-NEW
DELHI- Les Etats-Unis et l'Inde ont résolu leur différend sur
les subventions agricoles indiennes. Cette avancée est cruciale en vue de la
mise en oeuvre d'un accord commercial historique de l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) conclu à Bali en décembre 2013. New Delhi avait torpillé en
juillet la conclusion d'un Accord de facilitation des échanges (TFA) destiné à
réduire les barrières douanières, exigeant que ses réserves alimentaires ne
soient pas soumises à de possibles sanctions de la part de l'OMC. La
constitution de réserves alimentaires subventionnées pour les pauvres est
considérée comme une infraction en vertu des règlements de l'OMC.
-LONDRES- Les cours du pétrole creusaient leurs pertes jeudi en fin d'échanges
européens, ne parvenant à se sortir de leur spirale baissière, grevés par la
surabondance d'offre sur le marché alors que les États-Unis battent de nouveaux
records de production.
Vers 17H00 GMT, le baril de Brent de la mer du
Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait
78,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
1,74 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Vers 16H30 GMT, la référence
européenne du brut est tombée jusqu'à 78,47 dollars le baril, un nouveau plus
bas depuis le 29 septembre 2010.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le
baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance chutait de
1,81 dollar, à 75,37 dollars. Vers 16H40 GMT, le WTI est tombé jusqu'à 75,14
dollars le baril, son niveau le plus faible en séance depuis le 4 octobre 2011.
Les États-Unis ont produit 9,063 millions de
barils par jour (mbj) au cours de la semaine achevée le 7 novembre, soit un
record depuis janvier 1983 au moins, lorsque le département américain à
l'Énergie (DoE) a commencé à publier ces statistiques, selon les chiffres du
ministère publiés jeudi. La production
américaine a été dopée ces dernières années par l'essor des techniques
d'extraction pétrolière non conventionnelles et a plus que doublé depuis ses
plus bas atteints au coeur de la crise financière en 2008, sur un rythme
hebdomadaire.
Même si les États-Unis n'exportent pas leur
brut, cette forte hausse de la production américaine se répercute sur le marché
mondial, puisqu'elle permet au pays de réduire ses importations et force ses
anciens fournisseurs à trouver d'autres débouchés -- ce qui aggrave la
surabondance d'offre sur le marché mondial.
Couplée à une demande fragile au moment où l'économie
mondiale peine à se redresser et à un renforcement du dollar, cette
surabondance d'offre pèse depuis des mois sur les cours du pétrole, qui ont
perdu près d'un tiers de leur valeur depuis la mi-juin.
-LONDRES-L'euro progressait face au dollar jeudi, dans un marché
sans grande direction après la publication de données sur l'inflation en zone
euro et toujours focalisé sur les perspectives des politiques monétaires des
grandes banques centrales.
Vers 17H00 GMT, l'euro valait 1,2480 dollar,
contre 1,2438 dollar mercredi vers 22H00 GMT.
L'euro progressait également face à la monnaie
nippone, à 144,27 yens contre 143,70 yens mercredi. Le dollar se stabilisait face à la devise japonaise, à
115,55 yens contre 115,52 yens mercredi.
"Tandis qu'aucun mouvement particulier ne
peut être observé sur l'euro-dollar dans l'immédiat, les faibles prévisions
d'inflation en Europe renforcent la probabilité que la BCE (Banque centrale
européenne) maintiendra ses taux d'intérêt à des niveaux historiquement bas
longtemps", commentait Adrian Raymond, analyste chez FXCM.
Selon des chiffres publiés jeudi, l'inflation en
France est demeurée à un niveau extrêmement bas en octobre, à 0,5% sur un an,
après 0,3% en septembre, tout comme la hausse des prix en Allemagne, qui est
ressortie en octobre à 0,8% sur un an, comme les trois mois précédents.
La tentative de rebond de l'euro restait donc
faible, la monnaie unique demeurant sous la pression persistante d'inquiétudes
sur la santé économique de la zone euro.
De plus, l'horizon conjoncturel en zone euro
s'est assombri, avec des perspectives de croissance et d'inflation revues à la
baisse, selon la dernière édition d'un sondage mené chaque trimestre par la BCE
auprès d'économistes.
-WASHINGTON- Une future hausse des taux d'intérêts par la banque
centrale des Etats-Unis pourra être accompagnée de turbulences sur les marchés,
a mis en garde le président de la banque de Réserve fédérale de New York,
William Dudley jeudi.
Dans un discours transmis à la presse et
prononcé à Abou Dhabi, M. Dudley a estimé qu'il était pour l'instant trop tôt
pour une première hausse des taux aux Etats-Unis alors que le taux de chômage
est haut et l'inflation trop basse.
Un resserrement prématuré du crédit pourrait
résulter en une économie plus faible et faire avorter la reprise (...) Cela
serait difficile à rectifier, a estimé M. Dudley.
Mais ce responsable espère que les perspectives
économiques vont évoluer de telle manière qu'il sera opportun de commencer à
relever les taux au cours de l'année prochaine.
Cela serait une bonne nouvelle, même si cela
devait provoquer un ou deux soubresauts sur les marchés financiers, a-t-il
poursuivi.
On doit être conscient que ce changement dans la
politique monétaire va probablement s'accompagner d'une certaine turbulence sur
les marchés financiers, a encore déclaré le patron de la Fed de New York. Il a
ajouté que la normalisation de la politique monétaire américaine pouvait créer
de sérieux défis aux économies émergentes qui ont bénéficié de larges flux de
capitaux ces dernières années.
En 2013, les investisseurs s'étaient détournés
des pays émergents, inquiets de voir la banque centrale américaine annoncer la
fin de son soutien monétaire exceptionnel à l'économie des Etats-Unis.
-NEW YORK-La Bourse de New York, encouragée par des résultats
d'entreprises positifs, a terminé en légère hausse jeudi. Le Dow Jones a gagné
0,23%, grimpant au passage à un nouveau record, et le Nasdaq 0,11%.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones
Industrial Average s'est apprécié de 40,59 points, à 17652,70 points, et le
Nasdaq, à dominante technologique, de 5,01 points, à 4680,14 points. L'indice
élargi S&P 500 s'est adjugé 0,05% ou 1,08 point, à 2039,33 points, manquant
de peu le dépassement de son dernier sommet (2039,68 points).
-OUAGADOUGOU-La
Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest africaine de
développement (BOAD) et la Banque d’investissement et de développement de la
CEDEAO se sont engagées à injecter un montant de 102 milliards de francs CFA,
pour la réhabilitation de 303 km sur le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou, a
appris APA auprès du ministère burkinabè en charge du Désenclavement.
Ces
travaux vont prendre en compte 150 km côté togolais et 153 km côté burkinabé,
en plus de la construction de pistes et de péage.
Les travaux de construction qui s'achèveront en décembre 2016 seront exécutés
par les entreprises Soroubat et le groupement MSF Engenhariat SA/Sacba-TP.
La réhabilitation de ce tronçon permettra une fluidité de la circulation et le
facile accès au Port de Lomé, pour le Burkina Faso et le Mali.
1 Commentaires
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En Novembre, 2014 (00:54 AM)Participer à la Discussion