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Entretien avec Mary Teuw Niane : « Senghor et Diouf n’avaient pas compris…»

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Entretien avec Mary Teuw Niane : « Senghor et Diouf n’avaient pas compris…»

Mary Teuw Niane est manifestement un passionné, quand il parle de l’Enseignement supérieur au Sénégal et de ses réformes engagées. Professeur titulaire de Classe exceptionnelle de Mathématiques, membre de l’Académie des Sciences et Techniques du Sénégal et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis le 29 octobre 2012, M. Niane voit les choses en grand. 

Dans cette première partie de l’interview qu’il a accordée au journal Le Quotidien, il détaille les réformes engagées dans l’Enseignement supérieur, tout en regrettant le fait que Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf n’aient malheureusement pas compris que l’Enseignement supérieur ne devait pas seulement être pour une élite.

En quelques mois, il y a eu successivement des Concerta­tions nationales sur l’Enseigne­ment supérieur, un Conseil interministériel et un Conseil présidentiel, toujours sur l’En­seignement supérieur. Pour­quoi de telles initiatives ?
C’est le choix du président de République, sa vision de faire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, un pilier du développement économique et social de notre pays. Ce choix se traduit d’abord par une démarche inclusive à travers ces Assises de l’école, qui sont traduites au niveau de l’Enseignement supérieur, par ces concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur, avec les 78 recommandations. Ça se traduit aussi par la volonté de mettre en œuvre, ces conclusions. Et à ce niveau, il faut noter une rupture avec les Concertations d’il y a 20 ans, puisqu’à l’issue de ces concertations là, le gouvernement avait dit : «Je prends les mesures que j’accepte et c’est ces mesures là que je mets en œuvre.» 


Le Président, à la fin des concertations, a demandé à son Premier ministre de réunir son gouvernement, particulièrement l’Enseigne­ment supérieur, les Finances et le Budget pour étudier l’impact financier. C’est à l’issue de beaucoup de séances de travail entre l’Enseigne­ment supérieur, le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère du Budget que nous sommes arrivés à stabiliser, d’une part, le programme prioritaire de réforme et d’autre part, le plan de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Et ce n’est qu’à ce moment là, que le président de la République a décidé de convoquer le Conseil présidentiel en prenant ces 11 décisions avec pour chaque décision, tout un ensemble de recommandations, tout en sachant que ces décisions s’appliquent sur un plan de financement qui est réalisable, supportable par notre budget national. 
Ceci se traduit par les annonces fortes, qu’il a faites à travers le Budget consolidé d’investissement. Nous savons que c’est un gros besoin du secteur, puisque la question de l’accès est aujourd’hui essentielle. Donc, c’est une vision, une première puisqu’il n’y a jamais eu dans l’histoire, un Conseil présidentiel dédié à l’Ensei­gnement supérieur et à la Recherche.


Vous avez évoqué les 78 mesures, prises à l’issue de ces Assises là. Quelles sont les recommandations les plus pressentes ?


Il y a d’abord le fil conducteur. C’est l’orientation stratégique de notre Enseignement supérieur vers les Sciences, les Technologies, les Scien­ces de l’ingénieur et les Mathé­matiques. Ce sont ces formations qui peuvent porter les transformations économiques et sociales et qui feront en sorte que nous allions vers l’émergence. Ceci ne signifie pas qu’on néglige les autres, mais simplement, nous avons aujourd’hui un équilibre disproportionné et insupportable qui est d’avoir 70% de bacheliers littéraires pour seulement 30% de bacheliers scientifiques. La volonté, c’est dans les dix prochaines années, à l’horizon 2022 d’avoir un équilibrage 50%-50%. 


Là, c’est le mathématicien qui parle….


Absolument ! Et en même temps, celui qui voit les expériences de tous les pays émergents et les pays développés qui ont, en général, 70% de bacheliers scientifiques pour 30% dans les Humanités et les Sciences sociales. Une autre mesure importante : c’est l’extension de la carte universitaire. Nous avons eu l’année dernière 33.000 bacheliers. Nous en recevons cette année 40.900. L’an­née prochaine, les projections nous emmènent autour de 50.000 bacheliers. Il y a donc, une nécessité de construire de nouvelles universités, de nouvelles institutions d’Ensei­gne­ment supérieur et d’offrir aussi des formations diversifiées et qui sont en adéquation avec les besoins de notre économie et les potentialités des régions et autres. 


