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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 30 décembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 30 décembre 2014

-NEW YORK- Les cours du pétrole ont légèrement rebondi mardi, au lendemain d'un nouveau plongeon à des plus bas depuis 2009, dans un marché bénéficiant d'un petit accès de faiblesse du dollar et de prises de profits avant la fin de l'année. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février a gagné 51 cents à 54,12 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 57,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de lundi. Vers 08H30 GMT la référence européenne du brut était tombée à son plus bas niveau depuis le 11 mai 2009, à 56,74 dollars.
Comme le Brent, les prix du pétrole coté à New York avaient entamé la séance dans le rouge, s'enfonçant même en cours d'échanges électroniques à des plus bas depuis le 5 mai 2009, à 52,70 dollars le baril.
Mais un ensemble de facteurs a permis au brut de relever la tête, avec en premier lieu un dollar sous pression aujourd'hui après un indicateur américain quelque peu décevant, a relevé Phil Flynn, Price Futures Group. Le moral des ménages aux États-Unis a rebondi à un rythme moins soutenu que prévu en décembre, gagnant seulement 1,6 point par rapport à novembre, contre une hausse de 5,7 escomptée, pesant ainsi sur le dollar, selon le Conference Board.


-NEW YORK-Wall Street a fini en baisse mardi, les investisseurs effectuant des ajustements techniques dans une actualité presque vide: le Dow Jones a perdu 0,31%, repassant sous le seuil des 18.000 points, et le Nasdaq 0,61%.

Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones Industrial Average a cédé 55,16 points à 17.983,07 points, et le Nasdaq 23,47 points à 4.777,44 points. L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, a lui reculé de 0,49%, soit 10,22 points, à 2.080,35 points.

Il n'y a pas grand chose à dire, a reconnu Hugh Johnson, président de Hugh Johnson Advisors. En gros, les volumes échangés sont peu élevés et aucun élément particulier n'agit sur la Bourse. A peu de chose près, il y a juste de la volatilité. Je n'attache pas beaucoup d'importance à ce qui s'est passé aujourd'hui, a-t-il ajouté. Il faut surtout attendre la semaine prochaine, avec plusieurs gros indicateurs qui redonneront une direction au marché.
La première semaine pleine de l'année verra en effet la publication de statistiques sur les commandes industrielles et les ventes d'automobiles aux Etats-Unis.
Pour l'heure, sur le plan macroéconomique, seul un indice sur la confiance des ménages, en petit rebond en décembre, a pu être assimilé mardi par les marchés, peu actifs alors que la semaine sera raccourcie d'une séance jeudi pour le Nouvel An.


-PARIS- Les Bourses européennes ont toutes baissé mardi dans de faibles volumes d'échanges, plombées par l'incertitude politique en Grèce et par la nouvelle baisse des prix du pétrole.

"Le marché regarde principalement la Grèce et le pétrole, puisque l'actualité macroéconomique ne suffit pas à relancer les indices", souligne Pierre Martin, analyste chez Saxo Banque.
M. Martin relativise toutefois l'évolution du marché en cette période de fin d'année et à la veille de la dernière séance boursière de 2014, beaucoup d'investisseurs étant absents.

"Il faut se méfier des mouvements actuels du marché qui est assez volatil en raison des faibles volumes d'échanges", explique-t-il. Selon les analystes chez Crédit Mutuel-CIC "l'aversion pour le risque (était) palpable" sur les marchés. L'Eurostoxx a baissé de 1,55 %.

-LONDRES- L'euro progressait légèrement face au dollar mardi, le moral des ménages américains ayant rebondi à un rythme moins soutenu que prévu en décembre, mais les incertitudes politiques en Grèce inquiétaient les investisseurs.

Vers 17H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,2173 dollar, contre 1,2153 dollar lundi vers 22H00 GMT. La monnaie unique avait atteint vers 06H00 GMT son niveau le plus bas depuis le 26 juillet 2012, à 1,2124 dollar.
Le devise européenne baissait face à la monnaie nippone, à 145,31 yens contre 146,65 yens lundi. Le dollar aussi reculait face à la devise japonaise, à 119,36 yens contre 120,66 yens la veille.

En l'absence d'autres indicateurs majeurs, la parution de l'indice de confiance des consommateurs aux États-Unis était particulièrement attendue.
Mais le moral des ménages aux États-Unis a rebondi à un rythme moins soutenu que prévu en décembre, selon l'indice de confiance des consommateurs américains publié mardi par le Conference Board, pesant ainsi sur le dollar.

L'indice a gagné 1,6 point par rapport à novembre, pour s'établir à 92,6, alors que les analystes tablaient sur une hausse bien plus marquée de 5,7 points après le recul observé en novembre.
Un meilleur indice aurait renforcé les attentes d'un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), comme cela a été le cas la semaine dernière lorsque que le Produit intérieur brut (PIB) américain avait augmenté de 5% en rythme annualisé de juillet à septembre.

"Après la parution de l'indice de confiance des consommateurs aux États-Unis, la Fed est dans une position difficile alors qu'elle est en train d'estimer les effets de la baisse du pétrole sur la consommation, et d'essayer de savoir si cette chute des cours de l'or noir pourrait lui permettre de remonter ses taux d'intérêts sans handicaper les consommateurs américains", soulignait Connor Campbell, analyste chez Spreadex. Une hausse des taux rendrait le dollar plus rémunérateur, donc plus attrayant pour les investisseurs spéculatifs.


