Après avoir rendu de bons et loyaux services aux usagers du transport aérien sénégalais, l’aéroport international de Dakar Léopold Sédar Senghor va céder la place au mois de septembre 2010 à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
La réalisation de cette infrastructure emballait très peu de Sénégalais. L’opposition n’y allait pas par quatre chemins pour la qualifier d’ « d’éléphant blanc » estimant chimérique la construction de cet aéroport considéré comme l’un des plus chantiers que le candidat Abdoulaye Wade avait promis aux Sénégalais en cas de réélection à la tête du Sénégal.
Un tour dans les chantiers de l’AIBD situé à une soixante de kilomètres de la capitale précisément dans la communauté rurale de Ndiass qui sortira ainsi de l’anonymat permet d’évaluer l’avancement des travaux. Même s’ils ont connu un retard considérable par rapport aux délais initiaux de livraison, ces travaux témoignent de la résolution du gouvernement Wade à laisser à la postérité une plateforme qui devrait concurrencer très sérieusement les aéroports de premier choix dans le continent.
Selon ses concepteurs, l’AIBD sera un aéroport ultramoderne avec des équipements high-tech. Elle occupe une surface de 4000 hectares et près de trois millions de voyageurs sont attendus annuellement sur cet aéroport dont l’avènement rend attractif Ndiass et ses environs.
Déjà, la spéculation foncière y est de mise. On y note un afflux d’affairistes qui rendent hors de portée l’accès de la terre au sénégalais lamda. Des villageois déplacés élèvent la voix pour déplorer ceux qu’ils appellent des « envahisseurs ».
AfricanManager.com
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