Il s’agit aussi, à travers cette nouvelle carte universitaire, de rééquilibrer le Sénégal utile. Si vous regardez aujourd’hui les Universités et Eta­blissements d’enseignement su­pé­rieur existants, ils sont tous sur la façade atlantique de Saint Louis, Thiès, Bambey, Dakar et Ziguinchor. Les nouvelles institutions vont permettre d’aller à l’intérieur du territoire. C’est le cas de l’université du Sénégal oriental de Tambacounda, avec les métiers des mines. C’est le cas de l’université du Sine Saloum de Kaolack, sur Fatick, Kaffrine, Diourbel, Kaolack et Foundiougne. 

 

C’est le cas des Centres délocalisés de la région de Louga et Matam, de la région de Sédhiou et Kolda. C’est aussi, le réseau d’Instituts supérieurs d’enseignement professionnel. Le premier est à Thiès, mais dans une dizaine d’années, on va faire en sorte que, chaque région ait son Isep. 


Enfin, c’est le réseau d’espace numérique ouvert, qui accompagne l’université virtuelle du Sénégal et la prise en charge d’une minorité, je dirai forte de ce pays, qui est en fait, une majorité. C’est une minorité dans la mesure où, dans les formations moyens et secondaires en langue arabe, mais c’est une majorité, dans la mesure où tous sont issus des Daaras et on sait que la grande majorité des Sénégalais sont des musulmans et leurs enfants ont fait les Daaras. Cette minorité a été prise en charge, à travers le baccalauréat arabe qui a été instauré cette année et dont la première session aura lieu en octobre prochain. 
L’autre aspect, c’est la gouvernance. C’est faire en sorte que l’université ne soit pas simplement un vase clos, une tour d’ivoire fermée sur elle-même et qui réfléchit pour elle-même et dans ce sens, l’institution de conseils d’administration équilibrés entre le monde universitaire et le monde socio-économique. C’est l’institution aussi de conseils académiques, de conseils scientifiques et de conseils de gestion et de nouvelles procédures de gestion qui puissent permettre aux universités d’être plus à même de générer des ressources, mais aussi de mieux les utiliser. 


Dans ce sens, une université aussi grande que celle de Dakar qui brasse des Facultés, qui sont quasiment de petites universités ou même de grandes, parce que la Faculté des Lettres est largement plus peuplée que toutes les autres universités de ce pays. Qu’on ait des réseaux d’agences comptables secondaires qui vont être plus proches des enseignants et des personnels et qui vont permettre la suppression de tous ces comptes parallèles dont on a parlé. Donc, c’est aussi la gouvernance. 


L’autre aspect, c’est la qualité. C’est avoir un Enseignement supérieur en adéquation avec les standards internationaux. Un Enseignement supérieur qui permet à nos universités, d’être dans les meilleurs classements mondiaux et que le Sénégal garde et renforce ce rôle de plateforme de formation au niveau régional. Enfin, c’est le lien fort avec le monde socio-économique. On ne peut construire un Enseignement supérieur économique qui ambitionne d’être le pilier du développement économique et social, si un lien fort n’est pas établi avec le monde du travail. Nous sommes un pays où la première priorité est l’agriculture. Aujourd’hui, des enseignants chercheurs devraient contribuer à régler les questions essentielles d’où la recherche, l’innovation et en fin de compte, le nerf de la guerre, c’est la responsabilisation. Il faut que chacun se sente responsable et redevable, puisque ce sont les deniers publics. 


L’Etat fait des efforts et je pense que ce Conseil présidentiel, au-delà de la vision, de la volonté et de la crédibilité des institutions, c’est l’effort financier et massif de l’Etat. Cet effort, chacun doit y donner sa contre partie. Aussi bien les étudiants, en sortant de l’habitude traditionnelle de payer 5000 francs pour l’essentiel, mais aussi les enseignants chercheurs en étant plus présents dans le travail, en rendant compte à la société. Qu’on évalue les étudiants, mais qu’on évalue aussi les enseignants et les institutions. Pour cela, il y a l’autorité nationale d’assurance qualité. Donc, nous tournons vers une institution où chacun a un rôle à jouer, rôle pour lequel, il est prédestiné. Donc il doit, à des moments précis rendre compte. 


Le Sénégal a-t-il raté le train de l’histoire, à la lecture de tout ce que vous venez de dire ? 


