Le décret d’application qui devait rendre opérationnel l’agence nationale des affaires maritimes (Anam) est signé depuis mars 2010. Mais depuis lors, il fait l’objet d’une application partielle, plongeant ainsi l’agence dans des difficultés énormes. Cette déclaration est du directeur de l’agence, Yérim Thioub, qui faisait face hier à la presse, en prélude à la septième session du bureau des ministres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (Omaoc) qui s’ouvre à Dakar ce lundi.
« Nous n’avons toujours pas la capacité de recruter les inspecteurs nécessaires, ni des capacités infrastructurelles dans les régions, à l’exception des quatre capitaineries qui sont Saint-Louis, Kaolack Ziguinchor, entre autres », souligne M. Thioub. De plus, l’agence ne dispose que de trois inspecteurs pour 2.500 navires. « Il n’y a que trois pilotes de rivière, nous étions obligés de réquisitionner les pirogues en retraite, pour qu’ils assurent le service minimal.
On ne peut pas recruter par manque de moyens », selon toujours le directeur de l’Anam. Ces difficultés n’ayant pas empêché l’agence de travailler pour booster le secteur ; toutefois, le directeur considère qu’il faut au moins redynamiser les ports du Sénégal, en commençant par celui de Dakar, en vue de faire du pays un hub en matière de transport maritime. Sur un autre registre, M. Thioub estime que la septième session du bureau des ministres de l’Omaoc, sera une opportunité pour le Sénégal et les pays membres en général de partager leurs expériences en matière de sûreté et de sécurité maritime, ainsi que la protection de l’environnement marin. Cette rencontre internationale se tient à Dakar, du 11 au 13 avril.
3 Commentaires
Deus
En Avril, 2011 (09:38 AM)Mehmet Ali Nasri
En Novembre, 2011 (07:58 AM)MAGNEFIQUE MON AMI
Mamadou Ndoye
En Juillet, 2012 (12:20 PM)Participer à la Discussion