REUSSIR- Le Président du groupe de la Banque Mondiale soutient que les deux prochaines conférences que sont le G-20 aux USA et la Conférence sur le changement climatique constituent une opportunité pour l’Afrique pour mieux gérer les problèmes énergétiques et fournir des solutions pour mieux maitrisé la crise financière.
L’Afrique a été blessée par la crise financière affirme Robert B Zoellick Président de la Banque Mondiale, mais il constate que les Africains envisagent l’avenir avec constance : ils veulent promouvoir les ressources énergétiques c’est pourquoi selon lui l’électrification rurale, telle que l’ont connue certaines régions des États-Unis dans les années 30 et du Vietnam dans les années 90. Ce qui selon lui, transformerait la vie et les moyens d’existence de centaines de millions d’africains notamment les femmes,car l’Afrique a des moyens énergétiques en RDC et en Ouganda. De ce fait, la réalisation de projets hydroélectriques pourrait multiplier par quinze la production d’énergie à faible teneur en carbone et alimenter les réseaux d’électricité d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est. Mieux, il pense qu’avec le sommet G-20 de cette année que doit accueillir les États-Unis, on devrait en profiter pour mettre en exécution l’engagement à mobiliser 20 milliards de dollars en faveur de la sécurité alimentaire dans le monde que les participants à la récente réunion du G-8, en Italie, ont pris sous l’impulsion du Président Obama. Et concernant la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui doit se dérouler en Danemark, M. Robert B Zoellick dit que les participants aux négociations devraient soutenir le développement de l’énergie hydroélectrique et d’autres énergies propres en Afrique, ainsi que les efforts de reboisement. C’ est pourquoi il affirme que l’Afrique doit figurer à l’ordre du jour de ces rencontres car la crise économique et le changement climatique ont souligné l’importance des pays en développement. Vu que L’IFC (institution du Groupe de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé) a constaté que des fonds souverains et des fonds de pension souhaitent investir à nos côtés en Afrique. Le sommet du G-20 devrait encourager que les pays pauvres obtiennent les financements nécessaires, en appuyant les investissements privés et en ouvrant les marchés aux produits africains. Et c’est après tout ces remarques qu’il pense que la mondialisation doit être viable et profiter à tous. Les réunions au sommet qui auront lieu cet automne devraient faire le lien entre la mondialisation et une opportunité pour l’Afrique, estime t-il.
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