Le débat sur la nécessité ou non de changer le FCFA continue d’alimenter la polémique. Entretenu par des économistes qui plaident en faveur d’un changement de devise, ce débat a poussé le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à sortir de son mutisme. Thiemoko Meyliet Koné a déploré les propos tenus entre autres, par les sieurs Kako Nubukpo et Martial Ze Belinga, des économistes qui parlent de « servitudes volontaires ».
Selon lui, les économies de la zone n’en seraient pas là sans la monnaie commune. Battant en brèche les critiques, il a défendu les avantages du FCFA utilisé dans 10 pays d’Afrique subsaharienne ainsi que le partenariat avec la France.
«La vision des pères fondateurs était de créer une union fondée sur la solidarité. En partageant la même monnaie, les réserves de change sont mises en commun dans un pool et accessibles à tous les pays sans référence à leur contribution initiale. Cette monnaie commune devait être convertible et assurer la stabilité nécessaire au développement économique.
C’est ce qui constitue le fondement des accords monétaires avec la France. La solidarité et la stabilité qui en ont résulté ont permis aux économies de résister aux diverses crises. La Côte d’Ivoire par exemple, après plus d’une décennie de troubles, a renoué avec une croissance forte entre 8 et 9% du Pib. Tous les autres pays de la zone affichent un essor moyen de 6,5% en 2015 avec une prévision de 7% pour 2016. Par conséquent, le franc CFA a servi et il peut continuer à servir. Il faut, pour ce faire, des politiques orientées vers l’assainissement du cadre macroéconomique et la transformation des économies. La consolidation des acquis a besoin de stabilité et de cette solidarité si rare aujourd’hui dans le monde», dira M. Koné.
Les critiques sont devenues une sorte de fonds de commerce
Répondant aux détracteurs du FCFA qui dénoncent un système « obsolète », il dégage en touche leurs arguments. «J’entends dire que rien n’a changé depuis 1962 alors qu’il y a eu, dans l’Uemoa, plusieurs réformes importantes entre 1975 et 2008 : les mécanismes et les instruments de la politique monétaire ainsi que la gestion du franc CFA ont évolué pour s’adapter aux besoins des Etats. Les critiques du franc CFA sont devenues une sorte de fonds de commerce pour certains. Ceux qui s’intéressent réellement au sujet savent que, dans l’Uemoa, c’est évidemment la Bceao et le Comité monétaire qui décident des actions appropriées en fonction du contexte», a indiqué M. Koné, dans les colonnes du magazine des économies, bimestriel économique « Afrique Méditerranée Business », dans son dernier numéro paru du novembre – décembre 2016 et janvier 2017. A l’en croire, «les tenants de cette idée sont restés dans une logique du passé et considèrent encore la France comme une puissance coloniale. Une grande partie du débat sur le CFA traduit un problème d’identité.
Aujourd’hui, au XXI e siècle, les rapports entre pays souverains s’inscrivent dans une logique de partenariat et non dans un registre de domination. Prenons l’exemple de réserves déposées par les Etats auprès du Trésor français qui font l’objet de critiques. Certains disent que nous pouvons arrêter de confier ces fonds à une puissance étrangère. Sauf que ces avoirs rémunérés sont la contrepartie d’une garantie assurée par la France : celle de la convertibilité illimitée du CFA. Exactement comme si un banquier exigeait un gage avant de se porter garant d’une opération. Il n’y a, là, aucun rapport de soumission. Il faut considérer la France comme un partenaire et pas comme autre chose», dit-il. Les arguments avancés sur les inconvénients du CFA ne sont pas plus convaincants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient à l’époque, a-t-il précisé. En guise de conclusion, il a défié les détracteurs de lui donner des preuves de leurs arguments. Il estime d'ailleurs que «les critiques formulées jusqu’ici ne s’appuient d’ailleurs sur aucune étude scientifique démontrant les méfaits du franc CFA».
Youssoupha MINE
32 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (22:52 PM)Question simple : comment la Gambie, la Mauritanie,
La zambie, lafrique du Sud, la namibie, le swaziland, le Mozambique, le maroc, langola, l'Égypte la tunisie bref tous ces pays fobt pour commercer avec le reste du monde ?
