-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 18 août 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 259,01 à 257,65 points, soit un repli de 0,53%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,37% à 243,32 points contre 244,22 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 352,87 millions de FCFA contre 739,96 millions de FCFA, jeudi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 907,71 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 265,67 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 356 232 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 168,83 millions de FCFA de transactions.
-NEW YORK-La Bourse de New York a débuté la séance en hausse lundi,
profitant d'un certain apaisement des tensions en Ukraine et de plusieurs
opérations de fusions-acquisitions: le Dow Jones s'appréciait de 0,84% et le
Nasdaq de 0,79%. Vers 14H25 GMT, le Dow Jones s'appréciait de 139,45
points à 16'802,36 points et le Nasdaq de 35,07 points à 4450,00 points.
L'indice élargi S&P 500 gagnait 0,72%, ou
14,05 points, à 1969,11 points.
Wall Street avait terminé sans direction
vendredi, après avoir été pénalisée en séance par un brusque décrochage
déclenché par l'annonce d'un incident militaire en Ukraine: le Dow Jones avait
perdu 0,30% à 16'662,91 points, tandis que le Nasdaq avait gagné 0,27% à
4464,93 points. Mais lundi matin, les
indices de la place new-yorkaise progressaient énergiquement "avec des
courtiers qui poussent un soupir de soulagement après des discussions ce
week-end entre l'Ukraine et la Russie", a souligné Karee Venema de
Schaeffer's Investment Research. "Même
si les deux parties ne se sont pas mises d'accord sur un cessez-le-feu, les
ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés à
Berlin" dimanche tandis que Kiev et Moscou se sont entendues sur la
procédure que devra suivre un convoi humanitaire russe pour passer la
frontière, a-t-elle ajouté. La reprise
par les combattants kurdes, appuyés par des raids américains, du contrôle du
plus grand barrage du pays, situé près de Mossoul, "est un autre facteur
géopolitique de nature à faire monter le marché des actions", ont souligné
les analystes de Briefing.com. Elle signale un recul des jihadistes de l'Etat
islamique (EI), à l'origine d'une offensive fulgurante lancée le 9 juin dans le
pays.
-ZURICH- Ayant écopé de lourdes amendes après avoir violé
certaines réglementations, UBS entend se pencher de manière plus approfondie
sur le passé de ses collaborateurs. Le numéro un bancaire helvétique entend
élargir le cercle de ses employés devant présenter des extraits du casier
judiciaire et du registre des poursuites et faillites. La mesure s'inscrit dans le cadre de la stratégie mise en œuvre en vue
de réduire les risques pesant sur les opérations de l'établissement selon un
porte-parole d'UBS, confirmant un article paru lundi sur le blog financier
"Inside Paradeplatz". Elle concerne quelque 9000 collaborateurs, soit
environ 15% de l'effectif. Alors que de
tels examens visent déjà les cadres de la banque, UBS souhaite obtenir plus
d'informations sur les employés spécialisés ayant accès à des informations
sensibles. Impliqué dans nombre de scandales financiers ces dernières années,
l'établissement aux trois clefs a notamment payé 1,5 million de dollars à la
suite de manipulations du taux Libor. UBS
avait auparavant subi un dommage de plus de 2 milliards de dollars, en raison
du comportement frauduleux d'un de ses traders londonien, lequel a été condamné
à ce titre à sept ans de prison. En lien avec l'affaire du Libor, l'Autorité
fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) avait constaté de
graves manquements au niveau des procédures de contrôle interne. Signalant ainsi d'importants risques opérationnels
pour UBS, le gendarme helvétique des marchés financiers avait exigé à fin 2013
de la banque qu'elle augmente sa dotation en fonds propres pour limiter leur
ampleur. A noter que la Commission de la concurrence (COMCO) poursuit quant à
elle ses investigations sur d'éventuelles manipulations des taux de change par
plusieurs établissements, dont UBS. Aux
Etats-Unis, les autorités ont aussi entamé une vaste enquête concernant des
plates-formes de négoce hors Bourse, appelées "Dark Pools", et visant
plusieurs banques dont les deux grands établissements helvétiques. Au total,
UBS a provisionné pas moins de 2 milliards de francs pour des conflits
judiciaires et autres risques d'ordre réglementaire.
