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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 12 novembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 12 novembre 2014

-MEXICO- L'Arabie Saoudite a démenti mercredi mener une guerre des prix du pétrole à l'heure où les cours du brut continuent de flancher. Les discussions sur une guerre des prix relèvent d'un malentendu -- délibéré ou non -- et n'ont aucun fondement dans les faits, a déclaré le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dans un discours à Acapulco (Mexique) dont le texte a été transmis à la presse.


Ryad a précipité la chute des cours du Brent, le brut coté à Londres, passés de 112 dollars le baril en juin à moins de 80 dollars aujourd'hui, en réduisant le prix du baril vendu aux Etats-Unis tout en relevant celui à destination de l'Asie. Selon le ministre, les spéculations sur un changement de la stratégie saoudienne ne sont toutefois que des conjectures grotesques et inexactes.

Nous ne cherchons ni à politiser le pétrole ni à nous allier contre quiconque. Pour nous c'est une question d'offre et de demande. C'est du pur business, a-t-il ajouté.  Selon les experts, la décision saoudienne pourrait être une réponse au boom du pétrole et du gaz de schiste aux Etats-Unis qui rend le baril de brut mois compétitif.
D'autres analystes estiment que Ryad cherche à faire plonger le prix du brut à un niveau si bas que les investissements dans le gaz et le pétrole de schiste ne seraient plus rentables.
Le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis a porté la production américaine à des sommets historiques, s'approchant des niveaux atteints par l'Arabie saoudite et réduisant de fait la domination du pays sur le marché du brut.

 

-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à Londres sont passés mercredi sous la barre symbolique des 80 dollars pour la première fois en quatre ans et le brut coté à New York a fini à un plus bas en trois ans, plombés par une combinaison de facteurs baissiers.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé en baisse de 1,29 dollar à 80,38 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau en clôture depuis septembre 2010, après être descendu un peu plus tôt provisoirement sous le seuil des 80 dollars.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance a, lui, cédé 76 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour s'établir à 77,18 dollars, un niveau plus atteint en clôture depuis octobre 2011.
Minés notamment par l'abondance de l'offre sur le marché mondial face à une demande sans éclat et par le regain de vigueur du dollar, les prix de l'or noir ont perdu près de 30% de leur valeur depuis juin.
Depuis trois mois on ne cesse de tomber de plus en plus bas et il semble qu'il sera difficile de faire remonter significativement les cours avant la prochaine réunion de l'Opep, le 27 novembre, a commenté Gene MCGillian de Tradition Energy. 
Malgré la très forte chute des prix, les pays membres du cartel ont récemment affiché leurs divisions sur l'éventualité de diminuer leur offre pour enrayer la glissade des prix de l'or noir. 
Tant qu'on n'aura pas de signe, en particulier de la part de l'Arabie saoudite, qu'ils ont décidé d'abaisser leur production, le marché va rester orienté à la baisse, a estimé Gene McGillian. 
Or les commentaires émis par un responsable saoudien mercredi semblent indiquer que l'Arabie saoudite n'a pas envie d'intervenir, a-t-il ajouté. 

 

NEW YORK- Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi, mettant fin à une série de cinq records d'affilée pour son indice vedette, le Dow Jones (-0,02%), plombé en partie par les banques, tandis que le Nasdaq a gagné 0,31%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a perdu 2,70 points, à 17.612,20 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 14,58 points, à 4.675,13 points. L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,07%, soit 1,43 point, à 2.038,25 points. Comme le Dow Jones, il avait grimpé mardi de justesse à un nouveau sommet pour la cinquième séance de suite.

Après une ouverture légèrement dans le rouge, les indices sont restés proches de l'équilibre pendant toute la séance.
C'est encore un jour très calme. A ces niveaux record, il faudrait vraiment un élément catalyseur fort pour faire monter les indices beaucoup plus, a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities.
La tendance à la baisse des prix du baril de pétrole coté à New York pèse un peu sur le marché des actions dans la mesure où son évolution est assez bien corrélée à celle du S&P 500, a relevé Art Hogan.
Les actions des banques américaines se sont aussi retrouvées sous pression après l'annonce d'amendes pour un total de 3,26 milliards de dollars infligées à six grands établissements internationaux pour leur rôle dans la manipulation du marché des changes.

Les trois établissements américains concernés, Citigroup, JPMorgan Chase et Bank of America, ont perdu respectivement 0,72%, 1,32% et 0,17%.

Les inquiétudes sur l'Europe ont aussi freiné le marché, ont souligné les analystes de Wells Fargo.

 

-PARIS- La plupart des Bourses européennes ont terminé en nette baisse mercredi, renouant avec la prudence après deux jours de hausse et en raison d'un regain de tensions en Ukraine, certains résultats d'entreprises jugés décevants ajoutant au mouvement de repli.
"C'est caractéristique de ce marché qui navigue à vue. Il corrige un peu après sa récente progression qui s'est fait dans le vide et sans nouvelle macroéconomique", a relevé Renaud Murail, gérant de Barclays Bourse.
En matière de géopolitique, l'Ukraine a dit se préparer au combat en réaction à une concentration des troupes russes et des forces rebelles dans l'est de son territoire, où l'Otan a confirmé la présence de convois militaires venus de Russie. L'Eurostoxx 50 a perdu 1,85%.

