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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 19 août 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mardi 19 août 2014

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan)  a clôturé sa séance du mardi 19 août 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 257,65 à 258,51 points, soit une progression de 0,33%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,25% à 243,92 points contre 243,32 précédemment.  La valeur des transactions s’est établie à 274,79 millions de FCFA contre 352,87 millions de FCFA le Lundi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 922,38 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 266,30 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 266 037 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 125,47 millions de FCFA de transactions.

 

-NEW YORK-Wall Street a terminé dans le vert mardi, vivifiée par de bons indicateurs américains, la performance de Home Depot et un nouveau record d'Apple: le Dow Jones a gagné 0,48% et le Nasdaq 0,43%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones s'est apprécié de 80,85 points à 16.919,59 points et le Nasdaq 19,20 points à 4.527,51 points, son plus haut niveau en 14 ans. L'indice élargi S&P 500 est monté de 0,50%, ou 9,86 points, à 1.981,60 points. Cette progression est entièrement liée aux bons chiffres économiques publiés mardi, a avancé Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Les indices profitent de la concomitance d'éléments fondamentaux qui s'améliorent et de l'apaisement des craintes liées aux troubles géopolitiques en Ukraine ou en Irak. Selon les autorités américaines, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont nettement rebondi en juillet, pour s'établir à leur plus haut niveau en huit mois. Indicateur de la construction à venir, le nombre de permis de construire accordés par les autorités américaines a, lui, grimpé de 8,1% sur la même période. Dans le même temps, la hausse des prix à la consommation dans le pays a poursuivi sa décélération en juillet, à +0,1% sur un mois, soit la hausse la plus faible depuis février. Pour les investisseurs, la combinaison d'une inflation limitée et d'un secteur de l'immobilier plus solide ne peut être qu'une bonne nouvelle puisque cela suggère un renforcement à venir de la croissance sans que la Réserve fédérale ait à intervenir prématurément, a souligné l'économiste indépendant Joel Naroff. La banque centrale américaine (Fed) vise en effet un objectif d'inflation autour de 2% à moyen terme et se tient prête à intervenir en remontant les taux d'intérêt pour éviter un emballement des prix à la hausse. Mais avec le ralentissement de la progression des prix à la consommation, l'institution conserve, au moins temporairement, une large marge de manœuvre et peut se permettre de poursuivre sa politique monétaire très accommodante, dont ont largement profité les marchés financiers américains ces dernières années.Autre signe d'une certaine robustesse des dépenses pour le logement: le spécialiste du bricolage et des produits pour la maison Home Depot a publié des résultats supérieurs aux attentes et a relevé sa prévision de profit annuel. Son titre a gagné au passage plus de 5%. L'autre valeur phare du jour à Wall Street était Apple. Le titre du géant de l'informatique, boosté par l'arrivée prochaine de nouveaux produits, a dépassé son précédent record, terminant à 100,53 dollars. Le marché obligataire évoluait en baisse. Signe d'une demande moindre, le rendement des bons du Trésor à 10 ans progressait à 2,401% contre 2,387% lundi soir et celui des bons à 30 ans à 3,218% contre 3,194% la veille.

 

-DAKAR-L'emploi salarié du secteur moderne au Sénégal est ressorti en hausse de 0,2% durant le mois juin 2014 comparé au mois de mai 2014, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). « Cette évolution est principalement imputable aux augmentations respectives des effectifs dans les services (plus 1%) et les Bâtiments et travaux publics (BTP) de plus 1,9% », explique la DPEE.  Par contre, signale toujours cette structure, il est constaté des pertes nettes d'emplois dans le commerce (moins 0,8%) et dans l'industrie (moins 0,4%). En glissement annuel, l'emploi salarié a augmenté de 4,6%. La plupart des sous-secteurs ont enregistré en effet une hausse de leurs effectifs, notamment l'industrie (plus 6,9%) et le commerce (plus 8,7%). En revanche, un repli de l'emploi salarié est noté dans le sous-secteur des BTP (moins 1,7%)

 