On ne refait pas l’histoire, mais si on devait la refaire, sans doute on l’aurait fait autrement. Il y a eu des moments d’efforts de qualité, à l’époque de Senghor et Diouf (anciens présidents de la République). Mais malheureusement, ce qu’ils n’avaient pas compris, c’est que l’Enseigne­ment supérieur ne devait pas seulement être pour une élite. Ça devait être massif. L’Unesco a d’ailleurs dit qu’il fallait à peu près 2% de la population, en âge d’aller à l’Enseigne­ment supérieur, qui devraient y être. Aujourd’hui,  si nous respectons ces normes, nous devrions avoir autour de 260 000 étudiants, là où nous en avons 120 000, là où la Tunisie qui a quasiment le même nombre de populations a plus de 400.000 étudiants. 
On est en rattrapage, parce que durant cette période, l’Enseigne­ment a été plus académique, puisque héritier de la culture d’Enseignement supérieur de la France. Mais, lors de la dernière décennie, nous avons vu la création de nouvelles institutions d’Enseignement supérieur. Il y a eu un effort, qui a commencé, il y a un peu plus de 20 ans, sur la construction d’écoles primaires, de collèges, de lycées. Et l’arrivée massive de ces étudiants n’a pas été préparée. En plus, nous sommes dans un système régi par des textes, dont certains datent quasiment des années 1970. Parfois même, la philosophie de ces textes date des années d’avant indépendance. Donc, il y a une révolution que la France a faite et que nous n’avons pas fait ou fait à moitié. L’intérêt de ce Conseil présidentiel est de ne rien laisser de côté. Tout le monde est interpellé sur ces missions qui doivent d’abord être redéfinies. Quelles étaient la mission de l’Université avant ? C’était de former, de diffuser la connaissance, de participer à sa création à travers la recherche. C’était le rayonnement de la culture africaine et le rayonnement international. Aujourd’hui, l’université doit contribuer au développement de l’innovation, contribuer à la création d’entreprises et à l’insertion de ses étudiants. L’université devrait aussi faire du service à la communauté et contribuer à la vulgarisation de la Science des technologies et autres. L’université devrait valoriser les connaissances endogènes et être un support important pour nos langues nationales et nos cultures.
L’Enseignant chercheur, son rôle était d’enseigner et de faire des recherches. Ce qui amenait la tour d’ivoire. Mais, toutes les universités modernes ont évolué. L’enseignant, en plus de cette mission, doit aussi faire du service à la communauté. Il doit lui rendre service, contribuer à vulgariser les connaissances dans toute la société. Il doit participer à l’élaboration des plans stratégiques, des visions de son institution. Il doit participer à faire rayonner son institution à travers ses publications, ses innovations, les brevets qu’il crée. En somme, il doit être un élément de mobilisation de ressources, pour son université. 
L’enseignant chercheur doit être quelqu’un de disponible pour ses étudiants à qui il donne des cours et ceux qu’il encadre. Il doit être une personne totale au service de son institution. Mais, si vous regardez les textes qui régissent les enseignants, vous ne verrez pas ces aspects dedans. Donc, ces ruptures là, nous devons les faire évoluer, car nos universités ne peuvent pas être des endroits fermés, sourds aux besoins et appels de la société et en même temps, prétendre vouloir assurer le développement. C’est tout le Sénégal qui doit faire appel aux universités et je sais que les populations sont sensibles, parce que j’ai visité la région naturelle du Sine Saloum, pour l’installation de l’université du Sine Saloum et j’ai été très frappé par l’engagement des paysans à donner leurs terres pour cette institution. Et quand vous leur demandez le pourquoi, ils vous disent qu’ils sont vieux et qu’ils ne connaissent pas les nouvelles technologies que nécessite l’agriculture. 
Donc, il y a une attente des populations et malheureusement, l’université n’a jusqu’à présent pas donné tout ce qu’elle peut donner aux populations. 


Vous promouvez des réformes inclusives dans l’Enseigne­ment supérieur, alors que de l’autre côté, il y a des grincements de dents surtout des étudiants, qui se sentent exclus. N’est ce  pas un paradoxe ? 


