Le ministère des Transports terrestres et des Transports ferroviaires a signé un protocole d’accord avec Seniran Auto et les mutuelles, permettant un rééchelonnement des traites. Cela a permis de poursuivre le financement de véhicules au profit des opérateurs de taxis urbains affiliés aux mutuelles.
« Après négociations, la Banque Régionale de Solidarité(Brs) a consenti de rallonger la durée du crédit de 36 à 51 mois dont trois mois destinés à la constitution d’un fonds de garantie. Ceci, fait baisser le montant des versements mensuels sans assurance pour l’année supplémentaire à 199 602 Francs Cfa si l’acquéreur n’a pas d’impayés et à 208 707 FCFA, 210 859 Fcfa et 217 825 Fcfa s’il y a respectivement un, deux et trois mois d’impayés », a fait savoir le ministre Nafi Diouf Ngom. Par conséquent, des mesures ont étés prises pour consolider les acquis. Une convention sera aussi signée entre Seniran Auto et les acquéreurs pour redéfinir les modalités et conditions d’exercice du service après-vente en vue de garantir une exploitation optimale des taxis. « En cas d’inobservation, les auteurs seront passibles de la stricte application des dispositions prévues par la Banque Régionale de Solidarité », a-t-elle affirmé. Le protocole d’accord pour la mise en œuvre de l’opération de renouvellement du parc taxis a été signé jeudi par le ministre des Transports terrestres et des Transports ferroviaires Mme Nafi Diouf Ngom et les différents acteurs. Il vise à permettre de poursuivre le financement de véhicules fournis par Seniran au profit des opérateurs de taxis urbains affilés à des mutuelles et le respect des engagements par toutes les parties prenantes. En effet, c’est en mi- juillet de cette année qu’un contentieux s’est installé entre l’Etat et les taxis-Seniran auto au niveau du programme ayant entrainé des mouvements de grève répétitifs. Face à cette situation, le ministère des Transports terrestres et des Transports ferroviaires a pris langue avec l’ensemble des acteurs impliqués, les représentants des Gie et les chauffeurs acquéreurs. Les principales rencontres ont permis de passer en revue les préoccupations des uns et des autres, qui portent essentiellement sur « le montant du remboursement mensuel jugé excessif par rapport aux résultats d’exploitation, l’inadéquation du service après-vente caractérisé par la qualité douteuse et le coût prohibitif des pièces de rechange et la forte consommation de carburant qui avoisine 12 litres/100 km », a déclaré le ministre Mme Ngom. Au regard de cela, il était nécessaire, selon Mme le ministre, de rendre le cadre de contractualisation plus formel par la signature de conventions définissants le rôle et la responsabilité des acteurs et des acquéreurs.
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