-ABIDJAN-Le retour de la Banque africaine de développement (BAD) en Côte d’Ivoire est un "signe de confiance" pour les investisseurs, a déclaré, mardi, son Président Donald Kabéruka, manifestant la joie du groupe de retrouver son siège statutaire depuis 1964, onze ans après la crise militaro-politique ivoirienne. ‘' Cela fait 11 ans que la BAD était obligée par la crise de quitter la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, la Bad est de retour, officiellement, en Côte d'Ivoire. Le 8 septembre prochain, elle tiendra son premier Conseil d'administration, avec la levée du drapeau'' a annoncé Donald Kabéruka au cours d'une conférence de presse tenue à son bureau. Ma présence et celle du Conseil d'administration, a-t-il insisté, marque le retour officiel de la BAD à Abidjan, son siège statutaire, où les conditions sont réunies.  Selon M. Kabéruka, son institution n'a jamais demandé ‘'de conditions parfaites'', estimant que ‘'la Côte d'Ivoire, pendant ces 10 années de crise, a beaucoup perdu''. ‘' Le fait que nous soyons ici est un signe positif et un signe de confiance pour les hommes d'affaires et les investisseurs tout comme le départ était un signe négatif'' a reconnu le Président Kabéruka, exprimant la reconnaissance du groupe aux autorités ivoiriennes pour n'avoir ''ménagé aucun effort pour notre retour''. Il a révélé que près de 1000 membres du personnel affectés au siège sont désormais installés à Abidjan avec leurs familles et que tout le staff devrait intégrer le bâtiment du siège (en fin de rénovation) au premier trimestre 2015. Les opérations de la BAD, a-t-il ajouté, n'ont jamais cessé en Côte d'Ivoire malgré la relocalisation de la Banque à Tunis. ‘'Le portefeuille actif de la Banque au 18 août 2014 compte 11 opérations pour un montant total d'environ 233 millions d'euros'' a souligné M. Kabéruka.

 

-JOHANNESBURG-L’Afrique a connu une forte croissance de sa classe moyenne au cours des 14 dernières années, a révélé une étude de la Standard Bank. Le rapport, intitulé “Comprendre la classe moyenne africaine” a conclu qu'il y a eu cette année 15 millions de foyers de classe moyenne dans les 11 premières économies d'Afrique au sud du Sahara, par rapport aux 4,6 millions enregistrés en 2000 et aux 2,4 millions de 1990, soit une hausse de 230% en 14 ans. Néanmoins, sur le nombre total de foyers à travers ces économies phares, 86% restent dans la frange généralement considérée comme ayant de “faibles revenus”, ce qui dénote de la maturité naissante de plusieurs des marchés du continent. Le rapport a aussi montré que les PIB combinés des 11 économies considérées étaient multipliés par dix depuis 2000. Le même document basé sur la mesure des niveaux de vie (LSM), fournit des données aux investisseurs en Afrique sur lesquelles ils pourront s'appuyer pour leur prise de décision en matière d'investissement. Le principal économiste de la Standard Bank, Simon Freemantle, auteur du rapport estime que cette nouvelle étude donne aux investisseurs des raisons d'être optimistes, notant une plus grande marge d'une croissance future et prévoit surtout une accélération de l'accumulation des foyers de classe moyenne en Afrique.

 

-NEW YORK- Le prix du pétrole coté à New York est tombé mardi à son plus bas niveau depuis janvier, fragilisé par un mouvement technique dans un marché attendant un rapport sur les niveaux de stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, dont c'est l'avant-dernier jour de cotation, a perdu 1,93 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 94,48 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 101,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi. Vers 14H55 GMT, le Brent a chuté jusqu'à 101,07 dollars, son plus bas niveau depuis le 26 juin 2013.
Le net recul du WTI est simplement une question d'expiration, a commenté Robert Yawger de Mizuho Securities USA. La cotation pour le contrat destiné à la livraison en septembre s'arrêtera mercredi à la clôture et certains investisseurs spéculatifs, ne souhaitant pas vraiment acquérir physiquement des barils d'or noir, se débarrassent des contrats qu'ils ont dans leur compte, a-t-il expliqué. La tendance à la baisse a été aussi alimentée, selon le spécialiste, par l'anticipation d'une hausse, pour la troisième semaine de suite, des réserves de brut entreposés à Cushing, un terminal pétrolier du centre des Etats-Unis où sont stockés les barils servant de référence au WTI. Cette augmentation a été en partie causée par la suspension début août des activités de la raffinerie de Coffeyville dans le Kansas en raison d'un incendie. Les informations sur un possible redémarrage plus tôt que prévu des opérations dans cette usine n'ont pas suffi pas à faire remonter les cours, a relevé Robert Yawger. Le département américain de l'Energie publiera son rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis mercredi à 14H30 GMT. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves de brut auraient de leur côté diminué de 900.000 barils lors de la semaine terminée le 15 août.