L'indice Dax de la Bourse de Francfort a abandonné 1,69% à 9210,96 points. L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a reculé de 1,51% à 4179,88 points. L'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres a réduit la casse en cédant 0,25% à 6611,04 points, grâce au rapport de la Banque d'Angleterre sur l'inflation, impliquant la poursuite d'une politique accommodante.

Les bancaires étaient sous tension après l'amende de plusieurs milliards d'euros infligée pour manipulation du marché des changes à cinq d'entre elles, dont les britanniques RBS (-0,58% à 375,5 pence) et HSBC (-0,94% à 631,5 pence). C'est la Barclays qui a le plus baissé (-2,17% à 229,5 pence): elle n'est pas parvenue à un accord avec les régulateurs, bien qu'elle continue de négocier avec eux.


A Milan, l'indice FTSE Mib a chuté de 2,87% à 18'702 points, plombé par les bancaires et l'anticipation d'un mauvais chiffre de PIB pour le 3e trimestre. L'indice SMI de la Bourse suisse a reculé de 0,32% à 8867,78 points. A Madrid, l'indice Ibex 35 a lâché 1,76% à 10'157,3 points. La Bourse de Lisbonne a perdu 2,63% à 5100,76 points, sous l'effet du secteur bancaire.

-PARIS-Le groupe français de BTP et de concessions Eiffage prévoit une "légère contraction" de son chiffre d'affaires en 2014 en raison d'une baisse de la commande publique, en publiant une activité en recul au troisième trimestre.
Jusque là, le numéro trois français du secteur tablait sur un chiffre d'affaires "en légère croissance" cette année - il était de 14,3 milliards en 2013.

"Compte tenu de la baisse de la commande publique, plus importante qu'anticipé dans la route et de la poursuite d'une politique sélective de prise d'affaires, le groupe prévoit désormais une légère contraction de son chiffre d'affaires" cette année, précise-t-il dans un communiqué.
De juillet à septembre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,66 milliards d'euros, en recul de 4,1% sur un an.
Eiffage confirme toutefois "la perspective de progression de ses résultats et de baisse de son endettement net", sans plus de précisions.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'élève à 10,2 milliards d'euros, en recul de 1,7% comparé à la même période un an plus tôt. De janvier à septembre, le chiffre d'affaires des travaux a diminué de 2,8% à 8,38 milliards d'euros, tandis que celui des concessions augmentait de 3,8% à 1,79 milliard d'euros. Dans les travaux publics en France, l'activité a même chuté de 6,1% à 2,41 milliards d'euros, les collectivités locales ayant réduit leurs commandes comme de coutume "les années d'élections municipales", mais de manière "plus importante qu'anticipé".


-PARIS- L'aversion pour le risque a prévalu mercredi sur le marché obligataire en zone euro, les investisseurs privilégiant les dettes des pays jugés plus solides.
A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne s'est inscrit à 2,109% contre 2,097% mardi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Celui de l'Italie est remonté à 2,360% contre 2,335% la veille.

"Toutes les classes d'actifs risqués" ont souffert, ce qui a profité aux dettes des pays jugés plus solides, habituellement considérées comme des valeurs refuges, indique Nordine Naam, stratégiste obligataire chez Natixis.
De leur côté, les dettes des pays jugés plus sûrs se sont plutôt bien tenues. Le taux à 10 ans de l'Allemagne a reculé à 0,810% contre 0,826% mardi, alors que celui de la France a terminé stable à 1,172%.
Le recul du taux d'emprunt du Royaume-Uni, après la publication du rapport sur l'inflation de la Banque d'Angleterre, a également joué sur la tendance, fait remarquer Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas.
En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a reculé à 2,192% contre 2,236% mardi. La Banque d'Angleterre a très légèrement abaissé sa prévision de croissance mercredi et constaté que l'inflation resterait faible l'année prochaine, confirmant qu'elle n'allait pas commencer à relever ses taux dans l'immédiat.


-ABIDJAN-La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières(BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 12 Novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente.

L’indice BRVM 10 est passé de 251,91 à 254,51 points, soit une progression de 1,03%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 1,05% à 236,53 points contre 234,07 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 854,99 millions de FCFA contre 180,21 millions de FCFA le mardi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 748,82 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 182,67 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 304 635 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est PALM 7% 2009-2016 avec 600 millions de FCFA de transactions.

 -RABAT- Un groupe d’entreprises italiennes va investir 22 millions d’euros pour le développement de l’énergie solaire au Maroc.