Au Sénégal, il y a une chose que l’on constate malheureusement : les gens ont beau être associés, quand les décisions sortent, chacun veut qu’elles ne touchent pas à ses avantages acquis. Dès lors que les décisions touchent les avantages acquis, on commence à s’opposer. C’est pour vous dire que tout le monde a été associé, même les élèves. Le comité de pilotage, dirigé par le professeur Souleymane Bachir Diagne a même rencontré les élèves des lycées pour recueillir leurs attentes. Il a rencontré les étudiants qui d’ailleurs, étaient présents et massivement, comme les enseignants au niveau des plénières. 
Est-ce que vous avez pris en compte leurs préoccupations ? 


Elles ont été largement prises en compte, parce que tout ce qui est construit, c’est pour que l’étudiant réussisse et puisse, quand il sort avec un diplôme, s’insérer rapidement. C’est aussi pour que l’étudiant ait un transit, le plus court possible dans les cycles. C’est tout cela qui est pris en compte et qui fait que nous voulons promouvoir le label étudier au Sénégal. C’est-à-dire, faire en sorte que l’étudiant qui est au Sénégal et qui fait confiance aux établissements d’enseignement supérieur de notre pays, qu’ils soient publics ou privés, quand il a un diplôme, qu’il puisse être plus compétitif que l’étudiant qui a décidé d’aller étudier à l’étranger et qui revient. Parce que c’est cela qui va établir l’équité. Comme vous le savez, beaucoup de gens de notre génération sont issus de familles rurales ou de familles citadines pauvres. C’est grâce à l’école que cette promotion sociale a pu se faire. L’école doit continuer à jouer ce rôle, mais en n’étant pas une université de seconde zone. 

 

Et ça, la Concertation et le Conseil présidentiel l’ont réaffirmé. Pour cela, une université a besoin de moyens. En particulier, les étudiants doivent apporter à côté de l’Etat, une contribution certes modeste, mais quand même qui exprime leur engagement pour leurs études. Quand, depuis les années 1960, on paie 5000 à peu près et qu’on vous dise en première année : «Payez 25.000», j’ai fait le calcul et ça représente dans l’imaginaire du Sénégalais, un peu plus de 500 francs par semaine. Vous allez dans les villes, les talibés que les parents envoient dans les Daaras paient autour de 500 francs par semaine. Ce qui représente 2000 francs par mois. Nous, on demande de payer un peu plus de 2.150 francs par mois aux étudiants. La société le fait déjà à des échelles beaucoup plus larges et à des niveaux moins élevés que cela. Donc, l’Etat ne leur demande pas plus, d’autant que l’Etat d’ailleurs, a fait un autre effort. Les formations doctorales nécessitaient 150.000 francs, l’Etat les a ramenées à 75.000 francs, parce que le souci majeur du Président, est qu’on n’écarte pas des couches de la société de l’Enseignement supérieur, faute d’argent. 
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle au cours de l’année qui vient de se terminer, lorsqu’il y a eu ce nombre de bacheliers non orientés, le Président a pris la mesure historique de payer pour eux, dans les établissements privés de qualité, pour qu’ils puissent poursuivre leurs études.



31 Commentaires

  1. Auteur

    Remember

    En Août, 2013 (17:22 PM)
    Sidy, Rama, Ansou, Abdou, Aminata, Salif, Père Modou, Mère Nafi, Monsieur Sall, Tonton Simon, Tata Rose, Adama..
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  2. Auteur

    Benawaay

    En Août, 2013 (17:23 PM)
    SENGHOR ET DIOUF N'AVAIENT PAS COMPRIS?

    MAIS IL EST CULOTTÉ CE MINISTRE.

     :dedet: 
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    Auteur

    Bla Bla

    En Août, 2013 (17:24 PM)
    le problème, c'est les débouchés. diangue bakhe na trope wayé liguèye moko gueune. et puis il excelle apparemment bien dans les effets d'annonce genre: université à thiadiaye, grande école à médina yoro foula, pôle de recherche à patar...
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    Deug

    En Août, 2013 (17:31 PM)
    mè ki mom khamna bopam
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    Auteur

    Kki

    En Août, 2013 (17:39 PM)
    doynawar

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    Auteur

    Mbacke

    En Août, 2013 (17:39 PM)
    Je suis d'accord avec son résonnement.
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    Auteur