-LONDRES- La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,78% lundi,
les investisseurs revenant vers les valeurs à risque à la faveur de
l'apaisement des tensions entre l'Ukraine et la Russie. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 52,17 points par rapport
à la clôture de vendredi, à 6741,25 points. "Le FTSE-100 a récupéré le terrain perdu à la fin de la séance de
vendredi alors que les relations entre la Russie et l'Ukraine restent tendues
mais se sont améliorées, ce qui encourage la prise de risques", a commenté
David Madden, analyste chez IG. Après
cinq heures de discussion difficile à Berlin dimanche, le ministre des Affaires
étrangères ukrainien Pavlo Klimkine s'est dit prêt à de longs pourparlers avec
son homologue russe Sergueï Lavrov "pour sortir du statu quo" dans
l'est de l'Ukraine, où s'affrontent depuis plus de quatre mois insurgés
prorusses et forces gouvernementales. Parmi
les valeurs, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a pris 2,66% à 4201,5 pence.Le secteur du tourisme et de l'aérien a
progressé, à l'image d'International Airlines Group (IAG) (+2,10% à 339,6
pence), du voyagiste Tui Travel (+2,02% à 374 pence) ou du groupe de croisières
Carnival (+1,79% à 2279 pence). Parmi les
rares perdants figurent les producteurs de métaux précieux Randgold Resources
(-0,69% à 5030 pence) et Fresnillo (-0,20% à 1003 pence) en raison du recul des
cours de l'or.
-DAKAR-Les
opérations interbancaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine
(UEMOA) ont connu une forte remontée durant la période du 5 au 11 août 2014,
atteignant 270 milliards FCFA (environ 540 millions de dollars), selon la
Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar. Par rapport
à la période du 29 juillet au 4 août 2014 où elles atteignaient 224,900 milliards
FCFA, ces opérations de prêts et emprunts réciproques entre banques ont
augmenté de 45,1 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Le taux
moyen pondéré, qui sert au calcul des intérêts, s'est situé à 3,90% contre
4,12% précédemment. En termes de palmarès, les banques sénégalaises dominent le
marché de par le volume de leurs opérations avec 55,500 milliards FCFA
d'emprunts et 45 milliards FCFA de prêts. Elles sont suivies par les
établissements bancaires togolais qui ont effectué 27,500 milliards FCFA de
prêts pour 25 milliards FCFA d'emprunts. Les banques burkinabés pointent
au troisième rang, prêtant 10 milliards FCFA et empruntant 41 milliards FCFA.
Quant aux établissements ivoiriens, ils ont effectué des prêts d'un montant de
29 milliards FCFA. De leur coté, les banques maliennes enregistrent 9,500
milliards FCFA de prêts et 4,500 milliards FCFA d'emprunts. Elles sont suivies
par les établissements bancaires béninois qui ont effectué des prêts de 10
milliards FCFA contre des emprunts de 2,500 milliards FCFA. Les plus petites
opérations du marché ont été effectuées par les banques nigériennes et
bissau-guinéennes. Les premières se retrouvent avec 3 milliards FCFA de prêts
et 2,500 milliards FCFA d'emprunts. De leur coté, les banques Bissau- guinéennes
des emprunts 4 milliards FCFA.
-LONDRES-
L'euro baissait face au dollar lundi, dans un marché prudent du fait de
tensions persistantes autour de la situation en Ukraine, et sans grand volume
en l'absence de nombreux cambistes pour les congés d'été en Europe. Vers 16H00
GMT (18H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,3356 dollar, contre
1,3397 dollar vendredi vers 21H00 GMT. L'euro repartait en légère baisse face à
la monnaie nippone, à 136,99 yens contre 137,11 yens vendredi. Le dollar montait
légèrement face à la devise japonaise, à 102,57 yens contre 102,34 yens
vendredi. "Bien évidemment, les tensions géopolitiques autour de l'Ukraine
et la Russie restent en toile de fond", observait Simon Smith, analyste
chez FxPro. Les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien se sont
quittés sans avancées concrètes dimanche soir après une réunion
"difficile" à Berlin, de l'aveu de l'hôte allemand, alors que sur le
terrain les combats ont continué à faire rage. Les cambistes s'étaient inquiétés
en fin de semaine des annonces des autorités ukrainiennes qui avaient affirmé
avoir détruit une partie d'une colonne de véhicules blindés venant de Russie.
Mais Kiev n'en a pas apporté la preuve et cette incursion a été fermement
démentie par Moscou. La réaction du marché des devises est toutefois restée
très faible en comparaison au décrochage observé sur les marchés d'actions
européens et américains ou à la nette poussée des prix des barils de brut. Les
tentatives de rebond de l'euro restent freinées par un regain d'inquiétude sur
la reprise économique de la zone euro après une série d'indicateurs décevants
la semaine dernière. Selon des chiffres publiés en fin de semaine dernière,
l'inflation a ralenti dans la zone à 0,4% en rythme annuel, évoluant ainsi à
son plus bas niveau depuis octobre 2009 et la croissance est restée au point
mort dans l'Union monétaire au deuxième trimestre.