 

-NEW YORK- Déjà sanctionnée en 2012 aux Etats-Unis pour des transactions illicites avec l'Iran, la banque britannique Standard Chartered a écopé mardi d'une nouvelle amende, pour ne pas avoir respecté les engagements pris à l'époque pour lutter contre le blanchiment d'argent. Aux termes d'un accord amiable rendu public par le régulateur financier de l'Etat de New York (DFS), Standard Chartered va payer une amende de 300 millions de dollars. Cela s'ajoute à une pénalité de 340 millions de dollars imposée par le même régulateur durant l'été 2012, pour avoir permis des transactions financières en violation de l'embargo américain contre l'Iran, suivie quelques mois plus tard par 327 millions supplémentaires réclamés par le Trésor américain et la Banque centrale (Fed). Standard Chartered a aussi accepté une suspension des opérations de compensation en dollars de sa filiale new-yorkaise réalisées pour le compte de clients à haut risque de sa filiale de Hong Kong SCB. Elle doit aussi mettre fin à des relations avec des clients à haut risque aux Emirats arabes unis, et elle n'acceptera plus de nouveaux clients pour des compensations en dollars sans l'accord préalable du DFS, précise le communiqué. Le régulateur américain justifie ces sanctions par le fait que la banque n'a pas remédié aux manquements internes dans ses systèmes de lutte anti-blanchiment, contrairement aux engagements pris lors de l'accord de 2012. Ces manquements ont été découverts par le contrôleur indépendant mis en place à l'époque.

 

-PARIS- Les investisseurs sont revenus mardi sur le marché obligataire en zone euro, à la faveur de quelques statistiques macroéconomiques, alors qu'ils avaient délaissé ce type d'actifs la veille. Leur intérêt a fait repartir à la baisse les rendements obligataires, qui évoluent en sens inverse de la demande. Le marché se remet de "la correction assez importante" de lundi, qui avait vu les taux remonter, indique Nordine Naam, un stratégiste de Natixis. A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne reculait à 1,001% contre 1,014% lundi à la clôture sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise. Vendredi, il était descendu à 0,951%, son plus bas niveau historique. De même, le taux de la France s'est détendu à 1,391% contre 1,413% lundi. Il était tombé vendredi au niveau record de 1,339%."Les prix très élevés ont pu pousser certains à prendre leur profit à la plus petite occasion, mais l'environnement ne suggère pas qu'il s'agit du début d'une mauvaise semaine pour les obligations de qualité", expliquent de leur côté les économistes de Crédit Agricole CIB. Selon M. Naam, le chiffre d'inflation plus faible que prévu en Grande-Bretagne soutient la baisse des taux sur le marché secondaire de la dette obligataire, car il va dans le sens du maintien d'une politique accommodante de la part de la banque centrale d'Angleterre. L'inflation s'est apaisée en juillet au Royaume-Uni, où la hausse des prix n'a atteint que 1,6% sur un an contre 1,9% en juin.

-LONDRES- L'euro baissait nettement mardi face à un dollar porté par un indicateur américain meilleur qu'attendu, dans un marché relativement calme avant la conférence annuelle de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,3317 dollar - tombant même vers 15H40 GMT à 1,3313 dollar, son niveau le plus faible depuis début novembre 2013 - contre 1,3363 dollar lundi vers 21H00 GMT.
L'euro se stabilisait face à la monnaie nippone, à 136,98 yens contre 137,05 yens lundi. Le dollar progressait face à la devise japonaise, à 102,86 yens contre 102,57 yens la veille. "Le dollar se renforce grâce aux mises en chantier de logements (aux États-Unis) meilleures qu'attendu", observait Alejandro Zambrano, analyste chez DailyFX. Les mises en chantier de logements aux États-Unis ont ainsi nettement rebondi en juillet, dépassant les attentes des analystes pour s'établir en rythme annualisé à 1,093 million en juillet, leur plus haut niveau en huit mois, selon des chiffres publiés mardi. "Sur le plan des indicateurs américains, les données sur les mises en chantier de logements aux États-Unis ont volé la vedette" à l'inflation, commentait Rob Carnell, analyste chez ING. La hausse des prix à la consommation a de son côté poursuivi sa décélération en juillet, ne progressant que de 0,1% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières, comme s'y attendaient les analystes. "Le récent ralentissement de la hausse des prix allège une partie de la pression qui pèse sur la Fed pour relever son taux directeur, mais cela ne devrait être que temporaire", notait Paul Dales, analyste chez Capital Economics.