Avoir une mobnaie commune signifie t il etre soumis ?
Waay doul waay
Anonyme
En Novembre, 2016 (23:05 PM)Arrêter Mr le gouverneur de défendre l'indéfendable si aujourd'hui tous les pays d'Asie du Sud Est nous dépasseNT c'est grâce au CFA.
Soyez patriotes Mr au lieu de défendre l'intérét de la France il est temps que l'Afrique francophone trouve sa souveraineté monétaire sans quoi nous en seront toujours là méme d'ici 200 ans.
Anonyme
En Novembre, 2016 (23:08 PM)Fall
En Novembre, 2016 (23:16 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (23:17 PM)Ibra
En Novembre, 2016 (23:33 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (23:37 PM)Votre problème c'est que vous êtes pas à jour des avancées en afrique
Colonisé
En Novembre, 2016 (23:40 PM)Vive la France
Anonyme
En Novembre, 2016 (23:50 PM)Si ce que le gars vous dit ne vous convient pas, donnez moi vos cfa et je vous les échange avec des francs guinéens ou dalasis :-)
Wa salam.
West End
En Novembre, 2016 (23:58 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (00:01 AM)Les "Peres" fondateurs n'vait rien a faire avec la création du CFA. C'est Degaulle qui avait tout décidé et fait pour que la france ait des matières premières gratuites,tout ne gardant les devises que notre commerce vers les aura s pays engendrait.
Si aujourd'hui un pays comme le Maroc peut se permettre d'injecter des crédits dans son économie pour que ses sociétés viennent racheter les nôtres,c'est parce-qu’elles a une monnaie souveraine.
Vous on vous dit de ne même pas financer les économies dans les pays CFA maintenir la valeur du CFA élevé.
Ces employés de la BCEAO défendent le CFA parce qu’ils sont paye grassement pour le faire,en prive il ne tiennent pas le même discours.
Toute personne qui réfléchie sait que c'est un systeme d'exploitation pour nous faire payer la Colonisation.
Anonyme
En Novembre, 2016 (00:11 AM)Syncope
En Novembre, 2016 (00:38 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (00:57 AM)Si ces pays sont aujourd'hui plus avancé que les pays africains c'est seuelemnt pour simple raisons !
EUX SE SONT MIS AU TRAVAIL pendant que les negres passe tout leur temps à palabrer et à se plaindre !
Anonyme
En Novembre, 2016 (03:45 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (03:48 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (06:04 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (06:47 AM)Ndiayed
En Novembre, 2016 (07:23 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:26 AM)Ces pros ‘cfa out’ sont COMMANDITES PAR UN GROUPE D ACTIVISTES MAFFIEUX SPECIALISTES DU COMMERCE DE FAUSSE MONNAIE OU DE TRANSFERTS ILLICITES DE DEVISES (argent sale).. C EST L ECONOMIQUE QUI PRECEDE LE MONÉTAIRE et non LE MONETAIRE QUI PRECEDE L ECONOMIQUE. Une économie forte EST LA BASE DE TOUTE MONNAIE FORTE ET NON L INVERSE. Les économies africaines sont toutes sous perfusion, parce que ce sont des économies encore basées sur le secteur PRIMAIRE, le tourisme et l'exploitation des ressources naturelles (dont ils tirent souvent moins de 10% des valeurs nominales). AUCUNE INDUSTRIE VIABLE, TOTALE ABSENCE SUR LE SECTEUR DES NOUVELLES TECHNOLOGIES etc. CES GENS LA VEULENT SUBSTITUER LE FRANCS CFA AVEC UNE MONNAIE DE SINGE, INCONVERTIBLE, PARCE QUE N ETANT SOUTENUE PAR UNE ECONOMIE VIABLE. Le FRANC CFA EST LE SEUL CORDON QUI LIE LES ECONOMIES AFRICAINES NULLES QUI VEULENT SORTIR DU MARASME (signification précise de l'émergence) A L ECONOMIE MONDIALE. La sortie du CFA signifierait l'APPAUVRISSEMENT ad eternam des populations africaines et l'hypothèque sur les perspectives réelles de sortie du marasme économique (ÉMERGENCE), et je ne parle même pas de "développement".
