Il y a quelques mois, les premières estimations de croissance lâchées par le ministre de l’Economie avaient créé la polémique. Les 6.5% ont finalement été confirmés par le Fonds monétaire international (Fmi) qui s’est appuyé sur les statistiques fournies par le ministère de l’Agriculture. L’argentier de l’Etat avait expliqué que l’atteinte d’un tel taux a été rendu possible grâce à une forte évolution de la production agricole. Mais, aujourd’hui, les partenaires techniques et financiers du Sénégal ne semblent pas avoir une très grande confiance aux statistiques agricoles du Sénégal.
Une enquête de la Banque mondiale
«La question de la pertinence et de la cohérence des statistiques agricoles se pose avec acuité dans différents secteurs agricoles, par exemple dans celui de l’arachide, rendant plus difficiles les estimations statistiques des productions», a indiqué Alberto Virella, ambassadeur de l’Espagne et porte-parole des bailleurs lors d’une rencontre entre le G5 et le ministre des Finances.
Les partenaires techniques et financiers ont même demandé au gouvernement de lui permettre d’accéder à ses micro données. Ce, surtout que la Banque mondiale fouille actuellement dans les chiffres du ministère de l’Agriculture et du gouvernement. «Les partenaires demandent au gouvernement de faciliter l’accès aux micro données pour permettre d’approfondir le travail d’investigation en cours mené par certains partenaires comme l’Union européenne et la Banque mondiale et de renforcer les capacités de l’Ansd. Ce qui permettra d’améliorer la capacité de collectes de données et d’assurer la validité des statistiques agricoles», indique le diplomate espagnol.
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Anonyme
En Octobre, 2016 (19:00 PM)www.benjamin-dummai.com
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