimé que le marché de l'emploi américain n'était pas "encore totalement remis" tout en avertissant que si les progrès s'accéléraient, une hausse des taux plus rapide interviendrait. Elle devait être suivie dans la soirée par une allocution du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi. Pour le moment, "le ton légèrement moins +dovish+ (accommodant, ndlr) de la Fed et de la BoE ne semble pas bouleverser les marchés obligataires mondiaux", estiment dans une note les stratégistes de la Société Générale. Les dernières publications de la Fed et de la Banque d'Angleterre (BoE) ont laissé entendre que les institutions monétaires réfléchissaient désormais à remonter leur taux directeur à moyen terme. Les taux d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne ont également reculé. Le taux à 10 ans de l'Espagne s'est établi à 2,382% contre 2,401% la veille, celui de l'Italie achevant la séance à 2,576% contre 2,594%. Hors zone euro, le taux britannique à 10 ans a légèrement progressé à 2,405% contre 2,396% la veille. Aux États-Unis, le taux à 10 ans montait à 2,414% contre 2,407% jeudi, tandis que celui à 30 ans baissait à 3,174%, contre 3,188% la veille. Le taux à trois mois progressait à 0,02% contre 0,01% jeudi.


-NEW YORK- Le cours du pétrole coté à New York a terminé en baisse vendredi, restant soumis à la pression d'une demande faiblissante sur un marché mondial où le brut coule abondamment. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a perdu 31 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 93,65 dollars. C'est la cinquième semaine de suite que le brut enregistre une baisse  hebdomadaire, a souligné Bart Melek de TD Securities. On a bien enregistré une petite velléité de rebond quand on a appris que les Russes avaient fait entrer leurs camions en Ukraine, a remarqué le spécialiste. Au bout d'une semaine d'attente, Moscou a unilatéralement décidé d'envoyer en Ukraine les 300 véhicules d'un convoi d'aide humanitaire, une décision qualifiée d'invasion par Kiev et dénoncée par l'Union européenne comme une violation claire de la frontière. Mais la situation ne s'est pas empirée et les cours du brut y sont finalement restés insensibles, a relevé Bart Melek. Ainsi, le marché s'est de nouveau concentré sur la possibilité d'un trop-plein de brut sur le marché mondial, a-t-il avancé.  Une récente salve d'indicateurs reflétant un ralentissement de la croissance mondiale a poussé l'Agence internationale de l'Energie à baisser ses prévisions de demande de brut pour 2014 et 2015. Les tensions géopolitiques en Ukraine et en Irak, qui avaient fait monter le baril de WTI mi-juin jusqu'à plus de 107 dollars, n'ont parallèlement pas provoqué jusqu'à présent de perturbations importantes sur le marché de l'énergie. L'afflux de pétrole supplémentaire en provenance de Libye ces dernières semaines apporte encore un peu plus d'or noir sur un marché déjà largement approvisionné, notamment par le brut américain: selon la fédération professionnelle du secteur API, la production aux Etats-Unis vient d'enregistrer son meilleur mois de juillet depuis 1986 avec en moyenne l'extraction de 8,5 millions de barils par jour. Autre donnée pesant sur le prix du brut: le dollar s'est nettement renforcé ces derniers temps, atteignant par exemple vendredi son plus haut en près d'un an face à l'euro. Cela réduit l'attractivité du baril libellé en monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.

-FRANCFORT- Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi s'est dit vendredi confiant quant à l'efficacité des mesures annoncées début juin par l'institution pour dynamiser l'économie en berne de la zone euro, tout en appelant à nouveau les gouvernements à faire plus. Je suis confiant dans le fait que le paquet de mesures que nous avons annoncé début juin va contribuer à donner l'impulsion attendue à la demande (au sein de la zone euro, ndlr) et nous nous tenons prêts à ajuster davantage la position de notre politique, a déclaré l'Italien à l'occasion du forum économique et monétaire de Jackson Hole (Wyoming) aux Etats-Unis, d'après le texte de son discours transmis à l'avance par la BCE. Pour autant, aucun accommodement budgétaire ou monétaire ne peut compenser les réformes structurelles nécessaires dans la zone euro, a une nouvelle fois souligné M. Draghi, rappelant que la reprise au sein de la zone restait uniformément faible et le chômage élevé. Le Produit intérieur brut de la zone euro a stagné au deuxième trimestre avec une contraction de 0,2% en Allemagne, une croissance au point mort en France et l'Italie qui a replongé dans la récession, tandis que l'inflation a ralenti à 0,4% en juillet, très loin de l'objectif de la BCE d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2%. Les mesures structurelles nationales qui permettent de s'attaquer à ces problèmes ne peuvent plus être reportées. Cet agenda de réformes couvre le marché du travail, les marchés de produits ainsi que les actions de soutien à l'environnement des affaires, a précisé le président de la BCE.
Surnommé Super Mario par les marchés, M. Draghi a notamment insisté sur l'urgence à agir en faveur de l'emploi et des marchés du travail, dont l'hétérogénéité au sein des pays est source, selon lui, de fragilité pour l'union monétaire. Début juin, l'institution monétaire de Francfort (ouest) avait abaissé pour la sixième fois depuis novembre 2012 son principal taux directeur à un nouveau plus bas historique, 0,15%, et dévoilé un vaste éventail d'outils destinés à soutenir la demande de crédit en zone euro et contrer le risque grandissant de déflation, synonyme pour de nombreux observateurs de marasme économique.
Parmi ces mesures figure un programme de prêts ciblés et à très long terme (TLTRO), dont le premier sera accordé en septembre et qui a déjà suscité un intérêt significatif de la part des banques, s'est félicité M. Draghi vendredi.


