Apparemment tout semble aller pour le mieux dans le dossier des Industries chimiques du Sénégal (Ics), mais en lieu et place des marocains de l'Office chérifien des phosphates(Ocp), ce sont les partenaires indiens qui arrivent en première position dans le partenariat stratégique en vue. D'où l'arrivée, hier soir finalement, à Dakar, des gros pontes indiens.
Les conditions semblent ainsi réunies désormais réunies pour aller vers la recapitalisation des Industries chimiques du Sénégal(Ics). Des comptes débloqués en Inde et à New-york (à quels prix?) dont une bonne partie serait déjà dans les caisses des Ics, des états financiers validés par les administrateurs et autres actionnaires, et un partenaire stratégique qui se dessine sous les traits des indiens d'Iffco et d'autres investisseurs du pays de Awashti, le Pca du groupe Iffco qui a, en principe, débarqué avec eux à Dakar, hier soir finalement, sur invitation des hautes autorités sénégalaises, avec en perspective une visite sur les sites des Ics.
Tiens, où sont les marocains de l'Office chérifien des phosphates(Ocp) précédemment pressentis comme partenaires stratégique dans une nouvelle configuration du capital des Ics… C'est que pour l'instant, ils seraient "out" car, n'étant pas prêts pour le grand saut, ce sont tout bonnement les partenaires indiens qui se repositionnent pour le contrôle éventuel à 51% de la boîte à soufre.
En fait, ne serait-ce pas un coup de bluff qu'on nous prépare encore? Il semblerait en tout cas que, en plus de Iffco, les investisseurs qui ont débarqué hier dans les valises de Awashti seraient une sorte de "couverture" pour les marocains.
Toujours est-il que dans la dynamique actuelle, les partenaires indiens demanderaient qu'on leur confie (concession) la ligne ferroviaire Ics-Port sur laquelle l'entreprise a d'ailleurs beaucoup perdu pour cause d'un état défectueux. Ils auraient l'intention d'investir beaucoup d'argent pour la réhabiliter.
De même qu'ils compteraient investir pour l'exploitation des phosphates de Matam.
Tout cela prête à l'optimisme. Seulement, dans ce dossier sulfureux, les acteurs nous ont plutôt habitués à des galipettes de dernière minute.
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