Critiqué pour des charges d’encadrement qui atteignent presque les deux tiers de son budget, Marie Thérèse Diedhiou, directrice générale de l’ADPME devra changer de fusil d’épaule.
Marie-Thérèse Diedhiou, directrice générale de l’Agence de développement
et d’encadrement des PME (ADPME) du Sénégal, a passé mardi 4 mai un
sale quart d’heure. Après avoir présenté un bilan d’étape, non sans un
brin de satisfaction, en Conseil élargi des ministres, présidé par le
président Abdoulaye Wade, elle s’est fait sermonnée pendant dix bonnes
minutes par le chef de l’Etat.
Le « lynchage » public, qui a été diffusé au JT de 20 h sur la RTS1,
était surtout basé sur la part (66,66%, soit 4 milliards de F CFA)
jugée trop importante, par Me Wade, et qui est réservée à l’encadrement
sur le budget (6 milliards de F CFA) de l’agence.
Comme si cela ne suffisait pas, Me Ousmane Ngom, ministre des Mines y a ajouté une couche, soulignant son incompréhension d’un tel management. Pendant ce temps, Marie-Thérèse Diedhiou, qui ne savait plus où donner de la tête, n’a pas pipé mot, n’ayant aucun recours pour défendre cet instrument opérationnel pour la modernisation compétitive des entreprises. En temps normal, l’ADPME a un rôle premier d’encadrement et le fait bien. L’agence ne cesse de restructurer, d’appuyer, d’accompagner, de conseiller, de former et de formaliser des PME et des TPE tous secteurs confondus, des associations professionnelles (Afepes, Unacois, MEDS, Chambre des Métiers, CNES), …
0 Commentaires
Participer à la Discussion