manipulateurs issus des immigrés maffieux de la drogue et blanchiment argent
N'goné Latyr
En Novembre, 2016 (09:13 AM)Il est grand temps que l'Afrique prenne son destin en main, bien sûr ceux qui sont à la tête de ses institutions ne veulent pas se retirer du F.CFA à cause des privilèges. Nous avons un espace économique communautaire qui nous permet de mutualiser nos efforts pour mieux réussir cette sortie. L'Afrique est le continent de l'avenir, nous avons les matières premières, les ressources humaines, etc... Il ne faut pas écouter les afropessimistes qui ne savent pas qu'aucun pays ne peut se développer avec une monnaie étrangère, car on sera toujours sous domination.
Il faut aller vers la sortie progressive du F.CFA et aller vrs une monnaie africaine unique.
Merci,
Kalkulart
En Novembre, 2016 (09:19 AM)Ce n'est pas la France qui aura la volonté et les dispositions techniques pour relever le défi de nos economies.
Noter que tous les pays developper ainsi que les grands ensembles ont leur propre monnaie.
L'économie des pays ayant en commun le FCFA da par sa population égale à celle des etats unis , par ses ressources naturelles , hydrographiques, minieres(uranium, petrole, soleil, terre cultivables) est plus riches que l'europe et donc avec notre propre monnaie libre et forte pouvons en moins de dix ans dépasser l'europe et ainsi eradiquer definitivement le phenomene de l'emigration.
Le CFA est à bout de ses capacité et si la france continue à exercer son pouvoir sur ces pays la revolution du peuple ne se fera pas attendre d'ici à 2035.
donc halte à l'arrimage du FCFA à l'EURO et que vive la monnaie unique africaine avec le rappatriement de toute l'or gardé en france et la fin des traites financieres;
From Zion
En Novembre, 2016 (09:27 AM)Et puis dire que l afrique etait au mm niveau que la chine c est vraiment dire des choses qu on ne maitrise pas.
Latdior2012
En Novembre, 2016 (09:44 AM)Beguerisse
En Novembre, 2016 (10:12 AM)Capitaine Domato
En Novembre, 2016 (10:37 AM)La seul question que vais poser à ce monsieur c'est de regarder de près l'économie de ces pays qui affiche une "croissance " de 6% à 7 % qu'il crie très fort sur le toit de son mentor la france ce cher capitain DOMATO .Ces pays on une économie contrôlée à plus de 60 % par les étrangers pour ne pas dire pour l'essentiel les français .
Certes on peut faire 8% de croissance mais en retour c'est un panier tous ce qui entre sort et la population n'a pas tort de dire qu'il ne ressent pas cette croissance car elle ne nous appartient pas.
Anonyme
En Novembre, 2016 (10:59 AM)Charles
En Novembre, 2016 (14:12 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (16:15 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (04:03 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (04:03 AM)Orrcc
En Juillet, 2017 (10:48 AM)Après la 9eme édition du FIC (Forum International sur la Cybercriminalité) qui s’est tenu les 24 et 25 janvier 2017 à Lille, plusieurs résolutions ont été prises. En effet l’internet est devenu un vecteur de communication d’une puissance jamais atteinte. Ces aspects positifs ont cependant un revers. La facilitation dans un total anonymat, de nombreuses formes de délinquance telles que : l’escroquerie, l’usurpation d’identité, vols de numéros de cartes bancaires, piratage ont été développé.
Il existe en France comme dans les autres pays de nombreuses victimes. Face à cette menace, il a été donc décidé d’accroître la coopération entre toute victime ayant porté plainte et les acteurs de lutte contre la cybercriminalité (ORRCC) Organisation Régionale de Répression Contre la Cybercriminalité dans l’anonymat total afin que ces réseaux soient démantelés.
Toute victime ayant porté plainte avec preuve à l’appui et qui a collaboré avec les agents assermentés de l’ORRCC afin que ses escrocs soient arrêtés sera remboursée et dédommagée, alors nous demandons à toute personne ayant été victime de quelque nature d’avoir le courage de porter plainte car il est encore possible pour eux de récupérer ce qui leur a été frauduleusement soutiré
Adresses mails : [email protected] / [email protected]
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