    Biz

    En Août, 2013 (17:40 PM)
    Vous n'avez rien compris Monsieur. Il serait plutot mieux de maintenir la qualite que Senghor et Diouf avaient developpe et graduellemnt multiplier les institutions academiques en conformite aux potentiels enseignants sans faire comment Wade (multilier les institutions sans tenir compte des enseignants. Ce qui a aboutit au rabbais des enseignements avec un pletore d'enseignants sans niveau (clientelisme politique)). Si vous voulez avoir une preuve de cette qualite, il faut verifier avec les institutions internationales (Presque 60% de ces fonctionnaires sont Senegalais). La ou Diouf a failli, c'est qu'il n' a pas creer la capacite d'absorption de ces produits de l'ecole senegalaise qui sont dans les institutions internationales. Senghor a reussi cela, Car les cooperants qui ont forme les premiers elites ont ete remplce pa ceux la. Inspirez vous de cela Monsieur le Ministre au lieu de dire que tu fais mieux que ceux qui t'ont precede.

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    Auteur

    Rita12

    En Août, 2013 (17:48 PM)
    Monsieur Niane , nulle part vous ne parlez de la contribution de l'école privée sauf à dire que c'est d'égale dignité avec l'enseignement public. Créer des universités par région c'est bien mais il vaut mieux aider les privés à se développer
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    Fjgnguj

    En Août, 2013 (17:58 PM)
    rta toi aussi avant d aider le privee comme tu dis

    il faux aider le public hein

    lax diay lax lek

    aidez aidez rek senegal

    l etat ne fait ke sa

    ya ke au senegal ke sa exsiste sa et pourtant on a pas de petrol ni de l or

    merci guouvernement kan meme

    partout en afrik meme l ecole elementaire est payant

    senegal c gratuit en plus on ral encore

     :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry: 
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    Auteur

    Samourai11

    En Août, 2013 (17:59 PM)
    @BIZ, votre commentaire et tres pertinent. Merci d' enrichir ce forum. L' education de masse sans un personnel enseignant qualifie rabasse le niveau et produit des ignares. Je n'ai rien contre les choix strategiques du ministre mais je pense qu' il est essentiel de faire un jeu de balance entre masse estudiantine et la qualite du personnel enseignant. Il faut mettre l' universite a l' abris des erremments du primaire ou on a vu de tresseuses devenir maitre de classe et des hommes politiques obtenir des quotas de poste d' enseignants qui les mettaient aux encheres (sous Wade).
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    Auteur

    Saintlouisien

    En Août, 2013 (18:05 PM)
    Désolé mon cher mais toi tu ne connais pas Abdou Sène!
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    Auteur

    Borome Gualem Gui

    En Août, 2013 (18:15 PM)
    idypresident,je vous conseille d aller a nimjatt ziara mame cheikhna cheikh saadbou khertou avant 2017,allahou Akbar.
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    Marie Heuw Demandeur

    En Août, 2013 (18:23 PM)
    SI TU ETAIT DANS LA MEME CLASSE QUE SENGHOR OU ABDOU DIOUF , TU SERAIT TOUJOUR DERNIER A LA KOUSSSSS IL FAUT PAS ETRE DEVANT UN MICRO POUR CROIRE QU'ON EST MEILLEUR. FEMININ WAY MARIE TEW NIANEKAT. UN PEU DE MODESTIE WAY " TOUT CE QUE JE SAIS, EST QUE TU NE SAIS RIEN AU MEME TITRE QUE MOI "
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    Auteur

    Tiorka

    En Août, 2013 (18:47 PM)
    Un vrai boulanger ce Mary Tew Nian,

    il roule tout le monde dans la farine.
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    Auteur

    Gayyis

    En Août, 2013 (19:01 PM)
    Si on parle de massification de bacheliers a tel que point l ucad est dans l impossibilte de les absorber c'est grâce a senghor et diouf. Mieux le chef d état actuel n est pas issue dune famille apprtenat a leliite

    Ces deux exemples suffisent a prouver que senghor diouf wade ont mis notre systeme educatif sur de bon raiils









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    Auteur

    Cmsd

    En Août, 2013 (19:09 PM)
    Senghor, Diouf (et sans doute Wade) n'ont pas fait ceci ou cela, c'est à cela qu'on reconnait la mauvaise des politiciens qui changent de camp, quel que soit par ailleurs leur qi: je suis le seul bac + 8 de ma famille (et dieu sait combien elle est grande machallah et de modeste condition) mais je suis allé a l'université dans un établissement pensé et démarré par Senghor, fini et inauguré sous Diouf (l’UGB qu’il a dirigé !).

