Nos frères et sœurs, on les adore. Mais c'est impossible de ne pas se comparer à eux en se demandant s'ils n'ont pas bénéficié d'un traitement différent de par leur position au sein de la fratrie.
La place bancale
Dans un schéma familial classique (et un peu caricatural on l'avoue), l'enfant du milieu est en général un peu paumé. L'aîné est celui qui cristallise les attentes des parents, mais est aussi l'enfant de toutes les premières fois. Le petit dernier bénéficie lui de plus de tolérance, et d'affection. Il est celui des dernières fois, de la nostalgie.
L'enfant du milieu se situe entre les deux et a une position un peu bancale. Il cherche à gagner l'attention, l'admiration et l'affection des parents, mais n'est jamais le premier, ni le dernier à accomplir quelque chose. Conséquence : on s'extasie moins, on le félicite moins, mais on lui passe aussi moins de choses. "Si ton frère l'a fait tu peux le faire", mais sans le laxisme parfois accordé au plus jeune.
Les conséquences de cette différence de traitement (encore une fois, théorique), ne sont pas forcément négatives, au contraire.
Des personnalités ambitieuses
Les enfants du milieu apprendraient en effet plus vite à se battre pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils deviendraient ainsi des adultes plus ambitieux que les autres.
Ils seraient par ailleurs aussi de meilleurs négociateurs, habitués à discuter et doués pour se faire entendre sans avoir peur d'insister. Enfin ils développeraient aussi plus de créativité, grâce à l'isolement supposé de leur position d'enfant du milieu.
3 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (11:03 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:03 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:03 AM)Participer à la Discussion