-PARIS- La Bourse de Paris a gagné du terrain mardi (+0,56%), au terme d'une séance peu animée, les investisseurs continuant à croire à un apaisement des tensions en Ukraine. L'indice CAC 40 a pris 23,80 points à 4254,45 points, dans un volume d'échanges très faible de 1,9 milliard d'euros. La veille, il avait gagné 1,35%. En hausse depuis l'ouverture, le marché parisien a confirmé son rebond de la veille mais a tourné au ralenti tout au long de la séance, en l'absence de nombreux investisseurs en ce mois d'août. "Sur le terrain géopolitique, il n'y a ni escalade, ni désescalade. C'est un peu le statu quo, ce qui n'est pas de nature à déstabiliser le marché", note Alexandre Baradez, analyste chez IG France. Le marché est reparti de l'avant depuis son décrochage de vendredi suite à un incident militaire en Ukraine, misant sur un apaisement des tensions grâce aux initiatives diplomatiques, alors même que la situation reste très tendue sur le terrain. "Le rebond se poursuit à la Bourse de Paris, mais il reflète simplement la dynamique positive de Wall Street. En effet, aucune annonce n'est venue alimenter la hausse ces dernières séances", relève Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, dans une note publiée dans la matinée. Le marché se prépare toutefois à une fin de semaine plus animée sur le front économique, avec les banques centrales en vedette. La Réserve fédérale américaine (Fed) publie notamment le compte rendu de sa dernière réunion mercredi soir. "La moindre inflexion de ton allant dans le sens d'un discours un peu moins accommodant pourrait susciter de la volatilité", souligne M. Baradez. En dehors des indices d'activité (PMI) en zone euro jeudi, les investisseurs suivront par ailleurs les discours des patrons de la Fed Janet Yellen et de celui de son homologue de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi vendredi à Jackson Hole (Etats-Unis). Parmi les valeurs, les titres industriels ont profité de la hausse du marché, avec ArcelorMittal (+1,62% à 10,65 euros) et Saint-Gobain (+2,03% à 37,44 euros).

 

-LONDRES-La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,56% mardi, avec un relatif apaisement des tensions géopolitiques et un ralentissement de l'inflation de bon augure pour la politique monétaire de la BoE. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a gagné 38,06 points par rapport à la clôture de lundi, à 6779,31 points. "Les problèmes géopolitiques semblent être sous contrôle, si bien que les marchés se sont plutôt concentrés sur les politiques monétaires accommodantes, qui ont reçu au Royaume-Uni le soutien d'une décélération des prix", a commenté Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.L'inflation s'est en effet apaisée à 1,6% sur un an en juillet, faisant espérer aux investisseurs que la Banque d'Angleterre (BoE) va attendre davantage avant de relever son taux directeur, ou à tout le moins l'augmenter très lentement. Kingfisher a pris 3,74% à 310,6 pence, la meilleure performance. Imperial Tobacco a gagné 2,34% à 2585 pence. Le fabricant de cigarettes a fait état mardi d'un effritement de 1% de son chiffre d'affaires lors des neuf premiers mois de son exercice comptable, à cause d'une baisse de ses ventes dans les marchés arrivés à maturité, mais a confirmé ses prévisions. Le secteur pétrolier a progressé, avec BP (+1,60% à 481,6 pence) et Royal Dutch Shell (action "A" +1,44% à 2434,5 pence). BHP Billiton a chuté de 4,93% à 1965 pence. Le géant minier a annoncé mardi son intention de scinder ses activités pour se concentrer sur le minerai de fer et le cuivre et dégager 3,5 milliards de dollars US de gains de productivité supplémentaires. Les investisseurs ont été déçus qu'un programme de rachat d'actions attendu ne soit finalement pas annoncé.