    Plutôt que de nous parler des ratés de tel ou tel ex président, il faut régler, scientifique et pas en politicien laudateur, les problèmes de l'université sénégalaise qui croule sous le poids de la dette et la massification des étudiants, et de ses embryons d'universités qui pullulent partout alors que celles qui existent peinent à fonctionner, ou de réformes importées des systèmes très élitistes du reste; Niane parle pour l’APR pas mais pas au nom des étudiants et enseignants du Supérieur.

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    Auteur

    Frap

    En Août, 2013 (19:13 PM)
    Oui c est bien de faire des critiques positives et d'eviter les insultes, cela ne nous avance a rien. @BIZ a mis le doigt dans la plaie. On parle de milliards et de nouvelles universites a travers le pays tout cela est bien, necessaire et utile mais quid du personnel enseignant? a quoi cela sert-il d'avoir la plus belle voiture du Senegal si on ne sait pas la conduire? le plus important est de recruter et de former des enseignants-chercheurs competents et de les mettre dans de bonnes conditions de travail sinon tous ces investissemenst lourds ne serviront a rien. Pourquoi ne pas recruter parmi les universitaires senegalais de la Diaspora pour venir renforcer le potentiel local? sand enseignants de qualite, point d'universite et point d'emergence economique, le reste n'est que bavardage
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    Auteur

    Papiss

    En Août, 2013 (19:34 PM)
    M. Niane, le transhumant de la dernière heure du PDS vers l'APR ne peut que sortir ces tortuosités. Dommage pour la franchise intellectuelle et scientifique qui nous interdit même de bâtir ainsi nos raisonnements. Il fait des comparaisons inappropriées en parlant de la population scientifique de certaines universités occidentales ou du coût des frais d'inscription dans des pays où le crédit permet aux étudiants de faire les études qu'ils veulent et à payer ensuite. Dommage pour son crédit intellectuel et sa probation...
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    Auteur

    Mass

    En Août, 2013 (20:01 PM)
    Je suis d'accord avec le ministre ,il faut plus de scientifiques pour développer ce pays.Les profs scientifiques sont de plus en plus en plus en manque surtout en Maths. Senghor et Diouf furent des littéraires pour garantir une bonne constitution et une administration solide, un Etat de droit au Sénégal. Maintenant on a besoin des scientifiques pour développer économiquement ce pays car maîtrise de la science égale développement économique ,il faut voir le rapport.Wade a commencé par les infrastructures , il faut que Macky continue sur cette lancée. On n'a plus besoin de rêver et de chanter le Sénégal comme faisaient Senghor et Diouf les littéraires, on a besoin maintenant des réalisations concrètes d'ou l'importance de la science.Sinon la situation ira de mal en pire. N'est ce pas les usa sont d'abord la première puissance scientifique du monde.
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    Auteur

    Amdi

    En Août, 2013 (20:17 PM)
    D'accord monsieur le ministre 5000 autrefois égal 500 aujourd'hui donc 36000 et 18000 autrefois égal respectivement 3600 et 1800 aujourd'hui. Il faut donc des mesures d'accompagnement à savoir augmenter les bourses et assurer à chaque étudiant un logement vu que loyer est extrêmement cher aux alentoures de l'ucad. Si vous le faites les étudiants ne font rien dire. Suivez la logique vous êtes quand même des mathématiciens.
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    Auteur

    Yow Khamo Sa Bop

    En Août, 2013 (20:18 PM)
    yow khamo sa bop dara est ce que tokhou ay yamba doga def intretien bi parce que yow tu merites meme pas detre ministre senghor et diouf cest des hommes detat amal touti respect motakh bilahi ngourou wade ak macky khawma kou taner ay ministre mandikate ay sathie guinzmane lol lep yena ko indi senegal quoi c'est triste pour sunugal pays de la teranga
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    Auteur

    Koince

    En Août, 2013 (21:12 PM)
    beugue sa rew yaye dommi xathie.bi haramm.
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    Auteur