-- BANQUES SUISSES-Difficiles, les années se suivent et se ressemblent pour les banques helvétiques. Entre amendes et conflits fiscaux, les établissements helvétiques n'ont pas été à la fête en 2014. Les banquiers ont toutefois pu se consoler avec l'acquittement de Raoul Weil, accusé par la justice américaine d'avoir aidé de riches contribuables à frauder le fisc. Dans le cadre des conflits fiscaux en cours, celui avec les Etats-Unis a une nouvelle fois occupé le devant de la scène cette année. Après la signature fin août 2013 d'un accord entre Berne et Washington, une douzaine d'établissements, exclus du programme de régularisation, est entrée dans le vif des discussions avec la justice américaine


-BOURSES- Malgré les tensions géopolitiques et les incertitudes économiques, les marchés ont connu une évolution favorable en 2014. Les banques centrales ont joué un rôle déterminant dans la progression des indices boursiers. Ni les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, ni la conjoncture atone en Europe, ni la chute des prix du pétrole, n'ont fait flancher les investisseurs. Comme l'année passée, les banques centrales ont soutenu les marchés d'actions en laissant ouvert le robinet des liquidités.


-CAPITALISATION BOURSIERES- Le classement des plus importantes entreprises mondiales à l'aune de leur capitalisation boursière reste plus que jamais dominé par les grands groupes américains, avec 54 d'entre eux dans le top 100. Les sociétés chinoises confirment leur montée en puissance, alors que la Suisse maintient sa position. Il y a un an encore, les entreprises américaines n'étaient que 47 à figurer parmi les 100 plus importantes capitalisations boursières de la planète, a indiqué la société d'audit et de conseil EY (anciennement Ernst & Young) dans sa traditionnelle étude sur le sujet.

-POLITIQUES MONETAIRES- Après une année très chargée, achevée par une crise politique en Grèce, la Banque centrale européenne (BCE) n'aura guère le loisir de souffler en 2015, et devrait sortir l'artillerie lourde pour tenter d'écarter la menace de déflation. Les législatives anticipées annoncées en Grèce et la perspective d'une arrivée au pouvoir de la gauche radicale font craindre pour la stabilité financière du pays, mais elles ne menacent pas la zone euro dans son ensemble assurent la plupart des analystes. Pour la BCE, éviter la dangereuse spirale d'une baisse des prix et d'une contraction de l'activité économique sera le principal défi l'an prochain.


-MARCHES- Les prix du pétrole continuent à évoluer à la baisse en cours d'échanges européens. Ils ont atteint leurs plus bas niveaux en cinq ans et demi dans un marché où l'offre d'or noir demeure surabondante. Vers 12h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 57,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 32 cents par rapport à la clôture de la veille. Vers 9h30, la référence européenne du brut est tombée à son plus bas niveau depuis le 11 mai 2009, à 56,74 dollars.


-TOKYO-La Bourse de Tokyo a terminé sa dernière séance de l'année, mardi, en net repli, sur fond de prudence des investisseurs, notamment face à l'incertitude politique en Grèce. Toutefois, sur l'ensemble de l'année, l'indice Nikkei a gagné 7,12%, retrouvant des niveaux qu'il n'avait plus connus depuis 2007.

A l'issue des échanges, le Nikkei 225 des valeurs vedettes a cédé mardi 1,57% (-279,07 points) à 17'450,77 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a lâché pour sa part 1,20% (-17,16 points) à 1407,51 points. Il a cependant progressé de 8,1% en 2014.
Sur l'année, le Nikkei a confirmé sa progression après avoir bondi de 57% en 2013, sa meilleure performance depuis plus de 40 ans. Il avait alors été propulsé par l'enthousiasme autour des "abenomics", stratégie économique du Premier ministre japonais Shinzo Abe, et la chute du yen.




2 Commentaires

  1. Auteur

    Harlem Nyc

    En Décembre, 2014 (23:01 PM)
    q1 je pense que l on va assister a une correction. un bon petit retour vers 1900
    Top Banner
  2. Auteur

    Yahya De Bx

    En Décembre, 2014 (23:28 PM)
    bonjours a tout le monde je suis un jeune sénégalais de 19 ans vivant en Europe avec mes 2 parent et ma sœurs de 4 ans et demi mes 2 parent et ma sœur vont séjourner au Sénégal pour 1 mois et demi et ils les faudra un visas ma mère en a pas besoins parce qu'elle a déjà le nationalité sénégalaise alors que je dois faire une demande de visa pour mon père et ma sœur sur le site www.visasenegal.s mon père j'ai réglé son visa pas de problème et celui de ma pti sœur aussi y'avait pas de problème jusqu’à quand je doit payer j'ai cliquer sur confirmer le paiement et finir et hopp le message suivant apparaît.



    Paiement refusé : Paiement refusé par l'institution financière

    Utilisez le bouton "Retour" pour modifier vos informations de paiement



    je modifier plusieurs fois y avais aucun erreur je fais et refais le n° de la carte juste le code aussi.



    et voila chers compatriote je ne comprend pas le problème quoi mon père a mis 105 Euro sur la carte.



    les deux visa pour trois mois devrons coûter 52 euro pour chacun normalement ce qui fait une total de 104 euro.





    merci a tous ceux qui m'aideront.
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