L'Arabie saoudite a dévoilé, lundi, un budget comportant des mesures inédites d'austérité pour lutter contre un déficit budgétaire record en 2015 à cause de la chute des prix du pétrole et de son intervention militaire au Yemen.
L'Arabie saoudite a mal à ses finances. Riyad a dévoilé, lundi 28 décembre, un déficit budgétaire record de 89,2 milliards d'euros, qui oblige le riche royaume pétrolier à placer son budget 2016 sous le signe inédit de l'austérité.
Ce n'est que la troisième fois depuis 2002 que la balance budgétaire du pays est négative.
Le royaume a, du coup, précisé qu'en 2016 le prix de l'essence allait augmenter de 40 %. D'autres scénarios pour sortir du rouge sont aussi à l'étude. Les Saoudiens pourraient subir une hausse des tarifs de l'eau et de l'électricité. Le pouvoir envisage également la mise en place d'une TVA. Riyad a, en revanche, promis de ne pas toucher au budget de l'éducation, de la recherche et de ne pas revoir à la baisse les projets d'investissement, notamment dans les infrastructures, déjà actés.
667 milliars d'euros de réserves
Ces coupes dans les dépenses sont rares pour la monarchie wahhabite, habituée à voir son train de vie largement couvert par la manne pétrolière. Mais la dégringolade du prix de l'or noir depuis le printemps 2014 a fortement pesé sur les finances du pays. Surtout que Riyad n'a pas, dans un premier temps, ajusté ses dépenses à la nouvelle donne tarifaire sur le marché du brut. Une situation que l'Arabie saoudite a contribué à créer pour sauvegarder ses parts de marché face à la menace, notamment, du pétrole de schiste américain. Le pouvoir a également assuré, lundi, que l'intervention militaire au Yémen avait coûté davantage que prévu.
L'Arabie saoudite a, en fait, les moyens de son déficit. Le pays est loin d'un scénario à la grecque. Le royaume a pu piocher sans trop souffrir dans ses réserves pour combler son trou budgétaire et continuer à mener une généreuse politique de dépenses sociales. Riyad a ainsi prélevé dans son trésor pétrolier 73 milliards de dollars sur un total d 667 milliards d'euros (fin 2014).
Le pouvoir a même été plus économe que prévu l'an dernier. La plupart des observateurs de l'Arabie saoudite s'attendait à ce que le déficit s'élève à 20 % du PIB en 2015 alors qu'il n'a été que de 16 %.
Le déficit record saoudien a, donc, rassuré les investisseurs qui n'ont pas sanctionné le pays sur les marchés financiers. La plupart des valeurs saoudiennes pointaient même à la hausse lundi après les annonces du gouvernement.
L'Arabie saoudite a mal à ses finances. Riyad a dévoilé, lundi 28 décembre, un déficit budgétaire record de 89,2 milliards d'euros, qui oblige le riche royaume pétrolier à placer son budget 2016 sous le signe inédit de l'austérité.
Ce n'est que la troisième fois depuis 2002 que la balance budgétaire du pays est négative.
Le royaume a, du coup, précisé qu'en 2016 le prix de l'essence allait augmenter de 40 %. D'autres scénarios pour sortir du rouge sont aussi à l'étude. Les Saoudiens pourraient subir une hausse des tarifs de l'eau et de l'électricité. Le pouvoir envisage également la mise en place d'une TVA. Riyad a, en revanche, promis de ne pas toucher au budget de l'éducation, de la recherche et de ne pas revoir à la baisse les projets d'investissement, notamment dans les infrastructures, déjà actés.
667 milliars d'euros de réserves
Ces coupes dans les dépenses sont rares pour la monarchie wahhabite, habituée à voir son train de vie largement couvert par la manne pétrolière. Mais la dégringolade du prix de l'or noir depuis le printemps 2014 a fortement pesé sur les finances du pays. Surtout que Riyad n'a pas, dans un premier temps, ajusté ses dépenses à la nouvelle donne tarifaire sur le marché du brut. Une situation que l'Arabie saoudite a contribué à créer pour sauvegarder ses parts de marché face à la menace, notamment, du pétrole de schiste américain. Le pouvoir a également assuré, lundi, que l'intervention militaire au Yémen avait coûté davantage que prévu.
L'Arabie saoudite a, en fait, les moyens de son déficit. Le pays est loin d'un scénario à la grecque. Le royaume a pu piocher sans trop souffrir dans ses réserves pour combler son trou budgétaire et continuer à mener une généreuse politique de dépenses sociales. Riyad a ainsi prélevé dans son trésor pétrolier 73 milliards de dollars sur un total d 667 milliards d'euros (fin 2014).
Le pouvoir a même été plus économe que prévu l'an dernier. La plupart des observateurs de l'Arabie saoudite s'attendait à ce que le déficit s'élève à 20 % du PIB en 2015 alors qu'il n'a été que de 16 %.
Le déficit record saoudien a, donc, rassuré les investisseurs qui n'ont pas sanctionné le pays sur les marchés financiers. La plupart des valeurs saoudiennes pointaient même à la hausse lundi après les annonces du gouvernement.
9 Commentaires
Sa N'diambour
En Décembre, 2015 (19:11 PM)Pape
En Décembre, 2015 (19:25 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:47 PM)Pétrole bi doy na war. Comment faire pour maintenir les prix aussi bas et le plus longtemps possible pour nous? Les experts doivent y travailler comme ça Macky pourra se faire réélire sans souçi :-))))
Thioups
En Décembre, 2015 (20:04 PM)Passant
En Décembre, 2015 (20:54 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:31 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (22:23 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (09:55 AM)L'après-pétrole a commencé, mais les gens du 7e siècle ne peuvent pas comprendre cela.
Reveur Debout
En Décembre, 2015 (10:30 AM)C'est bien de mettre en marche des plans mais il serait mieux de poser les conditions préalables pour la création de richesses et d'emplois. Nous n'avons pas bcp de ressources comme les matières fossiles cependant nous avons un indice de développement humain avec une ressource de qualité, donc il faut donner la chance aux jeunes entrepreneurs, promouvoir et avantager les entreprises locaux.
Egalement l'agriculture doit etre mis au premier plan puisque c'est le début pour notre tissu industriel.
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