    Sa Xewar

    En Août, 2013 (22:05 PM)
    Monsieur le Ministre, vous faites un raisonnement contradictoire quand vous dites que senior et diouf pensaient que l'enseignement supérieur était pour une élite. Vous meme dites que nombre de gens issus de familles rurales et urbaines pauvres ont reussi grace a l'école. cette ecole a eu son fondement avec senghor et la deuxieme université du pays qui se trouve implantée dans un monde rural que tu connais bien , est loin d'être destinée a une élite. Votre generation a fait des études, sous senior et diouf, sans payer aucun sou! vos reformes copient des modèles occidentaux ou les realites sociales sont différentes du senegal, l'un des pays les plus pauvres du monde. Multipliez par 5 le montant des inscriptions de facon aussi brusque, s'est peu réfléchi, et montre le manque de vision de l'état qui devrait passer par des phases tests commençant par les niveaux les plus eleves (doctorants) et une concertation plus inclusive et qui tient compte l'avis des étudiants, pour éviter de plonger encore dans des cycles de grèves. Pour l'heure, vous devez pacifier l'espace universaire et trouver le compromis avec les étudiants et enseignants. et c'est le lieu de dire que vous devez amlement améliorer votre communication et éviter vos sorties multiples plus politiciennes que professionnelles. cela ne sert a rien. votre success se mesurera par votre capacité a faire cesser les grèves et favoriser un enseignement de qualité dans les universités. quel que soit le budget que vous mettez, quelles que soient les reformes, si l'université reste un far west, un espace de confrontation physique, cela ne servira a rien. Surtout ameliorez votre communication et soyez moins prétentieux, un peu plus de modestie. Etre un bon mathematicien ne fait pas forcement de vous un bon gestionnaire.
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    Auteur

    Jac

    En Août, 2013 (22:25 PM)
    @cmsd Je crois que toute cette industrie cinématographie s'est développée grâce à l'avancer de la technologie. Sans télévision pas de film, sans télécommunication et informatique l'agriculture et la pêche seraient encore les secteurs pionniers de la vie. @Amdi IL vraiment contribuer pour pouvoir exiger l'excellence et une meilleure formation.
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    Auteur

    Papis Axe

    En Août, 2013 (22:38 PM)
    Il faut du courage pour changer les choses parce que les gens ont par nature peur de charger leurs habitudes biens douillettes.

    Monsieur le Ministre prenez votre courage a deux mains et foncez !!!!

    Bonne chance.

    Rendez vous dans 10 ans .

    Incha allah.
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    Auteur

    Mass

    En Août, 2013 (23:16 PM)
    Il faut de l'imagination pour développer un pays mais il faut aussi la science et la technologie pour appliquer cette imagination. Sinon l'imagination reste un rêve. Quand Hitler a imaginé dominer le monde il a utilisé les sciences et la technologie avec ses chars de combat , ses avions ( la louft waft ), ces bâteaux , ces pilotes......Voyons cmsd réfléchissez un peu à quoi vous sert votre bac + 8.
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    Auteur

    On Ne Converge Pas Vers La Sol

    En Août, 2013 (07:19 AM)
    Je cite: le problème, c'est les débouchés. diangue bakhe na trope wayé liguèye moko gueune. et puis il excelle apparemment bien dans les effets d'annonce genre: université à thiadiaye, grande école à médina yoro foula, pôle de recherche à patar... Combien de personne avec leur Doctorat en poche sont chômeurs au Sénégal. J'en connais pas mal.







    Je cite: le problème, c'est les débouchés. diangue bakhe na trope wayé liguèye moko gueune. et puis il excelle apparemment bien dans les effets d'annonce genre: université à thiadiaye, grande école à médina yoro foula, pôle de recherche à patar... Combien de personne avec leur Doctorat en poche sont chômeurs au Sénégal. J'en connais pas mal.



    Il avance le nombre de 50.000 nouveaux bacheliers mais combien d'étudiants seront recrutés sur le marché du travail. Même pas 2000. Tu es mathématicien, fait une analyse pour voir que le système est mal posé. On ne converge guère vers la solution.





    Il avance le nombre de 50.000 nouveaux bacheliers mais combien d'étudiants seront recrutés sur le marché du travail. Même pas 2000. Tu es mathématicien, fait une analyse pour voir que le système est mal posé. On ne converge guère vers la solution.
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    Auteur

    De Passage

    En Août, 2013 (08:59 AM)
    pour encourager les jeunes à s'intéresser aux filières scientifiques il faut valoriser les professions scientifiques. Dans la fonction publique sénégalaise nous savons tous que les inspecteurs du trésor, des impôts et domaines, et de la douane ont des revenus bcoup plus importants (grâce aux fonds communs qui peuvent atteindre des proportions exceptionnelles) que les médecins, les ingénieurs en BTP, les ingénieurs informaticiens, les ingénieurs staticiens, les ingénieurs agronomes.

