Le coordonnateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques, Mayacine Camara, a souligné mardi la nécessité d'une refonte du système national de planification, tout en rappelant que la planification permet une analyse profonde des politiques à mettre en œuvre.
M. Camara présidait, mardi, à Dakar, un atelier de lancement du projet de renforcement des capacités du Sénégal en matière de planification du développement, organisé par la Direction de la planification et des politiques économiques en collaboration avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
D’après lui, avec les nombreux bouleversements notés lors de cette dernière décennie, il est important d’engager la refonte du système national de planification.
‘’L’élaboration des instruments est toujours appuyée plus ou moins sur des modèles économiques ainsi que des guides de préparation et d’évaluation des projets et programmes’’, a dit Mayacine Camara.
'‘Vous conviendrez avec moi, que la mise en place de ces instruments requiert des compétences avérées en termes de capacités d’anticipation, de connaissances approfondies de la théorie et de mécanismes de développement, de modélisation, d’élaboration et de suivi des politiques et projets’’, a expliqué M. Camara.
De fait, la Direction de la planification doit se doter de ressources humaines de qualité et d’outils d’analyse adaptés lui permettant de mieux faire face à ses attributions, a t-il indiqué.
C’est dans cette perspective, que la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, dont l’une des missions consiste à appuyer les Etats membres dans le cadre d'un renforcement des capacités, a décidé d’accompagner la Direction de la planification. Il a précisé que ‘’cet appui vise à renforcer les capacités de conception, d’analyse et de cadrage’’.
Au Sénégal, les résultats économiques de ces dernières années ont montré un relèvement de la croissance qui est passé de 1,7% en 2011 à 4,5% en 2014 avec une perspective de 5, 4 en 2015 et 8% en 2018, a-t-il souligné.
Dans cette perspective, la qualité de la défense publique constitue une préoccupation étant entendu que les investissements devront être au cœur des politiques économiques.
‘’En 2035, le Sénégal devra accéder au cercle des pays émergents, mais nous voulons une émergence à visage humain qui ne peut être obtenue qu’avec une redynamisation et une planification des chaînes de prévision’’, a affirmé l’économiste.
Pour ce faire, il a exhorté à plus d’efforts pour relever les nombreux défis économiques et sociaux, notamment l’emploi des jeunes, l’accès aux services sociaux de base, sans oublier les facteurs exogènes.
Selon lui, le Sénégal a, depuis l’indépendance, adopté la planification comme mode de gestion de sa politique économique et sociale, afin de créer les conditions d’une croissance économique soutenue et durable.
Ainsi, le système national de planification initié en 1988, a permis de bâtir trois instruments complémentaires, que sont l’étude prospective sur la société sénégalaise, la loi plan et celle triennale d’investissement.
5 Commentaires
Egalité
En Juin, 2015 (20:51 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (09:01 AM)Kghl
En Juin, 2015 (09:26 AM)Soulage
En Juin, 2015 (13:32 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (01:25 AM)Participer à la Discussion