 

-FRANCFORT- La Bourse de Francfort a continué son redressement mardi, le Dax s'arrogeant 0,96% à la faveur d'espoirs d'apaisement en Ukraine et de statistiques américaines. L'indice des trente valeurs vedettes a fini à 9.334,28 points. Il a pris 2,66% en deux séances. Les investisseurs en mal de bonnes nouvelles se sont réjouis de l'absence de mauvaises en provenance d'Ukraine. Ils ont également salué le rebond des mises en chantier de nouveaux logements aux Etats-Unis en juillet et la progression des permis de construire sur ce même mois à son plus haut niveau depuis avril. Au niveau des valeurs, ThyssenKrupp a fait partie des plus fortes avancées (+1,95% à 21,48 euros) après des informations de Handelsblatt, selon lesquelles son patron prévoit un nouveau plan d'économies. Le conglomérat industriel veut réduire ses coûts de 2,3 milliards d'euros au cours de l'exercice 2014/2015, d'après les sources du quotidien économique. Continental (+3,12% à 163,45 euros), Deutsche Post (+2,12% à 24,36 euros) et Lufthansa (+2,10% à 13,13 euros) ont également fini dans le peloton de tête. K+S, qui a annoncé la prolongation du contrat de son patron Norbert Steiner jusqu'à 2017 et celle de son directeur financier Burkhard Lohr jusqu'à 2020, n'en a que peu profité (+0,21% à 24,19 euros).Parmi les rares valeurs dans le rouge Deutsche Telekom a glissé de 0,44% à 11,20 euros. Le gouvernement allemand doit présenter mercredi ses projets en matière de numérisation, déjà critiqués par les acteurs du secteur comme manquant d'ambition.


-WASHINGTON- La hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis a poursuivi sa décélération en juillet, selon l'indice CPI publié mardi par le département du Travail. L'indice des prix à la consommation n'a progressé que de 0,1% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières, comme s'y attendaient les analystes. En juin, l'indice CPI avait augmenté de 0,3% et de 0,4% en mai. La hausse de juillet est la plus faible depuis février. En glissement annuel et en données brutes, l'inflation se situe à 2%, selon les statistiques du ministère du Travail. La banque centrale américaine (Fed) vise un objectif d'inflation autour de 2% à moyen terme mais elle se base en priorité sur un autre indice d'inflation calculé à partir des dépenses de consommation (PCE). Cet indice, généralement inférieur à celui des prix à la consommation (CPI), se situait à 1,6% en juin sur un an. Pour Paul Dales, de Capital Economics "le ralentissement de la hausse des prix allège, au moins temporairement, la pression sur la Fed pour qu'elle commence à considérer une hausse des taux". Cet analyste pense toutefois que l'inflation va remonter au-dessus de 2% au début de l'année forçant la Fed "à relever les taux en mars, plutôt qu'en juin". En juillet, en excluant les coûts de l'énergie et de l'alimentation, la hausse des prix à la consommation a aussi augmenté de 0,1%, comme en juin et comme le prévoyaient les analystes. Sur un an, cette inflation dite sous-jacente s'établit à 1,9%. Dans l'ensemble, la hausse de l'indice en juillet a été notamment portée par l'augmentation des prix de l'alimentation (+0,4%), des loyers (+0,3%), des voitures neuves (+0,3%) et de l'habillement (+0,2%). Au rang des baisses figurent les billets d'avions (-5,9%), les transports (-0,7%), l'énergie et les véhicules d'occasion (-0,3%). "La quasi-stagnation des prix à la consommation en juillet a été aidée par la chute des prix de l'énergie. En revanche, les prix des produits alimentaires continuent leur progression inexorable", soulignait l'économiste indépendant Joel Naroff, précisant que cinq fois sur les derniers six mois, les prix alimentaires ont augmenté au moins de 0,4% "ce qui doit être douloureux pour les ménages". Le salaire horaire moyen n'a pas bougé de juin à juillet (10,28 dollars). Il était déjà resté stable le mois d'avant et était en recul chaque mois depuis mars.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Boy Brooklyn

    En Août, 2014 (21:27 PM)
    Mais Maty sall faye se fou de le république

    Au lieu de régler les problème des sénégalais il fait de la diversion .

    Un vrai tangue khôl . Non qui d'où nite

    Jamais jamais on a connu un président aussi nul

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