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Education

Des enseignants marchent à Dakar pour réclamer le respect des engagements pris par l’Etat

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Des enseignants marchent à Dakar pour réclamer le respect des engagements pris par l’Etat

Les syndicats représentatifs du secteur de l’éducation ont dénoncé, vendredi, au cours d’une marche nationale organisée à Dakar, le non-respect du protocole d’accords signé avec le gouvernement en 2014, a constaté l’APS.
 
La marche, qui a duré plus d’une heure, a vu la participation de plusieurs enseignants, venus de toutes les régions du Sénégal. Les manifestants ont brandi des pancartes et des banderoles mettant en exergue leurs principales revendications.
 
Le syndicalistes ont souligné que le gouvernement "fait dans le dilatoire’’, notamment en ce qui concerne la matérialisation de tous les engagements signées entre les deux parties. Ils ont aussi protesté contre les "multiples dysfonctionnements’’ notés dans le secteur de l’éducation.
 
A cet effet, les manifestants ont demandé au gouvernement de procéder à l’harmonisation du système de retraite, au recrutement d’enseignants, à l’augmentation substantielle et à l’alignement de leur indemnité de logement.
 
Les syndicats d’enseignants les plus représentatifs, dont le SAEMS, le CUSEMS, le SELS, le SELS/A, l’UDEN et le SNEEL/FC), ont promis d’organiser prochainement une série de marches dans les régions, pour contraindre l’Etat à respecter les accords signés avec les centrales syndicales. 
 
Le représentant de l’Union syndicale pour l’éducation de qualité, Amadou Diaouné, a invité le gouvernement à régler dans les plus brefs délais les revendications des enseignants. ’’Je voudrais lancer un appel à tous les camarades et autres cadres pour qu’une force syndicale soit développée, pour amener le gouvernement à changer d’attitude’’, a suggéré le syndicaliste.
 
Pour sa part, Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cadre unitaire et syndical des enseignants du moyen et secondaire (CUSEMS), a appelé à la résistance les enseignants pour amener le gouvernement à satisfaire toutes leurs revendications. 
 
’’Si on veut avoir un développement social, économique et culturel, il faut avoir un développement du savoir, donc un développement de l’école’’, a-t-il martelé avant d’ajouter que les dépenses de l’école relèvent de la souveraineté nationale. 
 
’’Ceux qui pensent que cette lutte ne concerne que les enseignants se trompent, car c’est une lutte du Sénégal. Il n’y aura pas de développement, encore mois d’émergence, si nous n’avons pas un système éducatif de qualité’’, a de son côté souligné le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS), Saourou Sène.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Février, 2018 (03:38 AM)
    Le fils d macki nepa ds le système éducatif sénégalais
  2. Auteur

    Anonyme

    En Février, 2018 (08:04 AM)
    Sauf que la majorité des sénégalais s'en fiche de vos marches à la con qui ne déplacent plus personne! Allez travailler et gagner honnêtement! Espèces de feneants
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2018 (08:30 AM)
    Va chercher les fainéants au palais.si les Sénégalais s'en fichent c'est qu'ils se fichent de leur lendemain.
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2018 (09:11 AM)
    Seule la lutte libère vive la lutte vive les enseignants :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    Evariste

    En Février, 2018 (13:20 PM)
    La politique est la racine des maux de ce pays. Franchement, toute idée partisane mise de côté, le CESE et la structure que gère Tanor ne servent absolument à rien. Le nombre de députés et leur traitement (salaire et autres avantages) ne se justifient également pas. On gagnerait en efficience en supprimant ces deux structures et en réduisant le budget de l'assemblée nationale pour injecter ces ressources économisées vers des secteurs plus productifs et à retombées réels sur le quotiden des sénégalais. Par exemple affecter ces ressources à l'amélioration des conditions des enseignants.

    Au nom de la qualité de l'éducation, il faudra également:

    1. sortir du système tous ces enseignements qui n'ont pas le niveau (oui, c'est une calamité) et qui ont été recrutés de manière très légère

    2. Revenir à la rigueur d'antan dans le recrutement et la formation des enseignants (dans le primaire comme dans le moyen secondaire).

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