La situation de la Société africaine de raffinage (Sar) se dégrade de jour en jour, au regard des travailleurs du secteur. Ceux qui sont dirigés par Cheikh Diop, à travers le Sntpg, estiment que leurs emplois sont menacés et en appellent à l’intervention de l’Etat et des actionnaires-distributeurs.
«Aujourd’hui, la Sar (Ndlr : Société africaine de raffinage) est en rupture de brut. Cela veut dire que l’activité de raffinage va complètement s’arrêter. Et, si tel est le cas, ça va se répercuter très certainement sur l’approvisionnement des usagers en produits pétroliers. Donc, il y aura de fortes perturbations dans la distribution des produits pétroliers. Cela aura aussi des conséquences sur les emplois, mais également sur l’économie du pays.» Cheikh Diop qui s’exprime, ainsi, est le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz affilié à la Cnts-Fc. Il tire la sonnette d’alarme devant la situation peu enviable que vit la Sar. Et, les ondes de Sud Fm n’ont pas été, hier, de trop pour qu’il attire l’attention des autorités et tous les acteurs qui évoluent dans le secteur du pétrole. A ces derniers de réagir, en conséquence. «Nous voulons que les autorités réfléchissent et nous aident à régler le problème de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Nous voulons que les autorités sécurisent l’approvisionnement du pays en produits pétroliers mais également sécurisent nos emplois. Ce qui est en train de se passer à la Sar risque de mettre définitivement en péril nos emplois», avertit Cheikh Diop. Ce dernier ne manque, d’ailleurs, pas de dénoncer le non-respect des engagements pris en 1998 dans le cadre de la politique de libéralisation dudit secteur.
«Aujourd’hui, les travailleurs sont en train de payer. Et, nous n’accepterons pas de payer. Voilà pourquoi les travailleurs du pétrole vont se mettre en rangs serrés pour se battre pour que cette situation soit définitivement réglée. Nous avons, au niveau de la Primature, de la Présidence, demander des audiences pour discuter et essayer de savoir avec les autorités ce qu’il y a lieu de faire, leurs intentions pour sauver nos emplois, pour régler ce problème. Mais, nulle part nous n’avons été entendus, nous n’avons été reçus pour ça», conclut le leader du Sntpg.
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