-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, les
investisseurs étant rassurés sur la situation ukrainienne après une rencontre
diplomatique entre Kiev et Moscou lors du week-end. Alors que les Bourses avaient soudainement décroché peu avant la fin de
la séance de vendredi à la suite de l'annonce d'un accrochage militaire entre
l'Ukraine et la Russie, Moscou a fait état lundi de "certains
progrès" obtenus lors d'une réunion quadripartite la veille à Berlin pour
trouver une solution à la crise, qui oppose Kiev à des séparatistes pro-russes.Dans ce contexte, aucune mauvaise nouvelle n'est
venue alimenter les craintes des investisseurs, "ce qui explique pourquoi
le marché repart aujourd'hui après avoir corrigé" en fin de séance
vendredi, explique Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse. En l'absence
d'argument sur le plan macroéconomique, "on se focalise un peu sur la
géopolitique", relève-t-il. L'Eurostoxx
50 a avancé de 1,32%. A la Bourse de
Paris, le CAC 40 a rebondi de 1,35%, soit 56,29 points, à 4230,65 points, dans
un volume d'échanges faible de 2,1 milliards d'euros. Vendredi, il s'était
replié de 0,74%.
-LONDRES-Les cours du pétrole approfondissaient leurs pertes
vendredi en fin d'échanges européens, emportés dans un tourbillon de facteurs baissiers,
avec une offre surabondante, une demande en berne et l'absence d'impact des
tensions géopolitiques sur l'offre pétrolière. Vers 16H10 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en
octobre valait 101,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres,
en chute de 2,30 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Vers 15H30 GMT,
le Brent est tombé jusqu'à 101,16 dollars le baril, son niveau le plus faible
depuis le 26 juin 2013. Sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI)
pour livraison en septembre perdait 1,39 dollar, à 95,96 dollars. "Les cours du brut ont eu une autre journée de
lourdes pertes après un léger répit vendredi", constatait Jasper Lawler,
analyste chez CMC Markets. "Les tensions
géopolitiques n'ayant pas d'impact matériel sur la production, les prix du
pétrole chutent alors que la fragile reprise économique mondiale ne permet pas
d'atteindre une demande suffisante face à l'augmentation de l'offre",
expliquait-il. Les cours du brut ont
amorcé mi-juin --date à laquelle le Brent évoluait autour de 115 dollars le
baril et le WTI autour de 107 dollars-- un mouvement de baisse qui ne s'est
presque pas interrompu. Après un petit
rebond mi-juillet, les cours du brut sont repartis en forte baisse, jusqu'à
atteindre la semaine dernière des plus bas en sept mois pour le WTI et en
treize mois pour le Brent. Ce lundi, le
Brent est tombé à un plus bas de presque 14 mois, alors que certaines tensions
géopolitiques semblaient s'apaiser.
-LONDRES- L'euro baissait face au dollar lundi,
dans un marché prudent du fait de tensions persistantes autour de la situation
en Ukraine, et sans grand volume en l'absence de nombreux cambistes pour les
congés d'été en Europe. Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait
1,3356 dollar, contre 1,3397 dollar vendredi vers 21H00 GMT. L'euro repartait en légère baisse face à la monnaie
nippone, à 136,99 yens contre 137,11 yens vendredi. Le dollar montait légèrement face à la devise
japonaise, à 102,57 yens contre 102,34 yens vendredi. "Bien évidemment, les tensions géopolitiques
autour de l'Ukraine et la Russie restent en toile de fond", observait
Simon Smith, analyste chez FxPro. Les
ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien se sont quittés sans avancées
concrètes dimanche soir après une réunion "difficile" à Berlin, de
l'aveu de l'hôte allemand, alors que sur le terrain les combats ont continué à
faire rage.
6 Commentaires
Tawheed
En Août, 2014 (21:02 PM)Deug
En Août, 2014 (21:34 PM)Niit
En Août, 2014 (21:35 PM)qu'est-ce que vous en dites.
Niit
En Août, 2014 (21:48 PM)Mr le president je vous soutiens. il faut tuer a balle reelle tous ce qui veulent amener le desordre au Senegal.
Il faut sortir l'armèe . ce ne sont des citoyens ce sont des animaux.
Zerohedge
En Août, 2014 (06:28 AM)Cheikh_seck
En Août, 2014 (09:51 AM)Participer à la Discussion