Aussi bien dans la zone du bassin arachidier que dans la zone sylvopastorale, les petites unités de transformation de lait tournent au ralenti à la suite d’une baisse sensible de la production de lait, induite par la période de soudure que traverse le cheptel national.
Une autosuffisance nationale en lait n’est pas encore pour demain. Des mini laiteries ont été installées dans le bassin arachidier et dans la zone sylvopastorale, dans le but de permettre au Sénégal d’atteindre une certaine autonomie dans la production de lait. Mais actuellement, toutes les unités sont confrontées un énorme problème de matière première, à savoir, le lait. En effet, les éleveurs qui les approvisionnent n’arrivent plus à nourrir convenablement leurs vaches qui produisent le liquide blanc, à cause de la pénurie en aliments de bétail.
Idrissa Bâ, encadreur à la mini laiterie de l’Epicentre de Dahra, dans le département de Linguère, indique : «Présentement il y a une baisse sensible de la production, car on arrivait à transformer environ 150 litres par jour, alors qu’aujourd’hui, nous en sommes entre 30 et 40 litres de lait par jour.» Cette unité de transformation de lait s’est spécialisée dans la fabrication de lait caillé pasteurisé, sucré et non sucré. En ce moment où le lait est très rare, la mini laiterie achète le litre à 250 francs Cfa contre 200, ou 225 francs Cfa en période d’hivernage. Sa matière première provient principalement des éleveurs qui sont aux alentours de Dahra.
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