Du lien présumé entre le f CFA et les détournements, il n y avait qu’un pas que les économistes n’avaient pas encore franchi. L’économiste Sanou Mbaye vient de le faire avec éclats, en estimant que si le Sénégal veut en finir avec les détournements de deniers publics et être un pôle de développement, il doit quitter la zone monétaire et avoir sa propre monnaie. De l’avis de l’économiste, les détournements de deniers publics sont liés à des causes structurelles. Parce qu’explique-t-il, il y a l’impuissance des dirigeants africains à faire face à la banque centrale, dont le taux directeur est fixée à 2,5%, alors qu’on prête aux africains avec un taux de 18%. Il s’y ajoute poursuit l’économiste, que le franc Cfa est transférable et facilite la fuite de capitaux.
8 Commentaires
Doffdeugg
En Mai, 2013 (20:43 PM)Wayyeh galou doff dou terrr....
Degeu
En Mai, 2013 (20:58 PM)1.vestige de la colonisation
2. monnaie française pas africaines
3. aucun controle sur la monnaie et la fluidité de la monnaie
4. aucun controle des normes de sécurité par les pays utilisateurs
5.aucune garantie que la france n'imprime pas des billets franc cfa qu'elle utilise pour son économie
6.aucune flexibilité de la monnaie et aucune possibilité de réévaluer cette monnaie par nous même
7. existence des comptes d'opérations dans la banque centrale de france
8. la france utilise nos devises pour son économie
9. elle nous re-prête à un taux plus élevé nos devises que l'on lui a confié
10. c'est tout simplement de l'esclavage économique nous ne sommes pas libre si nous ne contrôlons pas notre économie nous mêmes. 60% des revenus annuels des pays utilisant le franc cfa est mis dans les comptes d'opérations qui sont dans la banque de france qui se rempli les poches avec les intérêts gagnés par le dépôt de cette argent.
Ben
En Mai, 2013 (21:08 PM)Il y a actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros. C’est autant d’argent qui est amputé du budget des États de la zone franc. La France rémunère les banques centrales africaines en intérêts, tout en se servant au passage grâce à des placements privés (des sommes dégagées au profit de la France qui se comptent en centaines de millions d’euros). Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement !
Lorsque le rapport entre les avoirs extérieurs nets et les engagements à vue de chacune des Banques centrales est demeuré, au cours de trois mois consécutifs inférieur à 20 %, le Conseil d’administration de la Banque centrale concernée se réunit en vue d’adopter les mesures appropriées : relèvement des taux directeurs, réduction des montants de refinancement. Les statuts de la BCEAO précisent que lorsque les disponibilités en compte d’opérations présentent une « évolution qui laissera prévoir leur insuffisance pour faire face aux règlements à exécuter, elle devra alimenter le compte d’opérations par prélèvement sur les disponibilités qu’elle aura pu se constituer en devises étrangères autres que le franc, demander la cession à son profit, contre francs CFA, des devises détenues par les organismes publics ou privés des pays membres (pratique dite du » ratissage "), et invitera les Etats membres à exercer leurs droits de tirage sur le Fonds monétaire international.
Source : Afrik.com
L’Evènement
Senegalais
En Mai, 2013 (22:17 PM)Dilof
En Mai, 2013 (10:30 AM)Toubab Ok
En Mai, 2013 (11:22 AM)E
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