Ces entreprises ont pris part à la première exposition internationale consacrée au photovoltaïque au Maroc qui a eu lieu du 4 au 6 novembre à Casablanca.
Le programme solaire marocain est considéré comme une opportunité pour les petites et moyennes entreprises photovoltaïques italiennes pour étendre leurs opérations dans un marché de l'énergie renouvelable très prometteur. Il couvrira l'ensemble de la chaîne de valeur du PV. Le Maroc importe une grande majorité de l'énergie électrique qu'il consomme, essentiellement des énergies fossiles. L'enjeu, pour le pays, consiste à se tourner vers de nouvelles sources d'énergies, produites localement et plus respectueuses de l'environnement, telles que les énergies renouvelables. Pour ce faire, le Royaume a lancé dès 2009 un ambitieux projet de développement de l'énergie solaire, piloté par l'Agence marocaine pour l'énergie solaire (Masen).

 

-DAKAR-L’Agence de développement et d’encadrement des PME (ADEPME) plaide auprès des autorités gouvernementales pour un statut particulier de la petite et moyenne entreprises (PME) sénégalaise, a déclaré mercredi à Dakar M. Mabousso Thiam, directeur général de cette structure.


M. Thiam s'exprimait à l'issue d'un atelier sur la gestion de la trésorerie des PME organisé par sa structure à l'intention de dirigeants de PME sénégalaises. « Derrière cette qualité de PME, il y a tout un ensemble de services non financiers », affirme M. Thiam pour qui la conditionnalité exigée est la formalisation des PME.
« L'ADEPME ne peut rien faire pour les dirigeants de PME qui travaillent dans l'opacité. Tout ce qu'on peut, c'est de les amener à se formaliser pour bénéficier de nos services », a dit le DG de cette structure.  Il a révélé qu'en 2015, l'ADEPME aura recours aux solutions Cloud (internet dans les nuages) qui permettent aux PME de disposer d'un paquet de services non financiers.

 

-DAKAR-Oragroup, une holding bancaire basée au Togo paiera le 4 décembre 2014 des dettes d’un montant de 506,250 millions FCFA (environ 1,012 million de dollars) à ses créanciers, a appris mercredi APA auprès de cette structure.

Ce paiement rentre dans le cadre du remboursement des intérêts semestriels de son emprunt obligataire dénommé Oragroup 6,75% 2013-2019.
Oragroup avait lancé en novembre 2013 un appel public à l'épargne de 15 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar).

L'opération était assortie d'un taux d'intérêt annuel de 6,75% sur une durée de 6 ans allant de 2013 à 2019.  L'objectif visé était de boucler le financement de l'acquisition de la Banque régionale de solidarité (BRS) installé dans les huit pays de l'UEMOA.

Il était également question pour les dirigeants de Oragroup de compléter le remboursement intégral des prêts relais contractés pour l'acquisition de la Banque togolaise de développement (BTD). La holding s'était engagée auprès de ses créanciers à rembourser les intérêts semestriellement à partir de la première date anniversaire de la jouissance des titres.
Au 31 décembre 2012, Oragroup avait enregistré un bénéfice de 2,258 milliards FCFA contre une perte de 192 millions FCFA en 2011. Son total bilan était en hausse sur la même période de 59,13% à 51,291 milliards FCFA.

 

-PARIS-La France a emprunté au total 7,526 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux toujours négatifs, a précisé mercredi l'Agence France Trésor (AFT).
Lors de cette émission, la France prévoyait d'emprunter entre 6,0 et 7,2 milliards d'euros. L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 186 millions d'euros d'offres non compétitives sur des obligations à échéance 3 mois (13 semaines), 76 millions à échéance 6 mois (22 semaines) et 85 millions à échéance un an (51 semaines).

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).
Dans le détail, le pays a levé 4,182 milliards d'euros à échéance 3 mois à un taux de -0,014% contre -0,015% lors de la dernière opération similaire le 3 novembre.

Le Trésor a également emprunté 1,668 milliard d'euros à échéance 6 mois à un taux de -0,012% contre -0,014% le 3 novembre.
Le pays a enfin levé 1,676 milliard d'euros à échéance un an à un taux de -0,007% contre -0,008% le 3 novembre.
La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.

 

 

 

 



2 Commentaires

  1. Auteur

    Lb Fam

    En Novembre, 2014 (23:43 PM)
    Wagwan! C est bien ecrit
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  2. Auteur

    Information Iranienne

    En Novembre, 2014 (00:48 AM)
    France et Espagne au Sénégal … pour le pétrole de Mali et Mauritanie ?



    RIB-Reprenons … nous nous étonnions dans un précédent article que l’Espagne accompagne



    la France dans sa visite au Sénégal effectuée à la fin octobre, flairant quelques odeurs de pétrole sous l’affaire … comme cela est souvent le cas.

    C’est en effet fort discrètement que le 23 et 24 octobre derniers, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la République française, s’est rendu au Sénégal , accompagné par son homologue espagnol, monsieur Pedro Morenés Eulate, et ce, avant de se rendre au Mali. En ligne de mire : le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qui doit se tenir les 15 et 16 décembre prochains.
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