    Et pourtant quand on regarde les résultats au concours général on se rend compte que même dans les filières littéraires (philosophie, histoire géographie, anglais,...) ce sont des élèves scientifiques qui remportent les prix dans la plupart des cas.

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    Auteur

    El Wade Allemagne

    En Août, 2013 (10:37 AM)
    Je suis parfaitement daccord avec monsieur le ministre surtout quand il dit,

    <>

    Car moi qui vous parle jai etais victime du systeme senghor-diouf. 4e au BFEM technique dans mon centre avec une moyenne de 13.75,admis au 1e tour au baccalaureat technique 98 avec de bons bulletins de notes,je nai jamais ete oriente a luniversite moi et mes promotionnaires.et que je peux dire que nous faisions parti des meilleurs eleves du pays,car dabord il fallait avoir une bonne pour quon accepte au lyccee technique,mes promotionnaires venaient presque de partout au senegal jusqua saint louis pour avoir la place a ce lycee peytavin.

    Et puis les effectifs dans lycees techniques cest pas beaucoup en ce temp en tout cas,on etait neuf eleves en terminale T1,on na tous passe au 1e tour au bac,mais aucun de nous na ete oriente,heureusement quon etait deja forme aussi pour pouvoir travailler dans lindustrie,on gagne notre vie meme hors du senegal.le professeur a raison et moi jajouterai que les blancs nous ont trompaient des le debut,lafrique navait pas besoin de theoriciens franchement,et le blanc le savait,le peu de consideration que la france a pour lafrique cest a cause des resources quon a dans nos terres.Tous les appareils de dernier cri dont on jouit actuellement si tu les regarde bien tu ty vois toi lafricain,le coeur de ces appareils les matieres qui les font marcher viennent de nos sous sols.Et peut etre meme beaucoup ignorent cela.

    Tout etait calcule par le blanc,l afrique a les ressources dans ses terres pour lui mais cest toujour le blanc ki est accionnaire majoritaire,maintenant c un peu mieu au senegal en tout cas mais avant meme les cadres ingenieurs etaient blancs et mieux payes que les peu dingenieurs quon avaient,donc les ressources de lafrique profitent mieu au petit blanc Jean de paris-france quau petit modou riverain meme souvant de nos indutries et qui subit les pollutions en fait cest quil y gagne des maladies et tous ceux ci sont des consequences,si le blancs nous avaient forme assez de technocrates meme si on subit les pollutions on serait gagnant car les couts de lindustrie sont cheres et quon ne produit pas ce kon a reellement besoin et cest ce que voulait le blanc ainsi je rejoint le professeur Niane<

    Moi jy crois et croyerai toujours lafrique a besoin de technocrates pour se developper.ce quon a cest des ressources dans nos terres et qui coutent cheres et que tout le monde entier envie,et cest pas de la magie qui va les faire sortir de la bas pour qu1 partie soit retrouvees dans les IPHONES par exemple qu on aime tant et parmi tant dautre,cest LA SCIENCES ET LA TECHNIQUE.





    En ce qui concerne cette somme dargent que letudiant doit payer,je ne serait pas long,mais je pense k les etudes ne sont gratuits nul part,ici en allemagne ou je suis,tu vois des etudiants blancs meme,commes les weekend les bus ou trains ont des changement dheures ou de ditteneraire,ils sont aux arrets pour informer les gens et sont payes pour ca,ainsi ca les aide aussi,j n sait pas sil ya ces auportunutes au senegal,mais ce que je sais cest quon est dans des temps de TRAVAIL-ETUDES.Beaucoup revent de venir etudier en europe et pourtant letudiant europeen fait souvant TRAVAIL-ETUDES.
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    Auteur

    Djambar

    En Août, 2013 (18:56 PM)
    Le saes t'attend de pied ferme
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    Coundan

    En Septembre, 2013 (08:55 AM)
    Franchement monsieur le ministre , tu ne peux pas savoir plus que Senghor en ce que je sache. L'université n'est pas fait pour le commerce,ni une entreprise qui cherche du profit. L'université est à but non lucratif. Quand tu étais à l'université tu payais que 5.000F mais quand tu as pris fonction tu veux que les étudiants payent 5 fois de cela. Je me demande si tu es vraiment un prof de math;car ton résonnement est absurde .
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