-LONDRES- L'euro chutait vendredi à son plus bas niveau depuis près un an face au dollar dopé par la perspective d'une hausse de taux anticipée aux États-Unis. Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,3233 dollar contre 1,3281 dollar jeudi vers 21H00 GMT. Vers 15H00 GMT, l'euro est tombé à son plus bas niveau depuis le 9 septembre 2013, à 1,3221 dollar. L'euro baissait aussi face à la monnaie nippone, à 137,56 yens contre 137,92 yens jeudi. Vers 01H00 GMT, la monnaie unique européenne était montée jusqu'à 138,00 yens, son niveau le plus élevé depuis le 1er août.
Le dollar progressait un peu face à la devise japonaise, à 103,95 yens contre 103,85 yens la veille. Vers 14H40 GMT, le dollar a atteint 104,19 yens, son niveau le plus élevé depuis le 23 janvier 2014. "Le dollar s'est renforcé face aux autres grandes devises (vendredi), les investisseurs interprétant le discours de (la présidente de la Fed) Janet Yellen comme une confirmation et non une contradiction des minutes" du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) publiées mercredi, a expliqué Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Selon ces minutes, certains membres du FOMC sont "de moins en moins en accord avec le message d'orientation monétaire" qui prévoit des taux bas "pour une période de temps considérable". Une hausse des taux rendrait le dollar plus rémunérateur et donc plus attrayant pour les investisseurs, ce qui explique qu'une perspective de hausse anticipée soutienne la devise américaine. Vendredi, lors de son discours à la conférence de Jackson Hole (Wyoming, centre-ouest des États-Unis), Janet Yellen a estimé que le marché de l'emploi américain n'était pas "encore totalement remis" tout en avertissant que si les progrès s'accéléraient, une hausse des taux plus rapide interviendrait. "Les commentaires de Janet Yellen à Jackson Hole signalent un point de vue plus neutre sur le volume des capacités inutilisées sur le marché du travail, laissant suspecter la possibilité d'une hausse de taux plus tôt que prévu", a estimé Kash Kamal, analyste chez Sucden. De son côté, l'euro pâtissait du fait que les investisseurs "anticipent que [le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi] va réitérer son engagement envers une politique monétaire très accommodante pour combattre la faible inflation dans la zone euro au cours de son propre discours à Jackson Hole" attendu vendredi à partir de 18H30 GMT, expliquait M. Lawler.


-LONDRES- La Bourse de Londres se prépare à une semaine écourtée et pauvre en publications, si bien que l'actualité géopolitique devrait de nouveau donner le ton. Durant la semaine écoulée, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a gagné 1,29% pour terminer vendredi à 6775,25 points. La semaine prochaine sera écourtée d'un jour à la Bourse de Londres en raison d'un jour férié le lundi et l'agenda sera particulièrement peu étoffé, en l'absence de publication macro-économique d'importance. Du côté des entreprise, seuls les résultats pour le premier semestre du groupe de publicité WPP mardi sont à noter parmi les grands noms de la cote. "L'attention se concentrera sur la croissance organique et les marges au premier trimestre", estime Rob Bate chez Barclays. Son concurrent français Publicis avait averti en juillet que son objectif de croissance pour 2014 serait difficile à atteindre, après un ralentissement beaucoup plus marqué que prévu au deuxième trimestre.
Par ailleurs, cela fera trois mois mardi que le groupe pharmaceutique américain Pfizer a déclaré renoncer à lancer une offre sur AstraZeneca.
Selon la réglementation britannique sur les fusions-acquisitions, les deux groupes pourraient engager à partir de cette date des discussions amicales, même si cela semble improbable. Il faudra attendre encore trois mois de plus pour que Pfizer puisse lancer une offre hostile. En l'absence d'autres événements économiques saillants, Londres devrait une nouvelle fois réagir aux évolutions de la situation géopolitique.






2 Commentaires

  1. Auteur

    Senegal Economie

    En Août, 2014 (23:06 PM)
    Seneweb, j'ai vu tous ces temps-ci que le bulletin économique n'inclue pas le Sénégal, donc ça nous sert presque à rien. On veut des chiffres nationaux!
    Top Banner
  2. Auteur

    Zerohedge

    En Août, 2014 (07:50 AM)
    L'evenement le plus attendu au nineau des marches financiers concernait le compte rendu de la reunion "academique" des membres de la FED qui s'est deroulee a Jackson Hole (Wyoming) et le discours de cloture de cette conference de Janet yellen. En effet, cette derniere a reitere la position du groupe des experts en charge de la politique monetaire de ne pas relever les taux d'interets a court terme marlgre l'oppositon de Charles Plosser le President de la Banque Centrrale regionale de Philadelphia. Madame Yellen pointe du doigt une forte progression des emplois temporaires malgre la baisse du taux chomage (6,2%). Elle a aussi note la faible progression du taux de salaire horaire. Enfin Yellen a confirme la fin du programme des achats de bons du tresor ou QE-quantitative easing- en Octobre. Grosso modo Yellen pense que la FED va continuer a surveiller de tres pres l'evolution du marche du travail et son impact sur l'inflation pour juger de la necessite de changer de cap en terme de strategie de la politique monetaire.
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email